Chapitre
Introduction
Avant-propos
Les ‘petits prophètes’, dont Osée est le premier, ne font pas partie des livres préférés de la Bible pour la plupart des lecteurs. Pour moi aussi, ils ont longtemps occupé la place qui ils ont dans l’Ancien Testament : à la fin. Le fait qu’ils se trouvent à la fin n’a rien à voir avec leur importance par rapport aux livres bibliques qui les précèdent. Ils ont été placés à la fin parce que c’est là qu’ils ont leur place d’un point de vue historique. c.
Le fait qu’ils se trouvent à la fin de mon étude de la Bible est lié au fait que je ne savais pas comment les lire et quelle utilité j’en tirerais. Quand on m’a demandé de donner des lectures sur Osée, je n’ai pas eu à réfléchir longtemps. Cela m’a en effet donné l’occasion de retirer ce livre biblique de sa place à la fin et de le placer au premier plan de mon étude de la sainte Écriture.
Ce que j’ai pu découvrir sur Osée et partager à travers ces lectures, je l’ai développé dans ce commentaire afin de le partager avec le lecteur. J’espère et je prie pour que le lecteur reçoive autant de bénédictions que moi en étudiant ce livre biblique. Que son effet se manifeste dans nos vies sous l’action puissante de l’Esprit de Dieu, à la gloire du Seigneur Jésus.
Ger de Koning
Middelburg, octobre 2001 ; révisé en octobre 2020 ; traduit décembre 2025
Les petits prophètes
Les douze livres bibliques appelés ‘les petits prophètes’ sont peut-être les livres bibliques les moins lus et donc aussi les moins connus des chrétiens. Mais ces ‘petits prophètes’ font aussi partie des Écritures inspirées, dont nous lisons : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (2Tim 3:16-17). Pour les prophètes, et donc aussi pour les ‘petits prophètes’, la parole suivante s’applique tout particulièrement : « Sachant tout d’abord qu’aucune prophétie de l’Écriture ne s’interprète elle-même » (2Pie 1:20). Cela signifie que nous avons besoin de tous les prophètes et de tous les livres de la Bible pour pouvoir comparer l’Écriture avec l’Écriture.
Ils sont appelés ‘petits prophètes’ en raison de la brièveté de leurs écrits par rapport à ceux de prophètes tels qu’Ésaïe et Jérémie. Nous pouvons appeler ces derniers ‘grands prophètes’, car leurs livres sont beaucoup plus volumineux. Mais cela ne change rien à l’autorité dont leurs paroles sont revêtues. Que ce soit pour Ésaïe et Jérémie ou pour Osée, Joël, Amos, Abdias et les huit autres « petits » prophètes de la Bible, le contenu est revêtu de la même autorité divine. C’est pourquoi il est bon et nécessaire que les chrétiens écoutent aussi le message de ces douze ‘petits prophètes’.
La raison pour laquelle les douze petits prophètes sont classés comme nous les trouvons dans la Bible n’est pas claire. Ils ne sont pas classés par ordre chronologique. Nous pouvons toutefois établir une classification générale en fonction des périodes durant lesquelles ils ont prophétisé. Les prophètes Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée et Nahum ont prophétisé à l’époque de l’empire assyrien. Habakuk et Sophonie ont prophétisé à l’époque de l’ascension de Babylone en tant que puissance mondiale. La troisième période est celle qui a suivi la captivité babylonienne. À cette époque, les prophètes Aggée, Zacharie et Malachie ont prophétisé.
Osée a un message d’actualité
Ce que Dieu a à dire à son peuple terrestre par l’intermédiaire de ces douze prophètes s’adresse tout aussi clairement à son peuple céleste aujourd’hui. La question est toutefois de savoir si nous voulons encore écouter ce que Dieu a à dire. Nous verrons à quel point le message d’Osée est actuel pour les chrétiens d’aujourd’hui. Le chrétien est toute personne qui se dit chrétienne, toute personne qui se considère comme faisant partie du peuple de Dieu. Tout comme Osée s’adresse très directement au peuple terrestre de Dieu, nous pouvons écouter Osée dans un sens spirituel. Nous trouverons la réponse à la question : quel est son message pour le peuple de Dieu à notre époque ?
La personne d’Osée
Avant d’écouter « la parole de l’Éternel qui vint à Osée » (Osé 1:1), il est bon de noter d’abord quelques choses sur la personne d’Osée, sur Osée en tant que prophète et sur la situation dans laquelle se trouve Israël au moment de sa prédication. Dans ce contexte, nombre de ses déclarations nous apparaîtront plus clairement.
Le nom Osée signifie ‘sauveur’, ‘libérateur’. Ce nom exprime immédiatement l’intention de Dieu à travers la prédication de ce prophète. Il veut sauver son peuple du pouvoir du péché. Son nom rappelle le nom ‘Jésus’. Joseph apprend qu’il doit donner au Fils que Marie enfantera le nom de « Jésus », avec l’explication : « Car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Mt 1:21). C’est dans ce but que le Seigneur Jésus est venu sur la terre. Lorsque Dieu envoie quelqu’un, à l’humanité en général ou à son peuple en particulier, Il le fait toujours dans le but du bien-être de cet homme et de son peuple.
Ce que nous savons aussi d’Osée, c’est qu’il est « le fils de Beéri » (Osé 1:1). Le nom Beéri signifie « ma source ». Cela ne nous dit-il pas quelque chose sur la source à laquelle Osée est connecté ? Il ne puise pas la force pour son ministère dans ses propres capacités, mais en Dieu. Dieu est sa source, c’est en Lui qu’il puise ce dont il a besoin pour accomplir la mission qui lui a été confiée. D’ailleurs, avec moins, il n’aurait jamais pu accomplir son ministère. On ne sait pas grand-chose d’autre sur la personne d’Osée.
Un prophète signale le péché
Ce qui importe chez un prophète, ce n’est pas tant qui il est, mais quel est le message qu’il apporte. Sa personne doit en quelque sorte se cacher derrière son message. Les prophètes ne sont généralement pas très appréciés du peuple. En effet, ils apparaissent généralement sur scène lorsque quelque chose ne va pas parmi le peuple de Dieu. Ils interpellent alors le peuple. Malheureusement, il s’avère que le peuple dans son ensemble n’est pas réceptif à la voix et au cœur de Dieu, interprétés par les prophètes.
Dieu, qui veut que le peuple confesse ses péchés et revienne à Lui, est rejeté. Cela se voit clairement dans le sort qu’ont subi de nombreux prophètes. Le Seigneur Jésus dit dans sa complainte sur Jérusalem : « Jérusalem, Jérusalem, la [ville] qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Mt 23:37).
Le peuple est aveugle au fait que Dieu, dans son amour, lui envoie des prophètes. Il le fait parce qu’une vie dans le péché, tournant le dos à Dieu, ne rend jamais heureux. Si le peuple de Dieu est coupable d’idolâtrie et d’autres péchés, les prophètes parlent au nom de Dieu au cœur et à la conscience du peuple. Ils avertissent du jugement que Dieu doit faire venir.
C’est pourquoi un prophète est souvent considéré comme un perturbateur, quelqu’un qui provoque l’irritation, un pessimiste. Ainsi, Achab qualifie le prophète Élie de « celui qui trouble Israël » (1Roi 18:17). Par son comportement méchant, Achab a provoqué le jugement de Dieu sur Israël et il en rend Élie responsable. Nous avons aussi parfois tendance à rejeter la responsabilité des malheurs qui nous frappent sur les autres, en particulier sur ceux qui nous font remarquer notre comportement pécheresse.
Un prophète annonce aussi la bénédiction
Mais les prophètes ne parlent pas seulement de jugement. Le jugement est généralement destiné à la masse du peuple qui refuse de se repentir. Les prophètes parlent aussi de bénédiction pour chaque seule personne qui écoute la parole de Dieu. Cette promesse de bénédiction est un encouragement pour tous ceux qui, au milieu d’une foule infidèle, veulent rester fidèles à Dieu et vivre selon sa volonté telle qu’Il la révèle dans sa Parole.
Il y a une différence entre un prophète comme Osée et des prophètes comme Élie et Élisée. Il n’y a pas de livre d’Élie et d’Élisée dans la Bible, mais il y en a un d’Osée. La prédication d’Élie et d’Élisée concerne la situation de leur époque et, dans cette perspective, ils annoncent le jugement et la bénédiction. Leurs prophéties ne s’accomplissent pas dans un avenir lointain. Ils n’ont pas prophétisé en vue d’un rétablissement d’Israël en lien avec la venue du Messie. C’est précisément le cas des prophètes dont nous avons un livre dans la Bible.
Les prophètes qui ont écrit font toujours référence à la personne de Christ et à l’établissement de son royaume. Ce royaume, appelé le royaume millénaire de paix, est encore à venir. Nous trouverons chez Osée plusieurs références à cette époque et à ce royaume.
L’époque à laquelle vit Osée
L’époque à laquelle vit Osée n’est pas une époque de pauvreté et de famine, mais une époque de grande prospérité et d’abondance. Cela ne facilite pas sa prédication. Essaye de prêcher le jugement quand tout va bien pour les gens. De plus, s’ils vont à l’église, ils seront encore plus convaincus qu’ils sont des personnes très fidèles. Ils raisonnent ainsi : ‘Si nous menions une vie mauvaise et pécheresse, nous ne serions certainement pas aussi bien lotis.’
À l’époque où Osée prophétise, rien n’indique que le jugement est imminent. Jéroboam II – à distinguer de Jéroboam Ier, le premier roi des dix tribus après la division d’Israël en deux et dix tribus (1Roi 12:20) – règne de 793 à 753 av. J.-C. Dieu a mis Jéroboam au pouvoir parce qu’il a pitié de la misère dans laquelle se trouve le peuple à son époque (2Roi 14:25-27).
Avant que Jéroboam ne devienne roi, la situation en Israël est critique. Sous le règne de son grand-père Joakhaz, le peuple est poussé au bord du gouffre par les Syriens (2Roi 13:7). Il ne reste qu’une fraction de la puissance et de la gloire passées d’Israël. Sous Joas, le père de Jéroboam, Israël se relève quelque peu (2Roi 13:25). Sous Jéroboam, cette reprise se poursuit et il conduit le pays à une grande prospérité.
Une période de prospérité
C’est pendant cette période de prospérité – que tu peux qualifier d’âge d’or – qu’Osée prêche. Jéroboam en est alors à la deuxième partie de son règne. À cette époque, les gens profitent de tout le confort et des plaisirs que leur procure la prospérité, sans avoir eu à se battre pour cela. Ils savent seulement, par les récits, qu’il y a eu des combats, des défaites et que Israël a été opprimé. La prospérité et l’abondance dont ils jouissent leur ont été données sur un plateau.
Il est bien connu que la prospérité conduit rarement à un comportement qui plaît à Dieu. Au contraire, elle incite plutôt à oublier Dieu, surtout lorsque l’on n’a pas eu à faire d’efforts pour l’obtenir. Ce phénomène est appelé ‘la maladie de la troisième génération’. Cette ‘maladie’ se développe ainsi : la première génération acquiert, la deuxième génération hérite, la troisième génération détruit.
La première génération a travaillé dur pour acquérir sa prospérité. La deuxième génération a hérité de cette prospérité sans trop d’efforts. Cette prospérité est encore appréciée, car cette génération reconnaît les efforts qu’elle a coûtés et en est (généralement) reconnaissante. La troisième génération, cependant, n’a aucun lien avec l’acquisition de la prospérité et cela ne signifie rien pour elle, elle n’apprécie pas ce qu’elle possède.
Recevoir des bénédictions ou se battre pour les obtenir
Cela s’applique littéralement à l’époque dans laquelle nous vivons. J’écris ces lignes au début du 21ème siècle. Mes parents ont vécu la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945). Après la guerre, ils ont dû s’investir dans la reconstruction des Pays-Bas. Cela leur a demandé beaucoup d’efforts. J’ai entendu leurs récits sur la tribulation et la pauvreté, mais je n’y ai pas participé. Je suis né juste après la guerre et j’ai grandi à une époque où l’on pouvait à nouveau acheter suffisamment de choses et où les moyens d’acheter étaient aussi disponibles. Mais, il fallait faire attention. Tu ne pouvais pas acheter tout ce que tu voulais.
Nos enfants, cependant, nés dans les années 70 et après, ont grandi dans l’opulence et la prospérité. Ils sont de plus en plus entourés de luxe et de choses qui rendent la vie agréable et facile. Tout leur est donné. Mais le monde est-il meilleur aujourd’hui ? Les jeunes d’aujourd’hui sont-ils plus heureux ? Y a-t-il une demande pour Dieu ? De plus en plus de jeunes se retrouvent coincés dans une société qui ne s’intéresse à eux que dans la mesure où elle peut s’enrichir grâce à eux.
Ce qui vaut dans le domaine social s’applique aussi au domaine spirituel. Il y a des chrétiens qui se sentent riches de leur connaissance des bénédictions spirituelles. Ils ont beaucoup entendu parler du Seigneur Jésus, on lit la Bible à la maison, ils assistent à des réunions où l’on parle de Lui. Pourtant, tout cela n’a aucun effet sur leur vie. Au contraire, il semble que leur connaissance de ces bénédictions spirituelles les rende nonchalants et indifférents. Après tout, ils savent comment tout fonctionne, n’est-ce pas ? Mais il n’est pas question d’une véritable relation avec Dieu et d’une vie qui témoigne de la gratitude envers Dieu.
Malgré toute la prospérité extérieure, Dieu révèle par Osée la situation réelle de son peuple terrestre. Par l’intermédiaire de ce prophète, Il veut aussi révéler la situation réelle de son peuple céleste, l’église.
Durée de la prédication
Comme déjà mentionné, la tâche d’Osée n’est pas facile. Il est clairement à contre-courant. Avec Amos et Michée, il a dénoncé le déclin total d’Israël, les dix tribus, et annoncé le jugement de tout le peuple. Amos a été envoyé par Dieu comme prophète auprès des dix tribus pendant la première partie du règne de Jéroboam II. Il est le précurseur d’Osée. Mais personne n’a écouté Amos. C’est maintenant au tour d’Osée.
Le fait que la prédication d’Amos n’ait guère donné de résultats ne facilite pas aussi la tâche d’Osée. Pourtant, il s’y attelle courageusement et prophétise contre le mal de son époque. Par l’intermédiaire d’Osée, Dieu envoie l’un de ses derniers avertissements à son peuple. C’est pourquoi Osée insiste avec tant de force sur la gravité du péché du peuple et annonce le jugement qui s’abattra certainement sur lui s’il ne l’écoute pas. Si le peuple ne répond pas à son appel, ce sera la fin de la nation.
La période d’activité d’Osée s’étend sur plus de 50 ans. Pendant tout ce temps, il est témoin de la rébellion d’Israël contre Dieu. Il aime son peuple et c’est pourquoi leur situation lui brise le cœur. La longue période pendant laquelle Osée prophétise nous montre à quel point Dieu est patient. Dans Osée, Il donne à son peuple une dernière chance de revenir vers Lui. Il est possible qu’Osée ait même assisté à la déportation des dix tribus sous le règne du dernier roi d’Israël, son homonyme Osée. Cette déportation a eu lieu en 722 av. J.-C. Il a continué à avertir le peuple jusqu’à la fin.
Comment Osée prêche
Dans les quatorze chapitres que compte son livre biblique, Osée exhorte le peuple, l’avertit et le réprimande parce qu’il s’est égaré de l’Éternel. Il s’adresse au peuple par des exemples et un langage puissant. Il ne le fait pas avec arrogance, mais comme quelqu’un qui appartient à ce peuple. Ses paroles le touchent lui-même, elles le percent comme une épée. D’où la douleur de son cœur qui transparaît à chaque fois dans sa prophétie, en particulier en Osée 4-10.
Son style est extrêmement puissant et plein de transitions soudaines. Il passe sans transition des menaces aux promesses, d’une brève parole de bénédiction à une scène de carnage, des faveurs accordées dans le passé aux douleurs de l’enfantement qui s’abattront soudainement sur Éphraïm. Il parle ainsi parce que le jugement est imminent.
Il est pressé de dire tout ce qui peut contribuer à la conversion du peuple. Il change parfois de sujet si rapidement et si brusquement qu’il vaut mieux parler dans ces cas-là de déclarations plutôt que de discours. Cependant, outre le jugement, il montre aussi à plusieurs reprises comment Dieu finira par agir avec miséricorde envers le peuple et changera son destin.
La région où Osée prophétise
La région où Osée prêche est celle des dix tribus. Il semble qu’il appartienne lui-même aux dix tribus, car il parle de « notre roi » (Osé 7:5), indiquant ainsi qu’il ne fait qu’un avec le peuple auquel il s’adresse. Osée s’adresse à Israël et à Éphraïm. Éphraïm est la tribu principale des dix tribus. Il joue le rôle principal dans l’infidélité du peuple. Osée parle aussi occasionnellement de Juda (Osé 4:15 ; 5:5), mais s’adresse rarement à Juda. Osée s’adresse à Israël (ou Éphraïm). Les noms Israël et Éphraïm sont mentionnés ensemble près de 80 fois, ceux de Juda seulement quinze fois.
La structure du livre
La structure du livre est assez simple. Il comporte trois parties :
1. Osée 1-3. Nous y découvrons comment Israël se comporte et ce que Dieu doit faire à cause de cela avec ce peuple. Nous y trouvons aussi le dessein de Dieu concernant Israël et ses voies avec eux, comment Il accomplira son plan avec eux, malgré l’attitude du peuple. Chacun de ces chapitres se termine donc par la bénédiction que Dieu a finalement pour le peuple.
2. Osée 4-13. On y trouve les exhortations que le prophète adresse au peuple au nom de l’Éternel.
3. Osée 14. Nous entendons ici l’appel du prophète au peuple à se repentir et comment le peuple y obéira. Cette conversion aura lieu au temps de la fin. Le résultat de la conversion est décrit.
Ce que le livre d’Osée doit susciter en nous
Avant d’écouter « la parole de l’Éternel qui vint à Osée » (Osé 1:1), encore une remarque. Il est possible de tirer pleinement profit de ce que Dieu a à nous dire à travers le ministère d’Osée. Cela se produit surtout lorsque, en étudiant ce livre de la Bible, nous sommes saisis par la peur intense et les sentiments violents qui remplissent le cœur de cet homme de Dieu à cause de
1. l’amour pour son peuple et
2. la douleur qu’il sait infligée à Dieu par leur infidélité.
Si la parole de Dieu peut ainsi nous traverser et prendre possession de nous, nous partageons les sentiments de Dieu à l’égard des choses qui nous entourent dans le monde en général et de ce qui se passe dans la chrétienté en particulier. Cette attitude donne au Saint Esprit toute latitude pour accomplir son œuvre formatrice en nous. Son effet sera visible dans notre vie, pour le bien de notre entourage et surtout pour la joie et la gloire de Dieu.