Ésaïe

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Ésaïe 38

Le Saint d'Israël

Introduction 1 - 3 Maladie et prière d’Ézéchias 4 - 8 Promesse de guérison et de délivrance 9 - 20 Chant de louange d’Ézéchias 21 - 22 Remède et signe

Introduction

L’histoire personnelle d’Ézéchias dans ce chapitre complète la préfiguration du rétablissement d’Israël dans les deux chapitres précédents. Ces deux chapitres traitent du rétablissement extérieur, tandis que celui-ci traite du rétablissement intérieur, spirituel.

1 - 3 Maladie et prière d’Ézéchias

1 En ces jours-là, Ézéchias fut atteint d’une maladie mortelle ; Ésaïe le prophète, fils d’Amots, vint vers lui, et lui dit : – Ainsi dit l’Éternel : Donne des ordres pour ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras pas. 2 Ézéchias tourna son visage contre la muraille et pria l’Éternel. 3 Il dit : – Hélas, Éternel ! souviens-toi, je te prie, que j’ai marché devant toi en vérité et avec un cœur parfait, et que j’ai fait ce qui est bon à tes yeux. Et Ézéchias versa beaucoup de larmes.

Au moment où le roi d’Assyrie envahit Juda et assiège Jérusalem, Ézéchias tombe gravement malade (verset 1). Ésaïe doit même lui annoncer qu’il va mourir et qu’il doit régler certaines choses pour sa maison en vue de sa mort. Il doit rédiger son testament. Alors Ézéchias détourne son visage de tout ce qui pourrait le distraire – aussi personne ne doit voir son visage – et s’abandonne à la prière (verset 2).

En pleurant amèrement, ce qui montre sa grande douleur, il dit à l’Éternel que son cœur et ses actions ont toujours été entièrement tournés vers Lui (verset 3). Il souhaite tellement continuer à vivre. Il est sot de penser que les hommes ne pleurent pas. Une douleur intense ne doit pas être réprimée, mais peut être exprimée devant le Seigneur (Lam 2:19).

Pour l’Israélite, le désir de rester en vie est tout à fait justifié. Après tout, la fidélité lui promet une longue vie. Ézéchias a été fidèle. Le fait de devoir mourir a quelque chose de la colère de Dieu. Il n’est pas encore si vieux, ici il a environ 40 ans. De plus, la situation du pays est mauvaise et il n’a pas d’héritier au trône. Bien que sa prière ne contienne pas de demande claire de prolongation de sa vie, l’Éternel sait ce qui occupe le cœur d’Ézéchias.

Prophétiquement, il s’agit de l’œuvre que Dieu accomplira dans le cœur du reste fidèle à l’avenir. Eux aussi seront sauvés de la mort qui les menace en raison du danger extérieur, les Assyriens, et du danger intérieur, la Bête et l’Antichrist. L’Éternel permet cela afin d’apprendre au reste fidèle à prier en confessant ses péchés, comme les frères de Joseph en prison et comme les dix jours précédant le jour des propitiations sont aussi marqués par la confession des péchés. Cette confession est nécessaire en raison des deux grands péchés d’Israël : le rejet du Messie et l’idolâtrie, c’est-à-dire l’acceptation de l’Antichrist.

4 - 8 Promesse de guérison et de délivrance

4 La parole de l’Éternel vint à Ésaïe, disant : 5 – Va, et dis à Ézéchias : Ainsi dit l’Éternel, Dieu de David, ton père : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes ; voici, j’ajouterai 15 années à tes jours, 6 je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assyrie et je protégerai cette ville. 7 Ceci en sera le signe pour toi de la part de l’Éternel, car l’Éternel accomplira cette parole qu’il a prononcée : 8 Voici, je ferai reculer de dix degrés en arrière, avec le soleil, l’ombre des degrés qui est descendue sur le cadran d’Achaz. Et le soleil recula sur le cadran de dix degrés, qu’il venait de descendre.

Ésaïe peut transmettre à Ézéchias la réponse de l’Éternel à sa prière (verset 4). C’est une réponse de grâce (verset 5). L’Éternel ne dit rien au sujet de la fidélité et du cœur sincère sur lesquels Ézéchias a fait appel. Il n’y a pas non plus de reproche. L’Éternel répond en tant que « l’Éternel, Dieu de David, ton père  ». Toute miséricorde envers ceux qui font appel à Lui est fondée sur le Seigneur Jésus, le vrai David.

La référence à l’Éternel comme Dieu de David rappelle la promesse que la lignée de David ne s’éteindra jamais. À ce moment-là, Ézéchias n’a pas encore de fils pour lui succéder. Manassé ne naîtra que trois ans plus tard. La promesse de Dieu annonçant la mort et, pour ainsi dire, la résurrection d’Ézéchias, dont parle le troisième jour (2Roi 20:5 ; Osé 6:2), illustre magnifiquement la manière dont Dieu va bientôt rétablir Israël. Ce sera la vie d’entre les morts (Rom 11:15), la résurrection de leurs morts, le corps mort se relèvera (Ésa 26:19 ; Ézé 37:1-14 ; Dan 12:1-3).

Dieu fait aussi savoir à Ézéchias qu’Il a vu ses larmes (verset 5). Il les recueille même et les note dans son registre, sa bibliothèque divine (Psa 56:9). Il ne les note pas parce qu’Il pourrait les oublier, mais pour nous montrer à quel point elles sont importantes pour Lui.

Ézéchias reçoit 15 années supplémentaires. L’Éternel confirme aussi la promesse que le roi d’Assyrie ne s’emparera pas de la ville (verset 6). Il apparaît ici que la maladie d’Ézéchias, sa prière et la réponse à celle-ci précèdent chronologiquement la délivrance de Jérusalem décrite dans le chapitre précédent. Le Saint Esprit fait donc ici référence à l’ordre moral et non à l’ordre historique.

Ézéchias demande un signe à l’Éternel, contrairement à Achaz (Ésa 7:10-14). Achaz a refusé de croire, Ézéchias souhaite faire confiance à l’Éternel. L’Éternel promet un signe comme preuve qu’Il fera ce qu’Il a dit (verset 7). Ce signe consiste en une intervention dans le cours de la nature (verset 8 ; cf. Jos 10:12-13a). Tout comme le recul du soleil va à l’encontre des lois naturelles données par Dieu, l’Éternel guérira la maladie d’Ézéchias contre la nature. La guérison d’Ézéchias est liée à la puissance de Dieu sur le soleil. Le soleil est l’image d’un souverain. Les souverains doivent s’écarter lorsque l’Éternel prend la défense de son peuple, son reste. Dieu triomphe de la maladie d’Ézéchias et aussi des souverains qui ont fait souffrir son peuple.

En faisant reculer le soleil, l’Éternel prolonge la journée au-delà de sa durée normale. Aussi merveilleuse que soit cette intervention, aussi merveilleux sera le prolongement de la vie d’Ézéchias. Pour rendre ce signe visible, l’Éternel utilise le cadran d’Achaz, le roi idolâtre et méchant, qui a fait de ce cadran un objet idolâtre. Le cadran indique que le temps avance vers le jugement. Par la puissance de Dieu, le cadran montre clairement qu’Il prolonge le temps de la grâce, reportant ainsi le jugement, et que la grâce l’emporte sur le jugement.

9 - 20 Chant de louange d’Ézéchias

9 Écrit d’Ézéchias, roi de Juda, quand, ayant été malade, il fut rétabli de sa maladie. 10 – Moi, je disais : Au méridien de mes jours j’irai dans les portes du shéol ; je suis privé du reste de mes années. 11 Je disais : Je ne verrai pas Yah, Yah dans la terre des vivants ! Avec les habitants du lieu où tout a cessé, je ne contemplerai plus l’homme. 12 Le temps de mon [existence] s’en est allé, et il est transporté loin de moi comme une tente de berger. J’ai, comme le tisserand, coupé ma vie ; … il me séparera du métier à tisser ; du jour à la nuit, tu en auras fini avec moi. 13 J’ai possédé mon âme jusqu’au matin ; … comme un lion, ainsi il me brisait tous les os. Du jour à la nuit, tu en auras fini avec moi ! … 14 Comme une hirondelle, comme une grue, ainsi je grommelais, je gémissais comme une colombe ; mes yeux se sont consumés [en regardant] en haut. Seigneur, je suis opprimé ; porte-toi garant pour moi. 15 Que dirai-je ? Il m’a parlé, et lui-même a agi. J’irai doucement, toutes mes années, dans l’amertume de mon âme. 16 Seigneur, par ces choses on vit, et en toutes ces choses est la vie de mon esprit. Tu m’as rendu la santé et tu m’as fait vivre. 17 Voici, au lieu de la paix j’avais amertume sur amertume ; mais toi, tu as aimé mon âme, [la retirant] de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. 18 Car ce n’est pas le shéol qui te louera, [ni] la mort qui te célébrera ; ceux qui descendent dans la fosse ne s’attendent plus à ta vérité. 19 Le vivant, le vivant est celui qui te louera, comme moi aujourd’hui ; le père fera connaître aux fils ta vérité. 20 L’Éternel a voulu me sauver ! Et nous jouerons de mes instruments à cordes tous les jours de notre vie, dans la maison de l’Éternel.

Comme déjà mentionné, la partie historique d’Ésaïe 36-39 se retrouve aussi en 2 Rois 18-20 et 2 Chroniques 32. La partie ci-dessus fait exception. Cela montre clairement que la première signification de cette partie n’est pas pratique, mais prophétique. Il est écrit comme un psaume d’action de grâces, mais avec la structure d’une complainte. C’est un cantique funèbre qui est soudainement devenu un cantique de naissance et de vie. Il se compose aussi de deux parties :

1. Une supplication à cause de la maladie et de la souffrance d’Ézéchias (versets 10-14).
2. Un cantique de louange à cause de la guérison et de la nouvelle vie d’Ézéchias (versets 15-20).

Ézéchias subit sa maladie et sa guérison comme venant de la main de l’Éternel. Cela l’a conduit à des exercices profonds. Il ressent le besoin d’écrire ces exercices (verset 9). Nous reconnaissons ici beaucoup de ce que nous lisons dans le livre des Psaumes au sujet des sentiments du reste qui est dans une grande détresse. C’est l’esprit de Christ qui s’unit au reste et qui agit également en Ézéchias. La souffrance d’Ézéchias est aussi la souffrance du reste dans la grande tribulation, dont ils reconnaissent qu’elle leur est infligée à cause de leurs péchés.

En tant que fils de David, Ézéchias est aussi une image du Seigneur Jésus. Ce qu’il vit ici est aussi une image de ce que le Seigneur Jésus a enduré. Il a goûté la souffrance de la mort (Héb 2:9), non pas pour ses propres péchés, mais pour ceux de son peuple. Il a supplié d’être délivré de la mort et en a été délivré (Héb 5:7). Il a obtenu une prolongation de vie, non seulement de 15 ans, mais pour l’éternité (Héb 7:17).

Au verset 10, la mort est présentée comme ayant des portes par lesquelles l’homme entre (cf. Job 38:17 ; Psa 9:14). Dans sa maladie, Ézéchias se voit confronté à la mort dans la force de sa vie, ce qui l’empêche d’accomplir ses années. Cela correspond aux sentiments du Seigneur Jésus qui ont été décrits de manière prophétique (Psa 102:24-25a ; cf. Lc 23:31). « À la moitié de mes jours » signifie littéralement « à l’équilibre de mes jours ». L’équilibre signifie à mi-chemin. Cela est vrai pour Ézéchias, pour le Seigneur Jésus, mais aussi pour le peuple d’Israël.

Dans sa maladie, il pense avec douleur que cela signifie la fin de sa communion avec l’Éternel et avec les hommes (verset 11). Il ne pourra plus se rendre au temple (Psa 27:4). Il sent comment, à cause de sa maladie, son corps, sa « tente », est détruit et arraché (verset 12 ; cf. 2Cor 5:1 ; 2Pie 1:13-14) Il compare l’Éternel à un tisserand. Tout comme un tisserand enroule le tissu (cf. Ésa 22:17-18a) parce que le tissage est terminé, Ézéchias considère que sa vie est terminée. Il renforce cette idée en parlant de ‘couper’ le tissu de l’arbre à tisser.

Il se sent abandonné par l’Éternel aux affres de la mort sans pouvoir trouver le repos (verset 13). Il ressent aussi cela comme quelque chose qui lui arrive soudainement. À la fin du verset 12 et du verset 13, il dit : « Du jour à la nuit, tu en auras fini avec moi. » Il semble ainsi faire référence à un changement soudain et dramatique dans sa situation : le matin, il est encore en parfaite santé, le soir, il est mort.

Dans une autre image, il voit l’Éternel comme un lion qui brise tous ses os. Il vit cette action de l’Éternel comme si durement qu’il répète qu’il en ressent la douleur jour et nuit. Il n’en est pas libéré une seule seconde. Il n’a plus la force de crier. Sa voix s’est affaiblie qu’elle ressemble désormais au gazouillis d’une hirondelle et le roucoulement d’une colombe (verset 14).

Ce n’est pas sans raison qu’Ézéchias se compare à ces oiseaux. Ce sont des oiseaux qui symbolisent d’une manière particulière la présence de l’Éternel (Psa 84:4 ; Mc 1:10). Il aspire à la proximité de l’Éternel, mais il ressent de la distance et du rejet. Ses yeux languissants se tournent vers le ciel, tandis qu’il exprime sa crainte à l’Éternel et Lui demande s’il ne pourrait pas se porter garant pour lui (Job 17:3a) afin qu’il ne soit pas livré au royaume des morts.

Maintenant qu’il a exprimé les sentiments qu’il a éprouvés pendant sa maladie, qu’il les a en quelque sorte revécus et qu’il est guéri, il ne sait plus quoi dire (verset 15). Après tout, l’Éternel a dit qu’il mourrait et aussi qu’il guérirait. Il s’est rétabli et, après cette épreuve douloureuse de son âme, il pourra encore vivre pendant de nombreuses années.

Il vit par l’action de l’Éternel à son égard (verset 16). Ce qu’il a reçu de l’Éternel lui a redonné sa force spirituelle. Cela n’est pas seulement dû au fait et au moment de la guérison, mais aussi au moment où l’Éternel lui a fait cette promesse. Le dicton ‘l’espoir fait vivre’ est vrai pour tous ceux qui continuent à croire que Dieu tiendra toutes ses promesses.

Un changement extraordinaire s’est produit. L’épreuve amère s’est transformée en salut (verset 17). Le salut est d’autant plus grand parce que l’épreuve a été si grande et si amère. Ézéchias sait qu’il a été proche du tombeau, du moment où sa vie y entrerait. Cela n’a rien à voir avec la fin totale de l’existence. Il s’agit de disparaître de la scène mondiale. Il allait disparaître dans le tombeau et ne plus être vu. Il semblerait qu’il n’existe plus, mais l’Éternel l’a sauvé de ce sort.

Il y voit la preuve que l’Éternel a jeté tous ses péchés derrière son dos (cf. Mic 7:19). Si Ézéchias était mort, il n’aurait plus pu louer l’Éternel sur la terre (verset 18). Il ne sait pas encore que les croyants décédés vivent en présence du Seigneur Jésus (Lc 23:43). Et Paul aspire même à partir pour jouir de la communion parfaite avec Lui (Php 1:23).

Les croyants de l’Ancien Testament espéraient qu’ils ressusciteraient un jour et jouiraient de la bénédiction de la communion avec l’Éternel (Job 19:25-27 ; Psa 17:15). Pour Ézéchias, louer l’Éternel est lié à la vie sur la terre (verset 19). C’est ce qu’il veut aussi transmettre à ses enfants, à la génération suivante (Psa 22:31-32 ; 71:18). Un père est quelqu’un qui parle à ses enfants de la fidélité de l’Éternel.

Bien qu’en tant que croyants du Nouveau Testament, c’est-à-dire en tant que membres de l’église, nous ne soyons pas liés à la terre mais au ciel, notre vie sur la terre doit aussi avoir cette grande caractéristique : être un cantique de louange continuelle à la gloire du Seigneur Jésus (Héb 13:15 ; 1Pie 2:5). Nous pouvons commencer sur la terre quelque chose que nous poursuivrons pour l’éternité, à savoir « adorer le Père en esprit et en vérité » (Jn 4:23). Transmettons cela aux générations suivantes, jusqu’à ce que le Seigneur vienne nous chercher.

Au verset 20, Ézéchias revient au moment où Ésaïe lui annonce, au nom de l’Éternel, qu’il va guérir. Ézéchias en est si heureux qu’il fait participer tout son peuple – comme l’indique le mot « nous » – à cette joie. Le lieu où cette joie s’exprime est la maison de l’Éternel. Il ne s’agit aussi pas d’une expression éphémère, mais d’une expression qui sera présente « tous les jours de notre vie ».

21 - 22 Remède et signe

21 Ésaïe avait dit : “Qu’on prenne une masse de figues, et qu’on la mette comme emplâtre sur l’ulcère ; et il se rétablira.” 22 Ézéchias avait dit : “Quel est le signe que je monterai à la maison de l’Éternel ?”

Ézéchias a prié pour sa guérison et Ésaïe lui a annoncé que sa prière avait été exaucée. Ésaïe n’a pas lancé de campagne de guérison par la prière pour encadrer de manière ostentatoire la guérison déjà promise. Il a utilisé pour la guérison un remède connu pour ses vertus curatives (verset 21). Ézéchias souffrait d’un ulcère malin, et on suppose que le gâteau de figues a attiré le poison qui se trouvait dans le corps. Quoi qu’il en soit, la guérison s’est produite grâce au pouvoir que l’Éternel a donné à cette masse de figues.

La promesse de guérison n’a pas été crue sans réserve par Ézéchias, mais a révélé une certaine faiblesse dans sa foi. Il a certes reçu la promesse qu’il guérirait et le remède lui a été appliqué, mais il a aussi demandé si un signe pouvait lui être donné (verset 22). La raison pour laquelle il voulait guérir témoigne de son amour pour l’Éternel. Il voulait guérir afin de pouvoir de monter à la maison de l’Éternel.

Lis la suite dans Ésaïe 39

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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