Jérémie

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Jérémie 38

Le Dieu exalté

1 - 4 Jérémie accusé 5 - 6 Jérémie dans la fosse 7 - 13 Libération de Jérémie 14 - 23 Conversation entre Sédécias et Jérémie 24 - 28 Questions des princes

1 - 4 Jérémie accusé

1 Et Shephatia, fils de Matthan, et Guedalia, fils de Pashkhur, et Jucal, fils de Shélémia, et Pashkhur, fils de Malkija, entendirent les paroles que Jérémie disait à tout le peuple, disant : 2 – Ainsi dit l’Éternel : Celui qui demeurera dans cette ville mourra par l’épée, par la famine, ou par la peste ; et celui qui sortira vers les Chaldéens vivra, et aura sa vie pour butin et vivra. 3 Ainsi dit l’Éternel : Cette ville sera livrée certainement en la main de l’armée du roi de Babylone, et il la prendra. 4 Et les princes dirent au roi : – Qu’on fasse donc mourir cet homme ! car pourquoi rend-il faibles les mains des hommes de guerre qui restent encore dans cette ville, et les mains de tout le peuple, en leur parlant selon ces paroles ? car cet homme ne cherche pas la prospérité de ce peuple, mais le mal.

Jérémie, qui est maintenant un vieil homme, est emprisonné, mais il continue à prêcher la parole de l’Éternel (verset 1). Parmi ceux qui l’entendent et s’en indignent, se trouve Pashkhur, que nous avons peut-être déjà rencontré (Jér 20:1-6 ; 21:1). Le message de Jérémie est inchangé et dit sans détour que ceux qui resteront dans la ville mourront, et que ceux qui se rendront resteront en vie (verset 2). Il présente le chemin de la mort et celui de la vie. En effet, la ville sera prise par le roi de Babylone (verset 3).

Cette parole ne plaît pas à ces princes (verset 4). Ils trouvent que les paroles de Jérémie ont un effet très démotivant sur les soldats. Il est clair, disent-ils, que Jérémie, par ses sermons, ne cherche pas le bien-être du peuple, mais son malheur. Ils se présentent comme les véritables patriotes, tandis qu’ils dépeignent Jérémie comme quelqu’un qui collabore avec l’ennemi. C’est ainsi que l’on a souvent raisonné à propos des hommes qui ont apporté la parole de Dieu lorsque cette Parole ne plaisait pas à ceux qui l’entendaient.

Les chrétiens mondains comprennent si peu que le véritable amour pour le peuple de Dieu conduit à lui montrer ses péchés et à lui en démontrer les dangers. Ces quatre accusateurs ne comprennent rien aussi à la profonde tristesse et à la lutte intérieure du prophète pour leur bien. Jérémie est comme Paul, qui est aussi moins aimé des Corinthiens à mesure qu’il les aime beaucoup plus (2Cor 12:15).

L’une des épreuves les plus difficiles pour un serviteur de l’Éternel est que le bien qu’il fait soit calomnié. Sa profonde affection est considérée comme mauvaise parce qu’il ne peut laisser le peuple sombrer dans ses péchés et qu’il élève donc sa voix pour l’avertir. Pourtant, c’est le lot de nombreux croyants fidèles et craignant Dieu, et surtout de notre Seigneur Lui-même. Le monde parle en bien du faux prophète, mais l’Éternel dit : « Malheur [à vous] quand tous les hommes diront du bien de vous » (Lc 6:26).

5 - 6 Jérémie dans la fosse

5 Et le roi Sédécias dit : – Voici, il est entre vos mains ; car le roi ne peut rien contre vous. 6 Et ils prirent Jérémie et le jetèrent dans la fosse de Malkija, fils d’Hammélec, laquelle était dans la cour de la prison ; et ils descendirent Jérémie avec des cordes ; et il n’y avait pas d’eau dans la fosse, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.

Sédécias, comme toujours une petite nature, livre Jérémie entre les mains de ces hommes, sans qu’il ait commis aucun délit (verset 5). Sédécias le livre innocent entre les mains des meurtriers. Il reconnaît devant eux que lui, le roi, est en leur pouvoir. Il est un pantin impuissant. Cela ne le rend pas moins coupable, pas plus que Pilate plus tard, qui cède également parce qu’il est en pouvoir du peuple.

Les meurtriers sont aussi des tortionnaires. Ils jettent Jérémie dans la fosse, mais de telle manière qu’il mourra lentement (verset 6). Dans une obscurité totale et presque palpable, Jérémie s’enfonce lentement dans la boue. Il aura dû rester immobile pour ne pas accélérer le processus d’enfoncement. Cela a dû être une torture psychologique énorme pour lui. Même si cela va lentement, il sait que la mort approche. La mort viendra plus vite s’il ne reste pas debout et s’il est vaincu par la fatigue et le sommeil.

Jérémie est ici encore une image du véritable serviteur de l’Éternel, le Seigneur Jésus. Le Seigneur Jésus a prêché la Parole et est donc haï. Il a été jeté par son peuple « dans une boue profonde, et il n’y a pas où prendre pied » (Psa 69:3a). Dieu L’a tiré de la fosse (Psa 40:2-3a).

7 - 13 Libération de Jérémie

7 Et Ébed-Mélec, l’Éthiopien, un eunuque, qui était dans la maison du roi, apprit qu’ils avaient mis Jérémie dans la fosse ; et le roi était assis dans la porte de Benjamin. 8 Et Ébed-Mélec sortit de la maison du roi, et parla au roi, disant : 9 – Ô roi, mon seigneur ! ces hommes ont mal fait dans tout ce qu’ils ont fait à Jérémie le prophète, qu’ils ont jeté dans la fosse ; il mourra là où il est, à cause de la famine, car il n’y a plus de pain dans la ville. 10 Et le roi commanda à Ébed-Mélec, l’Éthiopien, disant : – Prends d’ici 30 hommes sous tes ordres, et fais monter Jérémie le prophète hors de la fosse, avant qu’il ne meure. 11 Et Ébed-Mélec prit les hommes sous ses ordres, et alla dans la maison du roi, au-dessous du trésor. Et il prit de là de vieux lambeaux d’étoffes et de vieux haillons, et les descendit avec des cordes à Jérémie dans la fosse ; 12 et Ébed-Mélec, l’Éthiopien, dit à Jérémie : – Mets ces vieux lambeaux et ces haillons sous les aisselles de tes bras, sous les cordes. Et Jérémie fit ainsi. 13 Et ils tirèrent Jérémie dehors avec les cordes, et le firent monter hors de la fosse. Et Jérémie habita dans la cour de la prison.

C’est alors qu’Ébed-Mélec entre en scène (verset 7) pour prendre la défense de Jérémie. C’est pourquoi nous entendons parler de cet homme, dont nous n’aurions autrement jamais entendu parler. C’est la première fois que nous entendons parler de lui, et la dernière fois dans le chapitre suivant. Il apparaît à l’heure où Jérémie est dans le plus grand besoin et où le peuple oppose la plus grande résistance à l’homme de Dieu. Ébed-Mélec signifie « serviteur du roi ». Il est évident qu’il est un serviteur du Roi suprême.

Il est un Éthiopien, un homme de couleur. Dans le cœur de cet étranger à la peau foncée brûlent la compassion et l’empathie, et vit la conviction du service divin de Jérémie. Tout cela manque complètement aux quatre accusateurs qui sont les chefs du peuple de Dieu. Dieu trouve ce serviteur prêt à libérer son prophète. Quand Ébed-Mélec apprend ce qui est arrivé à Jérémie, il quitte son lieu de travail et se rend auprès du roi (verset 8), qui se trouve à la porte de Benjamin pour rendre la justice.

Intrépide, mais avec tact et sagesse, il dit au roi que ce que les hommes ont fait à Jérémie est mauvais (verset 9). Il prend soin de ne pas accuser le roi, qui est pourtant le principal responsable. Il fait remarquer à Sédécias qu’il n’était pas du tout nécessaire de jeter Jérémie dans la fosse pour le faire mourir, car s’il était resté prisonnier dans la ville, il serait mort de toute façon. En effet, il n’y a plus de pain.

Dans son indécision changeante, Sédécias ordonne Ébed-Mélec, l’Éthiopien, de prendre 30 hommes et de faire monter Jérémie hors de la fosse (verset 10). Il exhorte aussi Ébed-Mélec à se dépêcher, car Jérémie doit être libéré avant de mourir. Le roi est bien conscient qu’il a livré Jérémie à la mort. Peut-être que sa conscience le tourmente encore quelque peu et qu’il voit maintenant une occasion de l’apaiser. Cependant, il ne fait aucune confession de son péché dans la condamnation de Jérémie, pas même une excuse pour l’avoir livré de manière si injuste entre les mains de ses princes.

Quoi qu’il en soit, Ébed-Mélec se met immédiatement au travail (verset 11). Cependant, il ne se laisse pas entraîner par son enthousiasme à se rendre directement à la fosse. Il est conscient de l’état de Jérémie et de ce dont il a besoin pour le sortir de la fosse boueuse de la manière la moins douloureuse possible. Jérémie doit être coincé dans la boue. Les cordes passées sous ses aisselles sans tissu pour les adoucir lui causeront une douleur intense. C’est pourquoi Ébed-Mélec se rend d’abord « dans la maison du roi, au-dessous du trésor » pour y prendre « de là de vieux lambeaux d’étoffes et de vieux haillons », qu’il descend ensuite avec des cordes à Jérémie dans la fosse.

Nous pouvons comparer le travail avec les vêtements usés à la coupe d’eau donnée aux persécutés au nom du Seigneur (Mc 9:41). L’Éternel n’oubliera pas de récompenser cela le jour où tout sera révélé. Ainsi, Il n’oubliera pas de récompenser Ébed-Mélec pour ce qu’il a fait afin d’atténuer la douleur de Jérémie. Il est également remarquable de constater à quel point cet aspect de la libération de Jérémie est mis en avant. Il est également remarquable que ces vieux vêtements sans valeur doivent provenir du fond du trésor. Devons-nous aller aussi loin pour soulager la douleur de quelqu’un ? Même ce qui est vieux peut avoir de l’importance.

Quelle a dû être la surprise de Jérémie, au sens propre comme au figuré, lorsque la tête noire d’Ébed-Mélec est apparue au-dessus du bord du puits. La voix d’Ébed-Mélec a dû résonner comme une musique à ses oreilles. C’est la voix d’un libérateur avec un message de libération et des instructions pour cette libération. d’Ébed-Mélec dit à Jérémie de mettre les vieux lambeaux et les haillons sous ses aisselles de ses bras, sous les cordes (verset 12). Jérémie obéit à d’Ébed-Mélec.

Puis Jérémie est hissé hors de la fosse à l’aide des cordes (verset 13). Les 30 hommes du roi n’ont sans doute pas tous tiré sur les cordes, mais plusieurs d’entre eux ont certainement aidé. Ébed-Mélec n’aurait pas pu y arriver seul. Les autres soldats ont sans doute assuré la protection pendant cette opération de libération. Les adversaires pouvaient en effet surgir à tout moment.

L’utilisation de vêtements usés et de haillons est une leçon pratique pour ceux qui aident les personnes dans le besoin. Il ne s’agit pas seulement de dire les bonnes choses, mais aussi de les dire sur le bon ton et au bon moment. Une personne dans le besoin doit être traitée avec douceur et non avec grossièreté. Les bonnes intentions ne suffisent pas, il faut aussi agir avec sagesse.

14 - 23 Conversation entre Sédécias et Jérémie

14 Et le roi Sédécias envoya, et se fit amener Jérémie le prophète, à la troisième entrée qui était dans la maison de l’Éternel. Et le roi dit à Jérémie : – Je te demanderai une chose ; ne me cache rien. 15 Et Jérémie dit à Sédécias : – Si je te le déclare, ne me feras-tu pas mourir ? Et si je te donne un conseil, tu ne m’écouteras pas. 16 Et le roi Sédécias jura secrètement à Jérémie, disant : – [Aussi vrai que] l’Éternel est vivant, lui qui a fait notre âme, je ne te ferai pas mourir et je ne te livrerai pas en la main de ces hommes qui en veulent à ta vie ! 17 Et Jérémie dit à Sédécias : – Ainsi dit l’Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d’Israël : Si tu sors spontanément vers les princes du roi de Babylone, ton âme vivra et cette ville ne sera pas brûlée par le feu, mais tu vivras, toi et ta maison. 18 Mais si tu ne sors pas vers les princes du roi de Babylone, cette ville sera livrée en la main des Chaldéens, et ils la brûleront par le feu ; et toi, tu n’échapperas pas à leur main. 19 Et le roi Sédécias dit à Jérémie : – Je crains les Juifs qui se sont rendus aux Chaldéens ; [j’ai] peur qu’on ne me livre en leur main, et qu’ils ne me maltraitent. 20 Et Jérémie dit : – On ne te livrera pas ; écoute, je te prie, la voix de l’Éternel dans ce que je te dis, et tout ira bien pour toi, et ton âme vivra. 21 Mais si tu refuses de sortir, voici la parole que l’Éternel m’a fait voir : 22 Voici, toutes les femmes qui restent dans la maison du roi de Juda seront menées dehors vers les princes du roi de Babylone, et elles diront : “Tes familiers t’ont entraîné, ils ont été plus forts que toi ; tes pieds se sont enfoncés dans le bourbier, ils ont glissé en arrière.” 23 Et toutes tes femmes et tes fils, on les mènera dehors vers les Chaldéens, et toi tu n’échapperas pas à leur main ; car tu seras pris par la main du roi de Babylone, et tu feras que cette ville sera brûlée par le feu.

L’indécis Sédécias fait venir Jérémie (verset 14). Il veut savoir quelque chose de lui et Jérémie n’a pas à tourner autour du pot. Jérémie connaît cet homme, il sait à quel point il est imprévisible. Cette fois-ci, il veut d’abord avoir l’assurance que ce qu’il va dire ne lui coûtera pas la vie (verset 15). En même temps, il ajoute que Sédécias ne l’écoutera pas. C’est un langage très clair. Sédécias jure par l’Éternel qu’il ne mettra pas Jérémie à mort et qu’il ne le livrera pas aux hommes qui ne demandent qu’à le tuer (verset 16).

Après avoir obtenu l’assurance que sa vie sera épargnée, Jérémie transmet les paroles de l’Éternel à Sédécias (verset 17). Une fois de plus, il présente Dieu dans toute sa grandeur à ce roi. Le message est toujours le même. Se rendre au roi de Babylone signifie la vie pour lui et sa maison, et la ville sera épargnée. S’il ne se rend pas, la ville tombera entre les mains des Chaldéens qui la brûleront par le feu (verset 18). Lui-même n’y échappera pas aussi.

Sédécias est indécis parce qu’il refuse de se rendre à l’Éternel. Il aime davantage l’honneur des hommes que l’Éternel. Le proverbe « la crainte des hommes tend un piège » (Pro 29:25a) s’applique à lui. Son argument pour ne pas écouter est sa crainte que les Judéens qui ont déjà fait défection se moquent de lui (verset 19). Il estime ne pas pouvoir supporter cette honte et c’est pourquoi il reste désobéissant à la parole de l’Éternel.

Beaucoup repoussent leur décision pour le Seigneur Jésus avec de telles raisons, pour finalement être rejetés par Lui. Les premiers mentionnés parmi ceux qui seront en enfer sont « les lâches » (Apo 21:8). Ils ne craignent pas Dieu, mais les hommes. Ils rejettent Dieu pour ne pas être rejetés par les hommes.

Jérémie lui assure que son intuition le trompe et que ce qu’il craint n’arrivera pas (verset 20). Il supplie le roi d’écouter la voix de l’Éternel et lui fait remarquer le bien que cela lui apportera. C’est sa dernière chance. S’il n’écoute pas, il a un autre message (verset 21). Jérémie décrit sans détour à Sédécias ce qui l’attend. Ses femmes seront déportées (verset 22). Elles lui reprocheront dans une chanson moqueuse de les avoir trompées et, par conséquent, ses pieds s’enfonceront dans la boue. Tout le sol ferme sous ses pieds disparaîtra.

Toute sa famille sera déportée (verset 23). Lui-même n’y échappera pas. Sa tentative de fuite échouera. Le roi de Babylone s’emparera de lui et Jérusalem sera réduite en cendres. C’est ce qui l’attend s’il n’écoute pas. Ce sont les derniers mots que le prophète a adressés à Sédécias avec beaucoup de sérieux et d’amour pour la ville, le peuple et le roi. Mais c’est en vain.

24 - 28 Questions des princes

24 Et Sédécias dit à Jérémie : – Que personne ne sache rien de ces paroles, et tu ne mourras pas ; 25 et si les princes entendent que j’ai parlé avec toi, et qu’ils viennent vers toi et te disent : “Déclare-nous donc ce que tu as dit au roi ; ne nous le cache pas, et nous ne te ferons pas mourir ; et que t’a dit le roi ?” 26 tu leur diras : “J’ai présenté ma requête devant le roi, qu’on ne me fasse pas retourner dans la maison de Jonathan pour y mourir.” 27 Et tous les princes vinrent vers Jérémie, et l’interrogèrent ; et il leur rapporta [la chose] selon toutes ces paroles que le roi avait commandées ; et ils se turent et le laissèrent, car l’affaire ne s’ébruita pas. 28 Et Jérémie habita dans la cour de la prison jusqu’au jour où Jérusalem fut prise. Et il arriva, lorsque Jérusalem fut prise,

Lorsque Jérémie a fini de parler, Sédécias lui dit de ne parler à personne (verset 24). Si Jérémie s’y conforme, il ne mourra pas. Le faible laisse passer l’occasion d’être sauvé et de sauver la ville. La seule chose qui l’inquiète, ce sont les gens qui l’entourent (verset 25). Il prévoit des problèmes de ce côté-là et veut s’en prémunir. Il ignore qu’il a affaire au Dieu éternel. Il connaît ses princes et sait qu’ils demanderont à Jérémie ce qu’il lui a dit. Ils menaceront Jérémie de mort s’il ne le leur dit pas.

Sédécias dicte à Jérémie ce qu’il doit répondre aux princes (verset 26). La seule chose qu’il doit dire aux princes, c’est qu’il a demandé à ne plus avoir à se rendre à la maison de Jonathan pour y mourir. C’est ce que Jérémie a demandé, non pas lors de cette conversation, mais lors de leur première rencontre (Jér 37:20). Sédécias a bien évalué l’action des princes. Ils viennent voir Jérémie et l’interrogent sur l’entretien qu’il a eu avec Sédécias (verset 27). Jérémie répond par les mots que le roi lui a dits. Les princes sont satisfaits et laissent Jérémie tranquille. Jérémie passe le reste de ses jours dans la cour jusqu’au jour où Jérusalem est prise (verset 28).

La phrase « il était [encore] là, lorsque Jérusalem fut prise » [selon la traduction néerlandaise de la Bible] est plus qu’une simple répétition de la phrase précédente. Elle montre que Jérémie est encore en vie, ce qui prouve la fidélité de Dieu à son égard. Dieu prouve qu’Il garde ceux qui ont confiance en sa promesse de protection et qui obéissent à sa Parole. Tous les croyants ne reçoivent pas la promesse d’être gardés de la maladie ou de la mort. Mais tous les croyants reçoivent la promesse du Seigneur qu’Il ne décevra pas leur confiance en Lui.

Lis la suite dans Jérémie 39

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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