Jérémie

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Jérémie 16

Le Dieu exalté

Introduction 1 - 9 La solitude de Jérémie 10 - 13 La cause du jugement 14 - 15 Ramenés dans le pays 16 - 18 Rendre l’iniquité et le péché 19 - 21 Les nations dans la bénédiction

Introduction

Dans la partie qui retient maintenant notre attention, nous n’entendons plus la douce supplication du voyant en faveur de Juda. Il a plaidé sans relâche, alors qu’il semblait y avoir un espoir d’éviter la catastrophe imminente. Mais le peuple ne montre aucun repentir.

La sainteté de Dieu exige que le péché de ceux qui sont si étroitement liés à son nom ne soit pas pris à la légère. Cette partie est une accusation grave de sa part, qui montre pourquoi sa main doit s’abattre sur eux, aussi fort son cœur est aussi tourné vers eux.

1 - 9 La solitude de Jérémie

1 Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant : 2 – Tu ne te prendras pas de femme et tu n’auras pas de fils ni de filles en ce lieu-ci. 3 Car ainsi dit l’Éternel au sujet des fils et des filles qui naissent en ce lieu, et de leurs mères qui les enfantent, et des pères qui les engendrent dans ce pays : 4 Ils mourront de maladies douloureuses ; ils ne seront pas pleurés, et ne seront pas enterrés ; ils seront du fumier à la surface du sol, et ils seront consumés par l’épée et par la famine, et leurs cadavres seront en pâture aux oiseaux des cieux et aux bêtes de la terre. 5 Car ainsi dit l’Éternel : N’entre pas dans la maison de lamentation, et ne va pas pour pleurer, et ne mène pas deuil sur eux ; car j’ai ôté à ce peuple, dit l’Éternel, ma paix, – la bonté, et les compassions. 6 Et grands et petits mourront dans ce pays ; ils ne seront pas enterrés, et on ne les pleurera pas, et on ne se fera pas d’incision, ni ne se rendra chauve à cause d’eux. 7 Et on ne rompra pas pour eux le pain dans le deuil, en consolation au sujet d’un mort, et on ne leur donnera pas à boire la coupe des consolations pour leur père ou pour leur mère. 8 Et tu n’entreras pas dans une maison de festin afin de t’asseoir avec eux pour manger et pour boire. 9 Car ainsi dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici, je vais faire cesser dans ce lieu-ci, devant vos yeux et en vos jours, la voix de l’allégresse et la voix de la joie, la voix de l’époux et la voix de l’épouse.

La parole de l’Éternel vient à Jérémie (verset 1). L’Éternel lui dit qu’il ne doit pas se marier, ce qui signifie qu’il n’aura aussi ni fils ni filles (verset 2). « Ce lieu-ci » désigne Jérusalem. Un tel ordre ou une telle interdiction est inhabituel. Se marier – et avoir des enfants, ce qui y est directement lié – fait partie du plan de Dieu pour la vie (Gen 1:28 ; 2:18 ; Deu 7:14). Le commandement de ne pas se marier ou le désir de ne pas se marier est exceptionnel. Il ne peut être comparé au conseil de Paul selon lequel il vaut mieux ne pas se marier, car il donne ce conseil en tenant compte « de la nécessité présente » dans laquelle se trouvent les hommes du monde (Mt 19:12b ; 1Cor 7:26).

La vie personnelle des prophètes est au service de l’Éternel (cf. Ésa 8:18 ; Ézé 24:15-27 ; Osé 1:2-3). Les prophètes ont prêché au peuple non seulement par leurs paroles, mais aussi par leur situation personnelle. Normalement, un homme se marie. Le fait que Jérémie ne puisse pas se marier signifie pour les habitants de Jérusalem que le jugement va venir et qu’il est donc inutile pour lui de fonder une famille. Cela indique la fin de la relation entre le peuple et l’Éternel. Le fait qu’il n’aura pas d’enfants indique l’abandon total de la ville à la suite de la rupture de la relation entre l’Éternel et Jérusalem.

Ce que l’Éternel dit à Jérémie n’est pas un appel général à tous ceux qui craignent Dieu de ne pas se marier. Ce n’est aussi pas un conseil aux croyants vivant dans des pays où leurs enfants risquent d’être élevés par l’État, comme cela a été le cas pour Moïse, par exemple. Ce n’est aussi pas une incitation à ne pas se marier et à ne pas avoir d’enfants en temps de guerre afin de s’épargner, ainsi qu’à ses éventuels enfants, les difficultés que ces choses entraînent en pareille période. La situation personnelle de Jérémie sert de signe au peuple.

C’est une grâce de l’Éternel qu’Il épargne à Jérémie la souffrance qui s’abattra sur sa descendance (cf. Lc 23:29). Les fils et les filles qui naîtront à Jérusalem périront, ainsi que les mères qui les ont enfantés et les pères qui les ont engendrés (verset 3). Les personnes mariées et leurs enfants mourront de maladies mortelles (verset 4).

Personne ne les pleurera. Il n’y aura pas de cérémonie funéraire où le deuil pourra être exprimé. En effet, ils ne seront pas enterrés, mais seront du fumier à la surface du sol. D’autres périront par l’épée et d’autres encore par la faim. Leurs cadavres seront en pâture aux oiseaux des cieux et aux bêtes de la terre. C’est là une fin dramatique pour un mariage et les enfants qui en sont issus.

Le prophète n’est pas non plus autorisé à assister à des funérailles (verset 5). Il ne doit pas se joindre au deuil du peuple, car l’Éternel leur a ôté sa « paix, – la bonté, et les compassions ». Ce sont précisément ces qualités de Dieu qui sont si nécessaires pour vivre au temps de la fin, dans lequel nous vivons aussi. Nous pouvons et devons nous souhaiter mutuellement ces qualités (cf. 1Tim 1:2). Si elles nous sont ôtées, nous sommes irrémédiablement perdus. C’est ce que nous voyons ici. Le jugement de Dieu repose sur eux et Jérémie doit l’accepter. Si l’Éternel ne montre plus de compassion, il ne doit pas en montrer aussi. S’il se joignait à leur deuil, cela rendrait son message sans force.

Tout le pays deviendra un immense lieu de deuil (verset 6). «Grands et petits », c’est-à-dire les personnes de haut rang et les personnes de condition modeste, mourront, mais ne seront pas enterrés. Aucun deuil légitime ne sera exprimé pour les morts. Mais il ne sera pas aussi permis de donner libre cours à des manifestations païennes de chagrin. Faire des incisions et raser la tête sont des pratiques païennes interdites au peuple de Dieu (Lév 19:28 ; 21:5 ; Deu 14:1). Cependant, ces pratiques sont courantes parmi le peuple de Dieu (Jér 41:5 ; 47:5 ; Ézé 7:18 ; Am 8:10 ; Mic 1:16).

Les coutumes funéraires habituelles ne seront pas observées (verset 7). Il est d’usage d’apporter de la nourriture à la famille du défunt, de partager le repas avec elle et de lui offrir la consolation dans son deuil. Dans ce cas, cela ne se fera pas, car il n’y a personne à qui offrir la consolation. Il n’y a aussi pas personne à qui offrir la coupe de consolation pour la mort de son père ou de sa mère.

Le fait de rompre le pain et de boire la coupe pour commémorer un défunt se retrouve dans l’institution de la cène par le Seigneur Jésus. À cette occasion, le Seigneur donne à cette ancienne coutume une signification nouvelle et unique et la relie à de nouvelles vérités (Mt 26:26-28 ; 1Cor 10:16). Il relie cette coutume à la Pâque, car c’est alors qu’Il institue la cène. Nous savons que la Pâque parle de Lui et de l’œuvre de rédemption qu’Il a accomplie (1Cor 5:7b).

Jérémie n’est pas permis à assister à des occasions festives telles que les mariages (verset 8). Le fait qu’il ne puisse plus remplir ses obligations sociales, comme rendre visite à ceux qui sont en deuil ou à ceux qui font la fête, l’aura rendu d’autant plus méprisé. Il se sentira encore plus seul qu’il ne l’est déjà. Qu’est-ce que cela a dû être pour Jérémie d’être toujours négatif, d’annoncer sans cesse des jugements ? Il a eu un ministère particulièrement difficile.

À la question sur son comportement ‘asocial’, il doit répondre que « l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël » fera cesser toute joie à Jérusalem (verset 9). Jérémie en sera témoin, car l’Éternel fera cela sous ses yeux. Lorsque Jérusalem sera livrée entre les mains de Nebucadnetsar, plus aucune voix de joie ne se fera entendre. Toutes les voix de joie sont résumées dans « la voix de l’époux et la voix de l’épouse ».

La joie qui accompagne la célébration d’un mariage est la plus grande joie que l’on puisse trouver sur la terre. Cette joie, que Dieu Lui-même a donnée parce qu’Il a Lui-même institué le mariage, est maintenant ôtée par Lui-même. En raison du jugement qu’Il exécute, il ne sera plus possible de célébrer des mariages, faute de personnes.

10 - 13 La cause du jugement

10 Et il arrivera que, quand tu annonceras à ce peuple toutes ces paroles, et qu’ils te diront : “Pourquoi l’Éternel dit-il contre nous tout ce grand mal, et quelle est notre iniquité, et quel est notre péché que nous avons commis contre l’Éternel, notre Dieu ?” 11 alors tu leur diras : C’est parce que vos pères m’ont abandonné, dit l’Éternel, et sont allés après d’autres dieux, et les ont servis, et se sont prosternés devant eux, et m’ont abandonné, et n’ont pas gardé ma loi ; 12 et vous, vous avez fait pire encore que vos pères, et vous voilà marchant chacun suivant le penchant obstiné de son mauvais cœur, pour ne pas m’écouter ; 13 et je vous jetterai de ce pays dans un pays que vous n’avez pas connu, ni vous, ni vos pères ; et vous servirez là d’autres dieux, jour et nuit, parce que je ne vous témoignerai aucune faveur.

L’endurcissement du peuple se manifeste par sa réaction, que l’Éternel connaît à l’avance (verset 10). Surpris, comme s’ils ne se rendaient pas compte du mal qu’ils font, ils demandent pourquoi l’Éternel agit ainsi à leur égard. Ils Lui reprochent ainsi, en termes voilés, tous les malheurs qui les frappent. Qu’ont-ils donc fait de mal, quelle est leur injustice et leur péché qui les aurait rendus coupables à ses yeux ? Qu’Il le dise donc. C’est le langage orgueilleux d’un peuple qui s’imagine servir Dieu, alors qu’il le fait à sa manière (cf. Mal 1:6-7 ; 2:17 ; 3:7-8,13).

Ils sont tellement endurcis par le péché qu’ils ne semblent pas se rendre compte que le malheur de Dieu les frappe à cause de leurs péchés et de leur éloignement de Lui. Le péché n’est plus ressenti. La volonté de Dieu n’est pas recherchée. Dans son incompréhensible patience envers ce peuple apostat, l’Éternel dit à Jérémie ce qu’il doit répondre (verset 11). Il rappelle d’abord au peuple ce qu’ont fait leurs pères, comment ils L’ont abandonné et ont suivi d’autres dieux qu’ils ont servis et adorés. Ils n’ont pas gardé sa loi. Ils sont devenus désobéissants.

Mais eux, leurs enfants, n’ont pas fait mieux (verset 12). Au contraire, ils ont fait encore plus de mal que leurs pères. Non seulement ils suivent les idoles, mais aussi leur propre cœur endurci et méchant. Ils le montrent clairement en ne L’écoutant pas. Non seulement ils ont commis les mêmes péchés, mais ils les ont commis avec plus d’ardeur, alors qu’ils ont beaucoup plus d’exemples de mise en garde qu’eux. Leur obstination et leur rébellion sont plus grandes que celles de leurs pères.

L’Éternel les chassera de ce pays où ils habitent actuellement vers un autre pays qu’ils n’ont pas connu et que leurs pères n’ont pas connu aussi (verset 13). Le mot « jeter » exprime à la fois la force et le mépris avec lesquels l’Éternel accomplit cet acte. Dans ce pays étranger, ils seront entièrement livrés à d’autres dieux qu’ils serviront « jour et nuit », c’est-à-dire sans cesse.

Ce qu’ils ont fait volontairement dans leur propre pays, ils devront le faire de force et sans cesse dans le pays de leur captivité, en servant comme esclaves les adorateurs d’idoles. Le premier, le service volontaire des idoles, est leur péché ; le second, le service forcé d’autres dieux, est leur punition. Ils subissent cette punition « parce que » l’Éternel leur refuse sa faveur. La faveur qui sert à soutenir les personnes dans le besoin ne leur sera pas accordée. Ils ne recevront aucune faveur de la part de ceux qu’ils doivent servir, ni de la part de l’Éternel. Cela rendra leur punition encore plus sévère.

14 - 15 Ramenés dans le pays

14 C’est pourquoi, voici, des jours viennent, dit l’Éternel, où on ne dira plus : “L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les fils d’Israël du pays d’Égypte” ; 15 mais : “L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les fils d’Israël du pays du nord, et de tous les pays où il les avait chassés.” Et je les ramènerai dans leur terre, que j’ai donnée à leurs pères.

En lisant ces deux versets, nous avons du mal à croire que ce qui est écrit ici soit vrai. Après les annonces de jugement les plus terribles, où le peuple ne montre aucun signe de conscience de sa situation, cette annonce de salut surgit comme sortie de nulle part. Quel réconfort pour le prophète tourmenté et affligé !

L’Éternel interrompt pour un moment l’annonce de son jugement pour préciser que ses jugements ne signifient pas qu’Israël n’est plus son peuple d’alliance (verset 14). Il fait référence aux jours à venir, c’est-à-dire au temps de la fin, lorsqu’Il reviendra et établira son royaume de paix. Alors, ils ne se souviendront plus de leur exode d’Égypte comme la grande preuve de sa protection et de sa délivrance. En effet, une nouvelle sortie aura lieu, depuis le nord, Babylone, et tous les autres pays où Il a dispersé son peuple (verset 15). Nous avons donc ici un nouveau message d’encouragement, ce que l’Éternel fera à l’avenir en faveur de son peuple.

L’Éternel promet ici qu’Il ramènera son peuple dans le pays promis, après que son châtiment aura atteint le but qu’Il s’est fixé. Le retour de la captivité babylonienne n’est qu’une réalisation partielle de cette promesse. Il s’agit d’un retour de son peuple depuis le monde entier. Ce que nous voyons aujourd’hui dans le retour de nombreux Juifs en Israël n’est pas encore la pleine réalisation de cette promesse. Pour que celle-ci s’accomplisse pleinement, il faut que les péchés soient confessés et qu’il y ait repentance, ce qui n’est pas encore le cas.

16 - 18 Rendre l’iniquité et le péché

16 Voici, je fais venir beaucoup de pêcheurs, dit l’Éternel, et ils les pêcheront ; et après cela je ferai venir beaucoup de chasseurs, qui les prendront comme du gibier sur toutes les montagnes, et sur toutes les collines, et dans les trous des rochers. 17 Car mes yeux sont sur toutes leurs voies ; elles ne sont pas cachées de devant ma face, ni leur iniquité mise à couvert de devant mes yeux. 18 Et je rendrai premièrement le double de leur iniquité et de leur péché, parce qu’ils ont souillé mon pays par les cadavres de leurs choses exécrables ; et ils ont rempli mon héritage de leurs abominations.

Après avoir assuré le retour dans le pays dans les deux versets précédents, l’Éternel poursuit en décrivant ses jugements menaçants. Il compare les Babyloniens à des pêcheurs et à des chasseurs (verset 16). Ils captureront les Juifs dans leurs filets et les emmèneront (cf. Ézé 12:13a). Tous ceux qui auront échappé aux filets, ils les chasseront des lieux où ils se sont cachés, car il est impossible de se cacher de l’Éternel (Am 9:1-4).

Personne n’échappera au jugement, car l’Éternel les voit partout et Il voit aussi toutes leurs voies (verset 17). Il est omniscient et omniprésent. Qui ils sont, où ils sont et ce qu’ils font, tout est un livre ouvert pour Lui. Ils ne peuvent pas se cacher, mais ils ne peuvent pas non plus cacher ou dissimuler leurs actes pécheresses devant Lui.

L’Éternel les rendra doublement pour l’impureté de ce qu’Il appelle expressément « mon héritage », c’est-à-dire son pays (verset 18 ; cf. Ésa 40:2b). La double punition, qui signifie aussi une punition totale, est infligée pour un double péché. Ils ont profané son héritage de manière horrible à deux égards. Ils ont rempli son pays, son héritage, des cadavres de leurs horribles idoles – les idoles sont des choses mortes – et de leurs atrocités. Le langage utilisé fait ressentir le dégoût de l’Éternel pour leurs actions. Il trouve cela terrible et totalement répréhensible.

19 - 21 Les nations dans la bénédiction

19 – Éternel, ma force, et ma forteresse, et mon refuge au jour de la détresse ! à toi les nations viendront des bouts de la terre, et elles diront : “Certainement nos pères ont hérité le mensonge, la vanité ; et dans ces choses il n’y a pas de profit.” 20 – L’homme se fera-t-il bien des dieux, qui ne sont pas des dieux ? 21 C’est pourquoi, voici, cette fois je leur fais connaître, je leur ferai connaître ma main et ma puissance, et ils sauront que mon nom est l’Éternel.

Dans cette situation, l’Éternel est pour Jérémie très personnellement « ma force, et ma forteresse, et mon refuge » (verset 19). Chacun de ces trois mots renvoie à la protection que l’Éternel lui offre. Il a besoin de cette protection, car c’est pour lui et pour tous ceux qui craignent Dieu un « jour de la détresse ».

Mais Jérémie voit aussi plus loin que le temps de la détresse dans lequel il vit. Il dit à l’Éternel que les nations viendront à Lui des bouts de la terre. Elles viendront en confessant la futilité des idoles. Cela se produira lorsque Christ régnera et qu’elles viendront à Lui, qui est l’Éternel.

Celui qui se livre aux idoles reçoit le mensonge comme héritage, un héritage qui n’est pas une propriété durable. Tout ce que donnent les idoles – c’est-à-dire les démons qui se cachent derrière les idoles, car les idoles elles-mêmes sont des choses mortes – est tromperie et déception. La conclusion est donc comme question de savoir si un homme devrait se créer des dieux, avec pour réponse immédiate que ce ne sont pas des dieux (verset 20).

Si les nations, et aussi le peuple de Dieu, reconnaissent sa main et sa puissance, elles sauront qui Il est (verset 21). Le résultat de la pression de la main de Dieu et de l’exercice de sa puissance est qu’elles reconnaîtront qu’Il a agi pour elles, Lui dont le nom est Éternel (Ézé 36:23).

Lis la suite dans Jérémie 17

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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