Ésaïe

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Ésaïe 4

Le Saint d'Israël

1 Supplication des filles de Sion 2 - 3 Christ et Sion 4 - 6 Sion purifiée et protégée

1 Supplication des filles de Sion

1 Sept femmes saisiront un seul homme en ce jour-là, disant : “Nous mangerons notre propre pain, et nous nous vêtirons de nos propres vêtements, seulement que nous soyons appelées de ton nom ; ôte notre opprobre.”

Ce verset appartient encore au chapitre précédent et poursuit la description des conséquences du jugement divin sur les filles de Sion, orgueilleuses et méchantes. L’expression « en ce jour-là » (cf. verset 2) fait référence à « la fin des jours » (Ésa 2:2), le temps de la fin, bien qu’il y ait un pré-accomplissement lors de la désolation de Jérusalem par les ennemis actuels.

Il semble que les filles de Sion soient devenues veuves à cause de la désolation de la ville (cf. Ésa 3:25). Il y aura une telle pénurie d’hommes – le rapport dans la population entre les hommes et les femmes sera d’un à sept (= beaucoup) – que les femmes chercheront un mari de façon anormale, alors que normalement, c’est l’homme qui cherche une femme. Celles qui, en des temps meilleurs, pensaient que plusieurs hommes voudraient s’unir à chacune d’entre elles, seront maintenant en concurrence avec plusieurs à la fois pour obtenir les faveurs de l’homme premier venu.

Leur souci n’est pas du tout de trouver un homme qui puisse s’occuper d’elles. Ce n’est pas du tout nécessaire, car elles se débrouilleront toutes seules. Elles libéreront volontairement cet homme de l’obligation qui lui est faite par la loi de prendre soin de sa femme (Exo 21:10). Tout ce qu’elles demandent, c’est de pouvoir porter son nom, ce qui serait le cas s’il l’épousait. En se mariant, une femme prend le nom de son mari – une autre chose qui n’est plus d’actualité à notre époque. Elle veut seulement qu’il l’épouse pour se débarrasser ainsi de l’opprobre d’être seule et célibataire (Ésa 54:4). Elle est animée d’un pur égoïsme.

2 - 3 Christ et Sion

2 En ce jour-là, il y aura un germe de l’Éternel pour splendeur et pour gloire, et il y aura le fruit de la terre pour magnificence et pour ornement, pour les rescapés d’Israël ; 3 ce qui sera laissé en Sion, le reste dans Jérusalem, sera appelé saint : quiconque sera écrit parmi les vivants dans Jérusalem,

Sur le fond noir du tableau de la calamité de Sion à cause du jugement, c’est une belle scène de restauration qui est montrée ici à partir du verset 2. Après le premier procès avec son peuple, largement décrit en Ésaïe 1, l’Éternel a déjà donné une promesse de restauration (Ésa 2:1-4). Cette restauration concerne la même période que celle mentionnée ici. Seulement, en Ésaïe 2, la gloire de Sion est décrite du point de vue des peuples, alors qu’ici il s’agit de la gloire de Sion du point de vue de l’Éternel.

Ésaïe fait ici encore le grand saut de la condition présente à l’époque glorieuse sous le règne du Seigneur Jésus, car Il est l’Éternel. Comme souvent, l’expression « en ce jour-là » (verset 2) fait ici aussi référence à ce temps. Cette expression se trouve aussi au verset 1 et y décrit les terribles conséquences du jugement. Le fait que le verset 1 et le verset 2 commencent tous deux par cette expression accentue le contraste.

Certaines traductions remplacent à tort « le germe de l’Éternel » par ‘ce que l’Éternel fait germer’. Mais il ne s’agit pas d’une œuvre de l’Éternel, qui fait germer quelque chose, mais d’une personne, « le germe », et c’est le Messie. Le mot « germer » dont est dérivé le mot ‘germe’, contient l’idée de la puissance de vie (Ésa 11:1). L’expression ‘germe’ est déjà considérée par le Targum araméen comme désignant le Messie, c’est-à-dire le Seigneur Jésus.

Le nom germe pour le Seigneur Jésus apparaît dans différentes compositions et nous montre à chaque fois une gloire différente de Lui que nous pouvons relier aux Évangiles. Il est appelé :

1. « Un germe de l’Éternel » (Ésa 4:2). C’est le nom qui nous fait penser à l’Évangile selon Jean. Ce nom parle de sa Déité qui est brillamment décrite par Jean dans son Évangile.

2 « Un Germe juste » (Jér 23:5 ; 33:15). Ceci est en rapport avec Lui en tant que Roi juste. C’est ainsi que nous le voyons dans l’Évangile selon Matthieu.

3 « Mon serviteur, le Germe » (Zac 3:8). Dans l’Évangile selon Marc, nous Le voyons en tant que serviteur.

4. « Un homme dont le nom est Germe » (Zac 6:12). Ceci nous amène à l’Évangile selon Luc, car Il y est présenté en tant qu’Homme.

Le Seigneur Jésus sera « pour splendeur et pour gloire ». Ces mots nous rappellent la description des vêtements sacerdotaux (Exo 28:2,40). Il est un ornement glorieux pour le reste. Il est un ornement entièrement différent des ornements dont se parent les femmes vaniteuses de Sion (Ésa 3:16-23).

De même, « le fruit de la terre » ou « le fruit du pays » (c’est-à-dire Israël) est une expression que nous pouvons appliquer au Messie. Elle le montre comme l’Homme sans tache, qui germe au milieu de toute la mort et de la destruction causées par la lignée du premier Adam. Il est « une racine [sortant] d’une terre aride » (Ésa 53:2).

Nous voyons ici la sagesse de Dieu en réponse au problème du péché de son peuple. Pour la première fois dans ce livre, nous voyons s’avancer une personne qui agira en faveur du reste du peuple. Nous la rencontrerons plus souvent.

Il se relie dans la gloire à ceux qui sont « les rescapés d’Israël », c’est-à-dire le reste fidèle, ou la troisième partie du peuple qui demeure après les jugements (Zac 13:8). Pour eux, Il sera « pour magnificence et pour ornement » pendant cette période. Il les délivrera de ses ennemis et sera leur chef. Sa gloire brillera sur eux. Le fait qu’ils aient ‘rescapés’ indique à quel point la grande tribulation dont il est question ailleurs sera violente et dévastatrice.

En raison de son lien avec eux, ce reste « sera appelé saint » (verset 3) et capable de prendre la place d’Israël. Cela va plus loin que le fait d’être saint, car cela implique non seulement un lieu séparé, mais aussi une relation spéciale. C’est comparable à une jeune fille qui, dans la langue hébraïque, est appelée « sainte » en raison de son union avec son fiancé. Le fait qu’il s’agisse d’un reste est clairement exprimé par les mots « restés » et « laissés ». Ils n’ont pas péri dans les jugements et peuvent entrer dans le royaume de paix (cf. Mt 24:40-41).

Par la sainteté qui caractérisera le reste, Israël répondra à son appel originelle (Exo 19:6a). Il s’agit d’un reste choisi, composé de tous ceux qui sont inscrits dans le livre du conseil de Dieu en relation avec Jérusalem (cf. Lc 10:20 ; Php 4:3 ; Héb 12:23 ; Apo 17:8).

Ce thème important est développé en détail en Ésaïe 40-66. Dans cette partie, la place d’Israël en tant que serviteur défaillant de l’Éternel – Israël qui est sourd et aveugle (Ésa 42:19) – est prise par le serviteur parfait de l’Éternel, le Seigneur Jésus. Il s’identifie alors avec le reste fidèle d’Israël, grâce auquel Israël, alors restauré, sera à nouveau considéré comme le serviteur de l’Éternel.

C’est aussi notre appel d’être complètement séparés pour Dieu. Parce qu’Il est saint, nous devons l’être aussi : « Soyez saints, car moi je suis saint » (1Pie 1:16). C’est pourquoi nous sommes exhortés : « Purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit » (2Cor 7:1).

4 - 6 Sion purifiée et protégée

4 quand le Seigneur aura nettoyé la saleté des filles de Sion et aura lavé le sang de Jérusalem du milieu d’elle, par l’esprit de jugement et par l’esprit qui consume. 5 L’Éternel créera, sur chaque demeure de la montagne de Sion et sur ses assemblées, une nuée et une fumée pendant le jour, et la splendeur d’une flamme de feu pendant la nuit ; car sur toute la gloire il y aura une couverture. 6 Il y aura une cabane pour ombrage contre la chaleur du jour, et pour abri et pour refuge contre l’orage et contre la pluie.

La sainteté du verset 3 est le résultat de ce que le Seigneur (Adonai, c’est-à-dire le souverain dominateur) va faire au verset 4. Le peuple qui a d’abord refusé d’écouter le commandement de se purifier (Ésa 1:16) est ici à nouveau appelé « filles de Sion » (cf. Ésa 3:16), parce que dans le jour à venir, le Seigneur Lui-même les purifiera. Cette purification est nécessaire parce qu’elles se sont salies à cause du péché. Il purifiera le peuple par le jugement, par le baptême de feu par l’Esprit (Mt 3:11b). L’Esprit n’est pas seulement l’Esprit de grâce, mais aussi Celui du jugement et qui consume. C’est pourquoi ce jour viendra aussi – « brûlant comme un four » (Mal 3:19) dont la chaleur est plusieurs fois supérieure à celle d’un feu ordinaire – pour incendier et laver toute impiété.

La « saleté » désigne leur corruption intérieure qui est camouflée par leurs vêtements de fête (Ésa 3:16-24). « Le sang » font référence à la violence exercée contre les pauvres et les affligés du peuple de Dieu (Ésa 3:13-15). Sur le plan prophétique, nous voyons ici une référence aux deux grands péchés du peuple d’Israël : l’idolâtrie d’une part et le rejet (le sang !) de Christ d’autre part. Ceci est développé en Ésaïe 40-66. Ce n’est qu’après la purification de ces péchés que l’Éternel peut faire connaître son plaisir à ce reste.

Il montre son plaisir en eux en créant au-dessus d’eux une sorte de baldaquin, c’est-à-dire une couverture comme ceux que l’on met parfois au-dessus d’un époux ou d’un trône pour en augmenter la splendeur (verset 5). Le mot « créer » indique qu’il s’agit d’une splendeur nouvellement créée par l’Éternel pour cette occasion.

C’est une belle image pour peindre la relation entre l’Éternel et Israël. Jour et nuit, cette magnifique couverture, recouvrira toute cette région. Cela ressemble à la colonne de nuée et à la colonne de feu qui ont accompagné Israël pendant la traversée du désert, alors que l’Éternel était aussi avec eux comme une couverture (Exo 13:21 ; 14:19-20 ; Nom 9:15). Aussi, Il était aussi – seulement pendant le voyage dans le désert – avec eux comme une colonne qui les guidait. Sur Sion, le peuple arrivait pour ainsi dire à sa destination finale et ces symboles divins de protection restent présents.

À l’époque du premier temple, le lieu très saint [littéralement : saint des saints] était toujours rempli de la nuée de la gloire de Dieu, signe de sa présence – ce n’est qu’au moment de la dédicace du temple que la nuée remplissait l’ensemble du bâtiment. Ici, la nuée est présente sur tout Sion – « sur toute la gloire » – de sorte que toute la montagne de Sion peut être considéré comme le lieu très saint [littéralement : saint des saints], le lieu où Dieu Lui-même est présent.

Le mot « créer » est aussi utilisé dans le récit de la création en Genèse 1. Ésaïe utilise aussi ce mot à plusieurs reprises dans la deuxième partie de son livre (Ésa 41:20 ; 45:8 ; 48:7 ; 65:17-18). Il indique ainsi que le Créateur réalise ses desseins ultimes d’une manière nouvelle, inimaginable.

Sans cesse, l’Éternel trouvera sa joie en Sion et dans ce qui lui est directement lié. De même, Il se réjouit lorsque son peuple s’y rassemble pour célébrer une fête en son honneur. Comme la nature peut donner à la fois la chaleur et la pluie, même dans le royaume de paix, il a fait pour Sion un abri pour ces conditions aussi (versets 6).

Ésaïe 4 termine une partie qui commence par une sombre description de la condition pécheresse et corrompu du peuple, entraînant le jugement de l’Éternel. Ensuite, notre regard est tourné vers la gloire du germe de l’Éternel en qui se trouve toute espérance. Ainsi se termine cette partie. Nous verrons plus souvent un tel développement dans la description.

Lis la suite dans Ésaïe 5

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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