Jérémie

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Jérémie 20

Le Dieu exalté

1 - 6 Opposition de Pashkhur 7 - 10 L’appel inéluctable de Jérémie 11 - 13 Jérémie s’accroche à l’Éternel 14 - 18 Jérémie maudit le jour de sa naissance

1 - 6 Opposition de Pashkhur

1 Et Pashkhur, fils d’Immer, le sacrificateur (et il était premier intendant dans la maison de l’Éternel), entendit Jérémie prophétiser ces choses. 2 Et Pashkhur frappa Jérémie le prophète, et le mit au pilori à la porte haute de Benjamin, dans la maison de l’Éternel. 3 Et il arriva, le lendemain, que Pashkhur tira Jérémie du pilori ; et Jérémie lui dit : – L’Éternel ne t’appelle pas Pashkhur, mais Magor-Missabib. 4 Car ainsi dit l’Éternel : Voici, je te ferai [être] une terreur pour toi et pour tous ceux qui t’aiment ; et ils tomberont par l’épée de leurs ennemis, et tes yeux le verront ; et je livrerai tout Juda en la main du roi de Babylone, et il les déportera à Babylone, et les frappera de l’épée. 5 Et je livrerai toutes les richesses de cette ville et tout son travail, et tout ce qu’elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda, je les livrerai en la main de leurs ennemis ; et ils les pilleront, et les prendront, et les emporteront à Babylone. 6 Et toi, Pashkhur, et tous ceux qui habitent dans ta maison, vous irez en captivité ; et tu iras à Babylone, et là tu mourras, et là tu seras enterré, toi et tous ceux qui t’aiment, auxquels tu as prophétisé le mensonge.

Pashkhur est le fils du sacrificateur Immer (verset 1). Immer est un descendant d’Éléazar. Il appartient à la seizième division de ceux qui sont désignés pour exercer le sacerdoce (1Chr 24:14). Pashkhur est donc un homme très privilégié, mais aussi très responsable. Il est aussi premier intendant dans la maison de l’Éternel. Il est une âme sœur du centurion du temple dont nous lisons dans le livre des Actes, qui est là pour emprisonner Pierre et Jean, aussi à cause de paroles qui déplaisent aux chefs religieux (Act 4:1-3).

Pashkhur entend les paroles de Jérémie. Ces paroles ne lui plaisent pas, car elles ne font que semer le trouble parmi le peuple, ce dont il n’a pas besoin. Les paroles de Dieu révèlent sa mauvaise disposition. La cause en est qu’il ne veut pas se plier à l’appel à la conversion. Il se considère comme important. L’idée que Jérusalem et le temple seront livrés à l’ennemi lui est aussi insupportable. Il interprète cela comme une prédication contre la ville du grand Roi et contre la maison de l’Éternel, qui, selon lui, ne seront jamais abandonnées par l’Éternel. Jérémie est accusé de la même chose que le Seigneur Jésus et Étienne (Mt 26:59-61 ; Act 6:13-14).

Au lieu de se ranger aux côtés de Jérémie et de soutenir ses paroles, il se révèle être un adversaire (verset 2 ; cf. Am 7:10-17). Il frappe « Jérémie le prophète », ce qui souligne la méchanceté de son attitude. Pashkhur se révèle être un ennemi des paroles de Dieu prononcées par le prophète. Ces paroles lui sont insupportables. Il met Jérémie au pilori à la porte haute de Benjamin, dans la maison de l’Éternel. C’est la première fois que Jérémie est emprisonné. Le pilori auquel il est mis sert non seulement à l’enchaîner, mais aussi à le tourmenter (cf. 2Chr 16:10a ; Job 13:27 ; Jér 29:27). Le mot hébreu pour pilori, mahpeketh, signifie ‘causer de la douleur’.

C’est une vérité ancienne que les prophètes de Dieu sont persécutés, surtout par les chefs du peuple de Dieu. Jérémie est ici encore une image du Seigneur Jésus, le Prophète parfait, qui est aussi frappé lorsqu’Il rend témoignage devant les chefs religieux (Mt 26:67-68a ; Mic 4:14 ; cf. Act 23:2).

La porte haute de Benjamin est peut-être la salle d’audience ; c’est dans la porte que la justice est rendue (Deu 16:18 ; 17:8). En ce lieu de justice, si proche de la maison de l’Éternel, en sa présence, devant ses yeux, une grande injustice est commise. Il en a été de même pour le Seigneur Jésus. Là où le prophète craignant Dieu aurait dû être protégé, une grande injustice lui est faite.

Le lendemain, Pashkhur libère Jérémie. Il a peut-être pensé que Jérémie avait appris sa leçon et qu’il cesserait de prêcher son message pessimiste. Mais il se trompe lourdement. Jérémie s’adresse à lui (verset 3). C’est une parole de jugement. Le nom qu’il donne à Pashkhur, « Magor-Missabib », signifie ‘terreur de tous côtés’. Jérémie explique la signification de ce nom (verset 4). Pashkhur sera en proie à la terreur partout, intérieurement et extérieurement. Cet homme sera entouré de terreur. Tous ceux qui l’aiment seront saisis par la terreur. Tous ceux qui aiment un homme comme Pashkhur partageront son sort. Ils sont comme lui. Des membres de sa famille seront tués et d’autres seront faits prisonniers et déportés à Babylone où ils seront mis à mort.

Aussi les richesses de Jérusalem et tout son travail, tous les objets précieux et les trésors dont Pashkhur pourrait disposer, seront remis entre les mains de l’ennemi (verset 5). L’ennemi les pillera et les emportera à Babylone. C’est ici que Babylone est mentionnée pour la première fois.

Jérémie s’adresse ensuite personnellement à Pashkhur. Pashkhur ira aussi à Babylone en captivité avec tous les habitants de sa maison, les membres de sa famille, et y mourra (verset 6). Tous ses amis, à qui il a prophétisé des mensonges et qui les ont crus, partageront le même sort. Quelle est grande la responsabilité d’un prédicateur !

7 - 10 L’appel inéluctable de Jérémie

7 – Tu m’as entraîné, ô Éternel ! et j’ai été entraîné ; tu m’as saisi, et tu as été le plus fort ; je suis un objet de dérision tout le jour, chacun se moque de moi. 8 Car toutes les fois que je parle, je crie, je proclame la violence et la dévastation ; car la parole de l’Éternel m’a valu opprobre et moquerie tout le jour. 9 Et j’ai dit : “Je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom” ; mais elle a été dans mon cœur comme un feu brûlant, renfermé dans mes os ; je fus lassé de [la] retenir, et je ne l’ai pu. 10 Car j’ai entendu les diffamations de plusieurs : c’est [pour moi] la terreur de tous côtés ! “Dénoncez-le !” et “Nous le dénoncerons !” Tous mes familiers guettaient ma chute [disant] : “Peut-être se laissera-t-il séduire ; et nous serons plus forts que lui, et nous nous vengerons sur lui.”

L’homme courageux et intrépide devant les hommes, qui vient de témoigner avec force devant Pashkhur, lutte et combat avec Dieu en sa présence. Il exprime maintenant sa plainte devant l’Éternel. Nous voyons quelque chose de similaire chez Élie (1Roi 18:21,30,36-40 ; 19:1-4). Jérémie se plaint de n’avoir jamais dû commencer son ministère, mais que l’Éternel l’y a persuadé, voire contraint (verset 7 ; Jér 1:4-10,17-19). Tout serviteur devrait pouvoir dire cela dans une certaine mesure. Se lancer avec enthousiasme dans le service de l’Éternel sans crainte et sans calculer les coûts n’est pas le début qui témoigne d’une vocation (cf. Mt 8:19-20).

Jérémie se plaint de la façon dont son ministère est accueilli. Tout le monde se moque de lui et le ridiculise. C’est plus qu’il ne peut supporter. Son message n’est pas agréable, non plus. Il n’aime pas le transmettre, aussi. Ce qu’il doit dire lui répugne même. C’est une véritable lutte pour Jérémie, qui est sensible, de crier un message de violence et de dévastation (verset 8). Il doit transmettre la parole de l’Éternel, qu’Il a prononcée dans sa loi, car le peuple commet des transgressions honteuses. Mais les gens réagissent à cette parole qui est en lui par des insultes et des injures. Il doit supporter leurs reproches.

Jérémie a connu des moments où il a voulu dire adieu à l’Éternel (verset 9) et tout abandonner. Mais cela lui est impossible, car la parole brûle en lui comme un feu (cf. 1Cor 9:16 ; Am 3:8b). Elle est renfermée dans ses os, ce qui signifie qu’il la ressent très profondément et intensément (Job 30:17 ; 33:19). Même s’il fait de son mieux pour retenir ses paroles, il n’y parvient pas.

Les faux prophètes ne connaissent pas une telle lutte intérieure. Ils ne tiennent pas compte de Dieu, mais seulement de leurs propres sentiments et de la volonté du peuple. Ils leur disent ce qu’ils veulent entendre et laissent leur conscience de côté. Ainsi, tu ne rencontre aucune opposition à ton message.

Nous pouvons aussi être envahis par le sentiment de ne plus vouloir poursuivre notre ministère, de ne plus vouloir penser à l’Éternel. Après tout, tout cela n’a aucun sens. Mais alors, tout comme Jérémie, nous ne pourrons pas faire autrement que de continuer, car nous sommes intérieurement convaincus de la vérité. Notre cœur brûle, aussi, même si nous sommes déçus des résultats de notre ministère. Lorsque nous voyons la situation de dépravation et le jugement qui menace, nous ne pouvons que prononcer les paroles de Dieu.

Ce qui a poussé Jérémie à abandonner son ministère, c’est la mauvaise rumeur qu’il a entendue de la bouche de beaucoup (verset 10). C’est ce qu’indique le mot « car » au début de ce verset. Il est conscient que ses compatriotes, avec lesquels il a vécu en paix, souhaitent sa perte (cf. Mc 3:2 ; Mt 22:15,23,35 ; Lc 14:1). Le nom qu’il a donné à Pashkhur, ils le lui donnent maintenant (Psa 31:14). Ils veulent lui faire ce qu’il a prophétisé à propos de Pashkhur et l’entourer de terreur. Ils veulent lui faire peur afin qu’il cesse ses prédications de jugements.

Les rumeurs vont bon train à son sujet. Il est espionné. S’il dit ou fait quelque chose de mal, s’il commet la moindre erreur dans ses paroles ou ses actes, ils le saisissent. Il lui suffit de faire un faux pas pour être condamné comme traître à la patrie ou blasphémateur. Il voit la haine dans les yeux de ses compatriotes. Ils ne l’attrapent pas encore, mais leurs discussions incessantes à son sujet, le présentant comme une personne indésirable avec un message indésirable, font son œuvre pour l’éliminer. C’est insupportable d’être constamment le sujet de discussions autour de soi. On le remarque aux regards qu’ils te jettent et à l’isolement dans lequel on te place.

Cela te concerne et c’est dirigé contre toi. Tu sens tous les regards tournés vers toi, alors que tu ne peux pas te défendre. C’est ce qu’on appelle diffamation. Cela peut alors devenir trop lourd à supporter et tu finis par crier que la vie n’a plus de sens, oui, que tu souhaiterais même ne jamais être né. C’est ce que fera Jérémie, après un regain de foi aux versets 11-13, dans les versets qui suivent.

11 - 13 Jérémie s’accroche à l’Éternel

11 Mais l’Éternel est avec moi comme un homme puissant ; c’est pourquoi mes persécuteurs trébucheront, et n’auront pas le dessus ; ils seront fort honteux, car ils n’ont pas réussi : confusion éternelle qui ne sera pas oubliée ! 12 Éternel des armées, qui éprouves le juste, et qui vois les reins et le cœur ! fais que je voie ta vengeance sur eux ; car à toi j’ai découvert ma cause. 13 Chantez à l’Éternel, louez l’Éternel ! car il a délivré l’âme du pauvre de la main des méchants.

Soudain, Jérémie se jette sur l’Éternel (verset 11). Tout à coup, il Le voit comme « un homme puissant » qui est avec lui. Dans le langage puissant de la foi, il ne mesure pas la force de ses adversaires à sa propre force, mais à celle de l’Éternel. Ils trébucheront et ne réussiront pas dans leur dessein, impuissants qu’ils sont face à l’homme puissant. Ils seront aussi fort honteux, car leur conduite n’est pas sage, car elle est sans l’Éternel, voire contre Lui. Leur sort est une confusion éternelle qu’ils n’oublieront jamais et dont ils seront aussi toujours conscients.

Jérémie connaît l’Éternel comme « Éternel des armées », comme Celui qui est au-dessus de toutes les puissances terrestres et célestes (verset 12). Il sait que l’Éternel le connaît comme un juste et voit tout son être intérieur. C’est pourquoi il prie avec hardiesse pour que l’Éternel lui montre sa vengeance sur ses adversaires. Après tout, il Lui a confié son procès et n’a pas agi en tant que juge.

Cette pensée suscite même en lui un appel à un cantique de louange (verset 13). Il voit dans la foi le salut de son âme de la main des méchants comme le résultat de sa prière. Il fait partager aux autres la joie de ce salut et les appelle à chanter et à louer l’Éternel.

14 - 18 Jérémie maudit le jour de sa naissance

14 Maudit le jour où je naquis ! Que le jour où ma mère m’enfanta ne soit pas béni ! 15 Maudit l’homme qui annonça des nouvelles à mon père, disant : “Un enfant mâle t’est né”, et qui le combla de joie ! 16 Que cet homme-là soit comme les villes que l’Éternel a renversées sans s’en repentir ! Qu’il entende des cris le matin, et des clameurs au temps de midi ! 17 parce qu’il ne m’a pas fait mourir dès le ventre. Si seulement ma mère avait été mon tombeau ! et si son ventre m’avait toujours porté ! 18 Pourquoi suis-je sorti du ventre, pour voir le trouble et l’affliction, et pour que mes jours se consument dans l’opprobre ?

Dans les versets précédents (versets 11-13), l’Éternel est devant les yeux de la foi du prophète. Aux versets qui suivent, il ne voit plus l’Éternel. Il ne voit que les circonstances et lui-même. Il en résulte qu’il sombre soudainement dans la dépression. Ce qu’il exprime rappelle ce que Job exprime face à toutes les misères qui l’ont frappé : « Après cela, Job ouvrit sa bouche et maudit le jour de sa naissance » (Job 3:1). Nous avons l’impression que Jérémie connaissait bien le livre de Job, dans lequel nous voyons les voies de l’Éternel qu’Il emprunte avec Job. Si nous comparons Job 3 avec ces cinq versets de Jérémie, nous voyons à quel point les plaintes de ces hommes consacrés se ressemblent.

Après avoir retrouvé un peu de confiance aux versets précédents, Jérémie est à nouveau envahi par un sentiment de désespoir (verset 14). Du sommet de la confiance en Dieu, Jérémie tombe dans un profond désespoir. Ce désespoir est si fort qu’il maudit le jour de sa naissance. Il refuse la bénédiction du jour où sa mère l’a enfanté. Il estime que la bénédiction de la naissance d’un enfant est déplacée en ce qui concerne sa propre naissance.

Il maudit même celui qui a annoncé la bonne nouvelle de sa naissance à son père (verset 15). La naissance d’un fils est la meilleure nouvelle qu’un homme puisse recevoir. Cela signifie la perpétuation du nom de la famille. Mais Jérémie dit que sa naissance n’est pas une raison de se réjouir. Il aurait un rôle à jouer qui ne consiste pas à apporter de bonnes nouvelles, mais de mauvaises nouvelles. L’homme qui a annoncé la nouvelle de sa naissance doit subir le sort de Sodome et Gomorrhe (verset 16 ; Gen 19:25). Cet homme doit être plongé dans une telle détresse qu’il passe toute la journée à crier sa misère au lieu de se réjouir de sa naissance.

En réalité, c’est la faute de l’Éternel, car c’est Lui qui l’a fait naître. Il aurait pu le tuer dans le ventre de sa mère (verset 17). Il serait alors en paix, car il serait mort dans le ventre de sa mère. Sa mère serait son tombeau et il y serait resté pour toujours. Mais il en a été autrement. Il est sorti du ventre de sa mère (verset 18). Mais pourquoi ? Est-ce vraiment pour ne voir que des difficultés et du chagrin et pour finir ses jours dans l’opprobre ? Quelle vie et quel destin !

C’est la dernière ‘question pourquoi’. Il n’y a pas de réponse à cette question. L’Éternel donne à son serviteur le temps d’y réfléchir lui-même et de trouver une réponse. Ce que nous pouvons dire, c’est que Dieu soutient le croyant, aussi s’il se sent seul et abandonné.

Lis la suite dans Jérémie 21

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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