Ésaïe

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Ésaïe 46

Le Saint d'Israël

Introduction 1 - 2 Les idoles doivent être portées 3 - 4 L’Éternel porte son peuple 5 - 7 Les idoles sont ridiculisées 8 - 11 Il n’y a pas d’autre Dieu 12 - 13 Sa justice est proche

Introduction

Ce chapitre marque un changement de sujet. Il contient trois prophéties sur l’idolâtrie à Babylone. Il existe toutefois un lien avec ce qui précède, car le prophète a prédit ce qui attend Israël de Cyrus et son service. Ésaïe va maintenant montrer ce que Cyrus fera à Babylone, ce qui mettra en évidence l’impuissance de Babylone et de ses idoles. Ce dominateur perse sera l’instrument entre les mains de l’Éternel pour juger les dieux de Babylone.

En même temps, les trois prophéties contiennent des éléments qui, en rapport avec Israël, sont encore à venir et qui constituent une instruction pour le peuple de Dieu à se garder totalement de l’idolâtrie. La première prophétie se trouve dans ce chapitre, la deuxième en Ésaïe 47 et la troisième en Ésaïe 48. La première traite des dieux, la deuxième de Babylone elle-même et la troisième de ceux qui sont délivré de Babylone et qui en sortent.

La troisième et dernière prophétie s’accomplit pleinement au temps de la fin, lorsque le peuple de Dieu est appelé à quitter la Babylone prophétique, le système religieux au temps de la fin (Apo 18:4). Ce système est connu dans la chrétienté comme une puissance influente sur terre, avec la papauté à sa tête.

1 - 2 Les idoles doivent être portées

1 Bela s’est affaissé, Nebo se courbe ; leurs idoles ont été [mises] sur les animaux et sur le bétail : celles que vous portiez sont chargées, – un fardeau pour la [bête] lassée ! 2 Ils se sont courbés, ils se sont affaissés ensemble ; ils n’ont pas pu sauver leur fardeau : eux-mêmes sont allés en captivité.

Les principaux dieux de Babylone – Bela et Nebo – sont présentés comme des dieux qui succombent. « Bela » signifie ‘seigneur’. C’est le titre porté par Enlil, le père des dieux, puis par Marduk, le dieu de la ville de Babylone, comparable à l’idole Jupiter des Romains. Bela est représenté par une grande statue humaine avec des cornes de taureau. L’image parle du ‘pouvoir mondain’. « Nebo » est l’une des principales idoles, comparable à l’idole Mercure des Romains. C’est le dieu des écrivains et de l’intelligence. Il est le fils de Marduk et le protecteur de la maison royale. Il parle de la ‘sagesse mondaine’. Nous trouvons leurs noms dans des noms de personnes telles que Belshatsar et Nebucadnetsar.

« Les animaux » qui les transportent, tels que les chameaux et les éléphants, succombent, tout comme « le bétail » sur lequel ils sont chargés, telles que les chevaux et les ânes (verset 1). Malgré tous leurs efforts, ces dieux n’arrivent pas à l’endroit où l’on pense les mettre en sécurité. Au lieu d’être portés en procession en leur honneur – un rituel qui a lieu chaque année au Nouvel An – ils deviennent le butin du conquérant (verset 2). Ils sont tombés entre les mains de leur ennemi Cyrus et n’ont pas pu être sauvés. Ils sont tellement impuissants. Ils n’ont pas pu se sauver eux-mêmes, encore moins sauver les autres.

3 - 4 L’Éternel porte son peuple

3 Écoutez-moi, maison de Jacob, et vous, tout le reste de la maison d’Israël, vous qui avez été pris en charge dès le ventre maternel, et qui avez été portés dès avant votre naissance : 4 Jusqu’à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai. Moi, je l’ai fait ; moi, je porterai, et moi, je chargerai sur moi, et je délivrerai.

Le reste du chapitre se compose de trois instructions. La première s’adresse à Israël (versets 3-7), la deuxième aux apostats du peuple, ceux qui sont liés aux idolâtres (versets 8-11), la troisième aux rebelles (versets 12-13).

Dans la première instruction, le peuple se voit rappeler son origine et son soutien uniques. En tant que descendance d’Abraham, ils ont été formés et portés par Dieu (Deu 1:31 ; 32:11-12) et Il a pris soin d’eux depuis leurs débuts (verset 3). C’est le passé. Quant à l’avenir, Il est l’immuable. Il promet de les porter (verset 4), ce qui contraste fortement avec les dieux de Babylone qui doivent être portés (versets 1-2) et qui sont incapables d’aider et de porter leurs serviteurs.

C’est le Seigneur Jésus qui « soutient tout par la parole de sa puissance » (Héb 1:3). C’est Lui « qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1Pie 2:24). Et c’est Lui aussi qui, en tant que souverain sacrificateur, nous porte maintenant sur ses épaules et sur sa poitrine (cf. Exo 28:12-29). Dieu a porté son peuple sur des ailes d’aigle et l’a amené vers Lui (Exo 19:4). C’est un encouragement pour le reste à qui l’Éternel assure que son soin pour eux dans leurs épreuves ne faillira pas, aussi longtemps que cela sera nécessaire, quel que soit leur âge. C’est aussi un encouragement pour chaque croyant âgé à notre époque.

La question qui se pose aujourd’hui est aussi la suivante : sommes-nous portés par les choses que nous idolâtrons ou sommes-nous portés par Dieu ? Les idoles telles que l’argent et le plaisir n’apportent ni soutien ni issue lorsque la vie prend fin. Elles ne peuvent pas non plus nous porter à travers les difficultés. Mais ceux qui connaissent Dieu, révélé en Jésus Christ, sont portés par Lui jusqu’à la fin de leur vie pour être éternellement avec Lui.

5 - 7 Les idoles sont ridiculisées

5 À qui me comparerez-vous et me rendrez-vous égal ? À qui m’assimilerez-vous, pour que nous soyons semblables ? 6 – Ils versent l’or de leur bourse et pèsent l’argent à la balance ; ils engagent un orfèvre pour qu’il en fasse un dieu : ils se prosternent, oui, ils l’adorent ; 7 ils le chargent sur l’épaule, ils le portent, puis le posent à sa place ; il se tient debout, il ne quitte pas sa place ; on crie bien à lui, mais il ne répond pas, il ne les sauve pas de leur détresse.

Ce Dieu est-Il égal à quelqu’un ou y a-t-Il quelque chose qui Lui soit assimilable (verset 5) ? Poser la question, c’est y répondre. Placez n’importe quelle idole à côté de Lui et la folie d’investir de l’argent dans ce dieu et de l’invoquer deviendra évidente (versets 6-7). Peu importe qu’il s’agisse d’un dieu d’or pour les riches ou d’un dieu de bois pour les pauvres, car à quoi sert un dieu que l’on doit transporter et trimballer avec soi ? Dieu ridiculise les dieux et ceux qui les trimballe. Placer son espoir en de tels dieux, c’est la chose la plus stupide que tu peux faire.

8 - 11 Il n’y a pas d’autre Dieu

8 Souvenez-vous de cela, et comportez-vous en hommes ; rappelez-le à votre esprite, transgresseurs. 9 Souvenez-vous des premières choses de jadis. Car moi, je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre ; [je suis] Dieu, et il n’y en a pas comme moi, 10 déclarant dès le commencement ce qui sera à la fin, et dès les temps anciens ce qui n’a pas été fait, disant : “Mon dessein s’accomplira, et je ferai tout mon bon plaisir”, 11 appelant de l’orient un oiseau de proie, d’un pays lointain l’homme de mon conseil. Oui, je l’ai dit, et je ferai que cela arrivera ; je me le suis proposé et je l’effectuerai.

La deuxième instruction commence par un appel qui s’appuie sur ce qui précède. Elle s’adresse à ceux qui se livrent à l’idolâtrie. Qu’ils se comportent comme des hommes, c’est-à-dire qu’ils soient forts plutôt que vacillants (verset 8). Qu’ils se souviennent de ce qui s’est passé autrefois, des grandes vérités concernant sa personne, Lui qui est absolument unique, à qui nul n’est semblable (verset 9). Il détermine le cours de l’histoire (verset 10). C’est pourquoi Il peut la prédire. Il a toujours prédit comment les choses se passeraient. Les a-t-Il jamais déçus ? Tout ce qu’Il a dit dans le passé s’est réalisé. Qu’ils apprennent donc la leçon de l’histoire et la prennent à cœur.

Ses actions tout au long de l’histoire du peuple ont prouvé qu’on peut Lui faire entièrement confiance. Cela sera aussi prouvé à l’avenir lorsqu’Il mettra en scène l’homme de son conseil (verset 11). Il s’agit ici de Cyrus. Il est « un oiseau de proie » venu de l’orient, c’est-à-dire de Perse. Il est à la recherche d’une proie, c’est-à-dire Babylone. Par cet homme, l’Éternel jugera les ennemis d’Israël et délivrera ainsi son peuple.

Ici, Cyrus est à nouveau une image du Seigneur Jésus, qui viendra aussi de l’orient pour juger les ennemis de son peuple et ainsi le délivrer et le bénir. Avec une double promesse, « je ferai que cela arrivera » et « je l’effectuerai », l’Éternel établit l’accomplissement.

Il est bon pour le croyant de se souvenir des choses passées, d’apprendre du passé comment le Seigneur l’a aidé, conduit et délivré. Cela éveille l’âme à Le louer et stimule la foi et l’espérance pour l’avenir.

12 - 13 Sa justice est proche

12 Écoutez-moi, vous au cœur dur, qui êtes éloignés de la justice ! 13 J’ai fait approcher ma justice ; elle ne sera pas éloignée, et mon salut ne tardera pas ; je mets en Sion le salut, et sur Israël ma gloire.

La troisième instruction s’adresse à ceux qui résistent à la volonté de Dieu. Ce sont ceux « au cœur dur », ceux qui ont le cou raide (verset 12). Leur incrédulité a fait naître le doute quant aux promesses de Dieu et leur a ôté le désir d’en prendre connaissance. En conséquence, ils sont privés du salut qu’Il accorde sur la base de la justice. Mais il y a un salut pour ceux qui acceptent ses conditions (verset 13). Ésaïe est ici à nouveau évangélique. Il offre la justice de Dieu. Ils peuvent l’accepter telle quelle, sans avoir à faire d’efforts particuliers ni à entreprendre un long voyage (cf. Deu 30:11-14 ; Rom 10:6-10).

La justice est la base du salut. Dieu accordera le salut à Sion et sa gloire viendra sur Israël. Son « salut » est une référence claire à la venue du Seigneur Jésus. Le salut est lié à son nom et à son œuvre. En Lui, Dieu donne le salut à Sion et sa gloire à Israël.

Cela se fera sur la base de sa justice qu’Il a établie pour Israël. Cette base est, comme pour nous, la mort de Christ. La gloire de l’Éternel qui quittera le peuple (Ézé 9:3 ; 11:23), reviendra vers lui. Cela se fera dans toute sa plénitude, afin qu’Israël, resplendissant de la gloire divine, reflète dignement sa gloire.

Lis la suite dans Ésaïe 47

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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