Proverbes

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Proverbes 7

La route à suivre

Introduction 1 - 5 Avertissement contre la femme étrangère 6 - 9 Le victime 10 - 12 La séductrice 13 - 20 La séduction 21 - 23 La capitulation du victime 24 - 27 Que ton cœur ne se détourne pas vers ses voies

Introduction

La nécessité de la maîtrise de soi en matière de sexualité, la nécessité de dire ‘non’ aux propositions d’intimité physique en dehors du mariage, est le thème dominant des discours de sagesse en Proverbes 1-9.

Dans ce chapitre, le père en parle à nouveau à son fils (Pro 2:16-19 ; 5:1-23 ; 6:20-35). Il le fait sous la forme d’une histoire. C’est une histoire éducative que le père raconte à son fils pour le mettre sérieusement en garde contre la tentation de la femme étrangère. Proverbes 6 parle d’un homme si insensé qu’il ne se contente pas de sa propre source et va vers la femme de son prochain. Proverbes 7 parle d’un jeune homme inexpérimenté qui se laisse séduire par sa stupidité.

Aux versets 1-5, le père commence par rappeler à son fils la valeur et la beauté du commandement. Puis, aux versets 6-23, il raconte ce qu’il a vu à partir de son expérience. Il décrit un jeune homme qui ne se retrouve pas par hasard à proximité de la tentatrice, mais qui cherche la zone dangereuse. Contre un avertissement préalable (Pro 5:8), le garçon s’approche de la maison de la femme. Il ne voulait pas se prostituer, mais il le fait quand même. Aux versets 24-27, le père explique à ses enfants quelles seront les conséquences s’ils s’égarent dans leur cœur vers les voies de la prostituée.

1 - 5 Avertissement contre la femme étrangère

1 Mon fils, garde mes paroles et cache auprès de toi mes commandements. 2 Garde mes commandements, et tu vivras, – et mon enseignement, comme la prunelle de tes yeux. 3 Lie-les sur tes doigts, écris-les sur la tablette de ton cœur. 4 Dis à la sagesse : Tu es ma sœur ! et appelle l’intelligence ton amie ; 5 pour te garder de la femme étrangère, de l’inconnue qui use de paroles flatteuses.

Ce passage commence à nouveau par le père qui exhorte son fils à garder ses « paroles » et à cacher ses « commandements » auprès de lui (verset 1). S’il le fait, il vivra (verset 2). Cela s’oppose à la mort qui résulte du fait de ne pas les écouter (versets 24-27). La vie au sens propre du terme est menacée si l’on n’écoute pas. C’est une question de vie ou de mort.

C’est pourquoi le fils doit garder l’enseignement de son père « comme la prunelle de tes yeux ». Cela signifie que l’obéissance à l’enseignement est vitale pour lui, qu’il doit le garder avec le plus grand soin afin de pouvoir garder une bonne vision de ces choses. Il n’y a pas de partie du corps plus sensible que la prunelle des yeux (Deu 32:10 ; Psa 17:8 ; Zac 2:8).

Au verset 3, les commandements sont liés aux doigts. Tout ce qu’il fait avec ses doigts doit être guidé par les commandements. Il doit aussi les écrire sur « la tablette de ton cœur ». Le cœur est le centre de la personne. Si les commandements y sont écrits, tout ce qu’il fait, partout où il va et regarde, tout ce qu’il dit et pense, sera guidé par les commandements.

« La sagesse » doit être pour lui comme sa « sœur » et « l’intelligence » doit être pour lui comme son « amie » (verset 4). Dans l’Ancien Testament, la relation frère-sœur exprime un lien étroit d’affection. « Sœur » est aussi utilisé pour désigner l’épouse ou la bien-aimée (Can 4:9-10). S’il embrasse la sagesse comme sa sœur, la femme étrangère n’aura aucune chance de l’embrasser (verset 13). L’homme doit avoir un objet qui le ravit. Si ce n’est pas la sagesse, le vide sera comblé par de mauvais désirs. L’amour de la parole de Dieu chassera le pouvoir du mal.

Toutes ces instructions sont données en pensant à la femme étrangère (verset 5). Il ne restera hors du piège de la tentation que s’il écoute cet enseignement de son père. Celui qui garde les paroles et les commandements du père, c’est-à-dire qui garde la parole de Dieu, est lui-même gardé. En bref : celui qui garde est gardé.

6 - 9 Le victime

6 Car, à la fenêtre de ma maison, je regardais à travers mon treillis, 7 et je vis parmi les simples, j’aperçus parmi les jeunes gens, un jeune homme dépourvu de sens, 8 qui passait dans la rue, près du coin où demeurait cette femme, et il prit le chemin de sa maison, 9 au crépuscule, au soir du jour, au sein de la nuit et de l’obscurité.

Aux versets 6-23, le père donne l’une des descriptions les plus vivantes de la tentation du péché que nous trouvons dans l’Écriture. Il donne un témoignage oculaire, non pas comme un voyeur, mais comme un docteur. Son récit ne présente pas le péché comme attrayant, mais contient un avertissement sérieux de l’éviter et de le fuir.

Nous y trouvons les éléments contre lesquels il a mis en garde précédemment :
1. la mauvaise compagnie (Pro 1:10-19),
2. le fait de traîner sans but (Pro 6:6-10),
3. les lieux où la tentation guette (Pro 5:8) et
4. surtout le fait de ne pas écouter les paroles et les commandements des parents (Pro 4:1,10 ; 5:1,7 ; 6:20-22).

Comme souvent, le scénario de la catastrophe est une combinaison de mauvaise compagnie, au mauvais lieu, au mauvais moment. Cette combinaison ne s’applique qu’à ceux qui ne se laissent pas avertir par la sagesse.

Dans le récit du témoin oculaire, nous trouvons
1. le victime aux versets 5-9,
2. la séductrice aux versets 10-12,
3. la séduction aux versets 13-20 et
4. la capitulation de la victime aux versets 21-23.

Le père commence son récit en disant qu’il était chez lui et qu’il regardait à travers son treillis (verset 6). Il décrit ensuite ce qu’il a vu quand il a baissé les yeux. Il a vu un groupe de « simples », un groupe de jeunes gens naïfs et inexpérimentés qui flânaient le long de la route (verset 7). Parmi ces jeunes gens, son attention est attirée par « un jeune homme dépourvu de sens », littéralement ‘un jeune homme sans cœur’ ou ‘un jeune homme qui manque de bon sens’.

Tout en flânant, ce jeune homme traverse délibérément la rue « près du coin où demeurait cette femme » et se dirige lentement vers « sa maison » (verset 8). C’est une action qui se déroule sous le couvert de l’obscurité (verset 9). Pas moins de quatre mots différents sont utilisés pour décrire l’obscurité. C’est le crépuscule, au soir du jour, après le coucher du soleil, ce qui fait qu’il semble très vite nuit à l’est, vu l’obscurité qui tombe immédiatement.

Son absence de but et l’obscurité lui enlèvent l’intelligence spirituelle nécessaire pour voir le danger auquel il s’expose. C’est pourquoi il n’est pas capable de faire ce que Joseph a fait, c’est-à-dire fuir la fornication (Gen 39:7,10-12 ; 1Cor 6:18). Il est impossible, pour quiconque, de résister dans une telle situation. La seule option est de fuir.

10 - 12 La séductrice

10 Et voici, une femme [vint] à sa rencontre, ayant la mise d’une prostituée et le cœur rusé. 11 Elle était bruyante et sans pudeur ; ses pieds ne demeuraient pas dans sa maison, 12 elle était tantôt dehors, tantôt sur les places, et guettait à tous les coins.

Au verset 10, la séductrice entre en scène. Elle sort de chez elle et va à la rencontre du jeune homme. Il n’y a aucun doute sur ses intentions. Ses vêtements le montrent clairement. Elle vient « à sa rencontre, avec des allures de prostituée » (cf. Gen 38:14-15). Le jeune homme voit ce qu’elle est. C’est une femme rusée et astucieuse. Elle a « le cœur rusé » (verset 11), ce qui indique sa profonde hypocrisie et sa détermination à séduire le jeune homme. Ce qu’elle prétend ressentir pour lui est totalement absent.

Cette femme est « bruyante », pleine d’agitation et excitée (verset 11). Elle est aussi « sans pudeur » à l’égard du dessein de Dieu pour le mariage. Pour elle, le mariage est un joug pesant et oppressant dont elle se débarrasse. Elle ne supporte pas d’être chez elle. Ses désirs impurs la poussent dans la rue. Elle erre sans repos hors de chez elle (verset 12). Elle est comme un ennemi à l’affût, dans une embuscade, pour séduire un jeune homme innocent qui croise son chemin, afin de le tenter de commettre l’adultère.

13 - 20 La séduction

13 Et elle le saisit, et l’embrassa, et d’un visage effronté lui dit : 14 J’ai chez moi des sacrifices de prospérités, j’ai aujourd’hui payé mes vœux ; 15 c’est pourquoi je suis sortie à ta rencontre pour chercher ton visage, et je t’ai trouvé. 16 J’ai étendu sur mon lit des tapis, des couvertures de fil d’Égypte de couleurs variées ; 17 j’ai parfumé ma couche de myrrhe, d’aloès, et de cinnamome. 18 Viens, enivrons-nous d’amours jusqu’au matin, délectons-nous de volupté ; 19 car [mon] mari n’est pas à la maison, il s’en est allé loin en voyage ; 20 il a pris un sac d’argent en sa main, il viendra à sa maison au jour de la pleine lune.

Elle a soigneusement préparé les étapes de la séduction. Elle sait exactement ce qu’elle doit faire et dire à quel moment. Lorsque le jeune homme est près d’elle, elle le surprend (verset 13). Elle le saisit et l’embrasse. Elle le tient en son pouvoir. Sans broncher, elle continue à le séduire, afin de briser aussi le dernier reste de résistance intérieure du jeune homme.

La première chose qu’elle dit a trait au service de Dieu (verset 14). Nous pouvons en déduire que nous avons affaire à une femme du peuple de Dieu. Cette femme dépravée n’hésite pas à donner une apparence religieuse à ses desseins répréhensibles et à donner ainsi l’impression que Dieu est de son côté. Elle avait promis à Dieu, dit-elle, de Lui offrir des sacrifices de prospérités. Elle les Lui a offerts, affirme-t-elle. Le sacrifice de prospérités est un sacrifice repas (Lév 7:11-21). L’idée est qu’elle a avec elle la viande du sacrifice de prospérités dont l’offrant peut manger. Elle cherche maintenant quelqu’un pour la manger avec elle. Cela doit se faire rapidement, aujourd’hui même, sinon la viande se gâtera.

Que ce jeune homme croise donc son chemin. C’est exactement celui qu’elle est sortie chercher (verset 15). Elle a tout fait pour le trouver. Et regarde, elle l’a trouvé. Si ce n’est pas là une direction de Dieu... Elle fait comme s’il n’y avait que lui dans sa vie, comme s’il était son seul amour. Elle lui donne ainsi le sentiment qu’il est très spécial pour elle.

Mais quel monde de mensonge et de tromperie elle représente ! C’est ainsi qu’agit toujours un adultère, avec mensonge et tromperie. Pour elle, sa proie n’a rien de spécial. Dans une relation adultère, tu n’es pas aimé, tu n’es pas spécial. Au contraire, tu es trompé, utilisé, violé. Le chemin de la mort n’est pas agréable, mais cause des tourments sans fin.

L’acte d’adultère est totalement impersonnel. Quelqu’un qui a des relations sexuelles avec une prostituée est un seul corps avec elle et non une seule chair. Dans le mariage, l’homme et la femme sont une seule chair, c’est une unité totale de l’esprit, de l’âme et du corps. La prostitution ne concerne que le corps. Le corps est un jouet, tu n’es rien, rien de plus qu’un jouet impersonnel.

De la salle à manger, où elle l’invite à venir manger avec elle, elle détourne soudainement son attention vers sa chambre à coucher. Elle décrit la literie et le parfum qu’elle a étendu (versets 16-17). Elle visualise ainsi son activité pécheresse et attise son désir. C’est là, dans cette atmosphère, que l’amour doit être ‘pratiqué’. C’est encore une fois l’extase, il n’y a rien de comparable. Elle a tout préparé avec soin et ‘avec goût’.

Puis vient l’invitation sans équivoque à la rejoindre (verset 18). Elle lui offre une nuit entière de plaisir corporel. Viens à moi et nous nous enivrerons d’amour, toute la nuit. C’est le grand plaisir, c’est ça l’amour ! C’est le pur plaisir, la satisfaction réelle, complète et profonde de l’amour.

Le jeune homme n’a pas à s’inquiéter pour son mari (verset 19). Littéralement, il est écrit ‘le’ mari. En se parlant ainsi de lui, elle montre qu’elle l’a abandonné en tant que mari. Parler de ‘mon mari’ pourrait aussi dissuader le jeune homme de la suivre. Elle lui assure qu’il n’a pas à craindre que ‘le mari’ rentre soudainement. Il n’est pas à la maison et ne rentrera pas de sitôt, car « il s’en est allé loin en voyage ».

Elle souligne ce mensonge en disant qu’il a emporté beaucoup d’argent pour subvenir à ses besoins (verset 20). Le fait qu’il ne rentrera que le jour de la pleine lune est un argument supplémentaire pour le rassurer. Quand c’est la pleine lune, il ne peut pas faire nuit noire. Or, ce n’est pas la pleine lune, il fait nuit noire et ils peuvent donc agir à leur guise (verset 9).

Tout son récit revient à dire que Dieu est satisfait, que le mari est hors de vue et que le jeune homme n’a qu’à la suivre. Tous les mensonges qu’elle utilise ont été répétés à maintes reprises au fil des siècles :
1. L’adultère est un acte ‘sacré’.
2. La séductrice fait croire à l’autre qu’il compte beaucoup pour elle, qu’elle n’aime que lui.
3. Ce qu’il y a à apprécier est le summum de l’amour et l’autre est fait pour cela.
4. Celui qui est séduit n’a pas à avoir peur, car tout restera secret.

La plupart de ces mensonges sont utilisés dans toute relation adultère. Ils apparaissent dans un large éventail de péchés sexuels, aussi dans les ‘péchés privés’, comme la masturbation et la pornographie. Mais il est clair que celui qui commet l’adultère est un menteur, quelqu’un à qui on ne peut absolument pas faire confiance. Celui qui rompt le lien de confiance le plus intime, la promesse de fidélité, ne peut être digne de confiance dans aucune autre relation. Comment quelqu’un pourrait-il être fidèle à une promesse quelconque s’il n’est pas fidèle à la promesse de fidélité faite à sa femme ?

21 - 23 La capitulation du victime

21 Elle le détourna par beaucoup de douces paroles, elle l’entraîna par la flatterie de ses lèvres. 22 Il est allé aussitôt après elle, comme le bœuf va à la boucherie, et comme les entraves [servent à] l’instruction du fou, 23 jusqu’à ce que la flèche lui transperce le foie ; comme l’oiseau se hâte vers le piège et ne sait pas qu’il y va de sa vie.

La sagesse et la sincérité de Joseph sont nécessaire pour résister à un tel raisonnement et à une telle flatterie. « Par beaucoup de douces paroles » (verset 21) elle a réussi à lui ôter toute force de dire ‘non’. « La flatterie de ses lèvres » l’a séduit et a fait fondre toute sa résistance. Elle a persuadé le jeune homme de la suivre.

La défaite est soudaine et irrévocable (verset 22). Il la suit immédiatement. Nous le voyons la suivre comme un bœuf, mais pas comme un bœuf qui va au pâturage, mais « comme un bœuf qui va à la boucherie » (verset 22). Il ne va pas vers le plaisir, mais vers la mort. Une campagne publicitaire aux Pays-Bas contre l’utilisation irresponsable des feux d’artifice a pour slogan : ‘Tu es un bœuf si tu joues avec des feux d’artifice.’ Une variante en rapport avec ce que dit Salomon ici est : ‘Tu es un bœuf si tu joues avec du porno.’

Il est « comme un daim qui se jette dans le piège » (une traduction qui est aussi possible). Les animaux stupides ne voient pas le lien entre un piège et la mort. De même, les gens stupides ne voient pas le lien entre leur péché et la mort. Il doit payer le prix du péché, la mort : « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Rom 6:23). Ce péché lui coûte la vie.

L’expression « jusqu’à ce que la flèche lui transperce le foie » fait peut-être référence au remords d’une conscience coupable, à la conscience qu’il moissonnera la désolation spirituelle et physique (verset 23). Il est comme un oiseau qui n’a d’yeux que pour l’appât, mais qui ne voit pas le piège. Il vole vers l’appât parce qu’il est si attrayant et parce qu’il en a besoin pour continuer à vivre. Mais il ne se rend pas compte que c’est tout le contraire. L’appât est contre sa vie. En s’envolant vers lui, il vole vers sa mort. L’odeur du lit de la prostituée se transforme en une odeur de mort et la courte nuit de plaisir se transforme en une nuit éternelle de tourments.

24 - 27 Que ton cœur ne se détourne pas vers ses voies

24 Maintenant donc, fils, écoutez-moi, et soyez attentifs aux paroles de ma bouche. 25 Que ton cœur ne se détourne pas vers ses voies, et ne t’égare pas dans ses sentiers ; 26 car elle a fait tomber beaucoup de blessés, et ceux qu’elle a tués sont très nombreux. 27 Ce sont les voies du shéol que sa maison ; elles descendent dans les chambres de la mort.

Aux versets 24-27, nous avons tourné le dos à la rue et nous sommes de retour dans la chambre du père enseignant. Là, il dépeint une fois de plus en couleurs vives à ses fils les conséquences de l’adultère. Il n’a pas raconté l’histoire précédente pour divertir ses fils, mais pour les avertir. Maintenant que la leçon est donnée, ils doivent rester attentifs.

Par les mots « maintenant donc », il fait le lien avec ce qu’il a montré comme étant le résultat du péché (verset 24). Il appelle ses « fils » à l’écouter et à être attentifs à ses paroles. Ils doivent prendre dans leur cœur le dessein de ne se détourner pas vers les voies de la prostituée et de ne s’égarer pas dans ses sentiers (verset 25). Par « ses voies » et « ses sentiers », nous pouvons comprendre, par exemple, le fait de nourrir des pensées impures, des fantasmes pervers, des conversations obscènes, la lecture de livres obscènes et de mauvaises compagnies. Nous devons fuir comme la peste le premier pas sur ces voies et ces sentiers. Si nous nous habituons au péché, notre horreur pour lui s’affaiblit. Peu à peu, on en vient même à éprouver de l’affection pour le péché.

Les relations avec une prostituée mènent à la mort (verset 26). Beaucoup de ceux qui se sont engagés dans cette voie ont trouvé la mort, parmi lesquels des personnes forts et grands.

Les voies qui mènent à la maison de la femme étrangère « sont les voies du shéol ». Ce sont les voies qui « descendent dans les chambres de la mort » (verset 27). La fin d’une relation adultère n’est pas le plaisir ultime, mais la désolation. Elle ne procure pas le sentiment particulier que procure la véritable intimité. Que les fils ne se trompent pas : la voie du plaisir apparent est la voie de la mort.

Lis la suite dans Proverbes 8

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

© 2025 Auteur G. de Koning
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