Proverbes

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Proverbes 17

La route à suivre

1 - 3 Paix, héritage et purification 4 - 5 Écouter le mensonge provoque la moquerie 6 Gloire dans les générations 7 Ce qui ne convient pas ensemble 8 Un cadeau fait réussir 9 Couvrir contre répéter 10 - 11 La répréhension et un messager cruel 12 - 13 Mises en garde contre la folie 14 Éviter le pire 15 Dieu hait la perversion du droit 16 Un sot n’a pas d’intelligence 17 La véritable amitié 18 Seul un sot s’engage comme caution 19 - 20 Aimer les contestations vient d’un cœur pervers 21 Le chagrin d’un père 22 Le cœur joyeux ou un esprit abattu 23 Le but d’un cadeau 24 Vers quoi regarde quelqu’un ? 25 Chagrin pour le père et amertume pour la mère 26 Ne punis pas l’innocent 27 - 28 Contrôle de la langue

1 - 3 Paix, héritage et purification

1 Mieux vaut un morceau sec et la paix, qu’une maison pleine de viandes de sacrifices et des querelles. 2 Un serviteur sage gouvernera le fils qui fait honte, et il aura part à l’héritage au milieu des frères. 3 Le creuset est pour l’argent, et le fourneau pour l’or ; mais l’Éternel éprouve les cœurs.

Le contraste au verset 1, exprimé par une construction « mieux vaut... que », est simple et compréhensible. Le sage conviendra que la pauvreté et la paix vaut mieux que la prospérité et les querelles (cf. Pro 15:16-17). Il préfère « la paix » avec « un morceau sec » pour apaiser sa faim plutôt que « des querelles » avec une abondance de nourriture. Le « morceau sec » est du pain sans rien qui le rende plus facile et plus agréable à avaler (cf. Rut 2:14 ; Jn 13:26).

Un repas simple « et la paix » signifie que ceux qui y participent trouvent satisfaction dans la communion avec Dieu et entre eux. Ainsi, le repas simple devient un festin. C’est mieux qu’une « maison pleine de viandes de sacrifices » où ceux qui y participent se querellent. Cela plonge le festin dans l’amertume. L’abondance entraîne souvent une dégradation des valeurs et des normes, avec pour conséquence une augmentation de la jalousie et des querelles.

Il semble s’agir ici d’animaux sacrifiés dans le temple, la maison de Dieu, en tant que sacrifices de prospérités, dont les offrants peuvent manger une partie avec d’autres (Lév 3:1-17 ; 7:28-34). Les querelles pendant le repas du sacrifice de prospérités sont contraire à la nature de celui-ci. Le sacrifice de prospérités est en effet une expression d’unité. Une telle situation se présente dans l’église à Corinthe. Les croyants se sentent riches spirituellement, mais il y a des divisions entre eux. Paul les réprimande à ce sujet (1Cor 11:17-34).

Le proverbe du verset 2 parle d’un « serviteur sage » qui met toutes ses capacités au service de son maître. Le comportement du serviteur contraste avec celui du fils de ce maître. Le fils mène une vie méchante. Son père en a honte. Il le déshérite et fait du serviteur le cohéritier de ses frères, ce qui signifie qu’il l’adopte comme son fils. Le serviteur obtient ainsi une place au-dessus du fils déshérité, avec pour conséquence qu’il gouverne sur lui.

C’est un encouragement pour tous ceux qui sont fidèles dans leur travail. La fidélité est récompensée par une position de domination et par le partage de l’héritage familial. Quelqu’un qui sert fidèlement dans l’humilité est placé au-dessus de quelqu’un qui occupe une certaine position, mais qui se comporte de manière indigne.

La première ligne du verset 3 clarifie le sens de la deuxième ligne. Tout comme « le creuset » et « le fourneau » servent respectivement à chauffer l’argent et l’or afin de les purifier, l’Éternel éprouve les cœurs (Mal 3:2-4 ; 1Pie 1:6-7 ; cf. Ésa 48:10 ; Zac 13:9). Dieu examine chaque pensée et chaque motivation. Ces examens et ces épreuves servent toujours à rendre plus précieux celui qui est purifié.

Par la chaleur des épreuves, Dieu veut purifier le cœur des siens de tout ce qui empêche de rendre Christ visible. L’homme qui craint Dieu demande aussi lui-même à Dieu de le faire (Psa 26:2). Dans cette disposition, nous sommes capables de manger le sacrifice de prospérités avec paix (verset 1) et nous sommes des héritiers dignes (verset 2).

4 - 5 Écouter le mensonge provoque la moquerie

4 Celui qui fait le mal est attentif aux lèvres pleine de paroles iniques ; le menteur prête l’oreille à la langue pernicieuse. 5 Qui se moque du pauvre outrage celui qui l’a fait ; qui se réjouit de la calamité ne sera pas tenu pour innocent.

« Celui qui fait le mal » et « le menteur » aiment écouter les mensonges et les paroles pernicieuses (verset 4 ; cf. Jér 5:30-31). Ce dont il s’agit ici, c’est que ceux qui écoutent de telles paroles sont coupables de la même chose que ceux qui les prononcent. « La lèvre » et « la langue » signifient parler ; les qualificatifs « pleine de paroles iniques » [littéralement : à la lèvre d’iniquité] et « pernicieuse » indiquent que ces paroles causent la désolation.

Ceux qui écoutent les ragots sont tout aussi coupables que ceux qui les racontent. S’il n’y avait pas d’auditeurs, il n’y aurait pas non plus de ragots. Ceux qui écoutent les ragots contribuent à les entretenir. Il en est de même pour les tabloïds. S’il n’y avait pas d’acheteurs, il n’y aurait pas de tabloïds. Les acheteurs de tabloïds sont tout aussi mauvais commères que ceux qui les rédigent et les publient.

Et qu’en est-il de nous ? Apprécions-nous aussi les programmes dans lesquels le mensonge et la tromperie sont présentés comme un divertissement et ainsi glorifiés ? Si nous continuons à regarder et ne changeons pas de chaîne, c’est-à-dire si nous n’éteignons pas la programme, nous sommes comme ceux qui sont qualifiés ici de celui qui fait le mal et de menteur.

On se moque du pauvre parce qu’un malheur lui est arrivé, qui l’a rendu pauvre (verset 5). C’est ce qui ressort de la deuxième ligne du verset. Quiconque se moque d’un pauvre outrage son Créateur et le sien, et sera donc puni. L’homme est en effet fait à son image (Gen 1:26-27 ; Jac 3:9). La deuxième ligne du verset explique qu’une telle personne « ne sera pas tenue pour innocente », mais sera punie.

La moquerie envers le pauvre s’exprime par une joie maligne à propos du malheur qui l’a frappé. Quelqu’un peut se réjouir du malheur qui frappe autrui. Outrager le Créateur peut être considéré comme une remarque désobligeante à l’égard de Dieu, sous-entendant qu’Il n’a pas pu préserver le pauvre de ce malheur. Non seulement Dieu est outragé, mais le pauvre est aussi traité sans ménagement. Le moqueur se réjouit du malheur qui est tombé sur le pauvre. Il remue le couteau dans ses nombreuses blessures en lui reprochant d’être responsable de sa pauvreté, de son propre échec.

Les Édomites ont éprouvé une joie maligne à cause du malheur qui avait frappé Israël. Le prophète Abdias montre qu’ils ne sont pas considérés comme innocents. Dieu promet qu’Il punira les Édomites (Abd 1:12-16). Il en est de même pour Ammon (Ézé 25:6-7). Job disait qu’il était exempt d’un tel comportement (Job 31:29). Quelle est notre réaction face au malheur qui frappe quelqu’un, surtout quelqu’un que nous n’aimons pas ?

6 Gloire dans les générations

6 La couronne des vieillards, ce sont les fils des fils, et la gloire des fils, ce sont leurs pères.

C’est une gloire pour un homme d’atteindre un âge avancé et de voir ses enfants et petits-enfants servir chacun leur génération de la manière que Dieu veut (Psa 128:6 ; Gen 50:23 ; cf. Act 13:36). Lorsque les générations s’apprécient et se suivent dans le bien, il y a harmonie. L’accent est mis sur la responsabilité des (grands-)parents envers leurs (petits-)enfants. La génération suivante est rappelée à regarder avec respect les générations précédentes.

Ce qui est dit ici présente la situation idéale. Nous savons que le monde est plein de parents obstinés et d’enfants rebelles qui ne peuvent pas se souvenir d’une enfance heureuse. Mais chaque nouvelle génération a pour défi de briser cette tendance. Ce verset est une incitation à y travailler.

Les enfants peuvent faire en sorte que leurs enfants se souviennent d’eux comme de parents qui craignaient Dieu et de leurs parents comme de grands-parents qui craignaient Dieu. Les enfants n’auront pas honte de leurs parents et de leurs grands-parents, mais témoigneront au contraire avec gratitude qu’ils ont une telle « gloire ». Cela peut avoir pour conséquence que les enfants de leurs enfants suivent la voie de l’Éternel. La lignée descendante des enfants et des petits-enfants est la couronne des vieillards ; la lignée ascendante des parents et des grands-parents est la gloire de leurs enfants, c’est-à-dire de leur descendance.

7 Ce qui ne convient pas ensemble

7 La parole excellente ne convient pas à un homme vil ; la lèvre menteuse [convient] encore moins à un prince.

L’enseignement de ce verset est que, tout comme nous n’attendons pas la parole excellente de la bouche d’un homme ignoble, nous n’attendons certainement pas la parole mensongère d’un prince. Normalement, un homme ignoble dit les plus grandes sottises, et soudain, il prononce de belles paroles. Quand un homme rusé tient de beaux discours, il a de mauvaises intentions. Ses paroles ne sont pas en accord avec son caractère.

À l’inverse, « la lèvre menteuse » ne convient pas « à un prince ». Il ne convient pas à un prince de prononcer des paroles qui nuisent à autrui. Par « prince », on entend ici un chef ou un souverain, quelqu’un qui jouit d’un certain statut et en qui l’on a confiance. Son statut exige qu’il respecte le code d’honneur de la sincérité et qu’il ne prononce pas de paroles mensongères. Le mensonge ne lui convient tout simplement pas.

8 Un cadeau fait réussir

8 Le cadeau est une pierre précieuse aux yeux de celui qui en dispose ; de quelque côté qu’il se tourne, il réussit.

Il s’agit ici d’un cadeau donné pour soudoyer quelqu’un. Cela signifie qu’un cadeau de corruption agit comme une pierre magique qui permet à « celui qui en dispose » de faire tout ce qu’il veut et de réussir. Le mot utilisé ici pour « cadeau » est différent de celui utilisé pour désigner un don désintéressé. C’est pourquoi il est juste d’en parler comme d’un cadeau destiné à corrompre, car c’est sa signification. Nous parlons de ‘pots-de-vin’ ou de ‘dessous-de-table’.

« Une pierre précieuse » est si attrayante pour celui à qui son propriétaire la présente qu’il ne peut résister à la tentation de l’accepter et de donner en échange ce qui lui est demandé. Elle exerce une sorte d’envoûtement sur le destinataire, qui fait fondre toute résistance. Un pot-de-vin ouvre des portes qui seraient autrement restées fermées, comme si une formule magique avait été prononcée.

Le proverbe montre l’effet d’un pot-de-vin sans faire de commentaires. Il ne s’agit pas d’une recommandation d’utiliser des pots-de-vin. La loi interdit clairement d’accepter des pots-de-vin (Exo 23:8). Ce que dit Salomon est la réalité du point de vue de celui qui donne le pot-de-vin : c’est ainsi que cela fonctionne. C’est une pierre qui porte chance, une pierre qui a des propriétés magiques et qui agit comme une incantation. C’est une ‘pierre porte-bonheur’.

9 Couvrir contre répéter

9 Celui qui couvre une transgression cherche l’amour, mais celui qui répète une chose divise les intimes amis.

Ce proverbe traite du contraste entre « celui qui couvre une transgression » et « celui qui répète une chose » en la racontant à quelqu’un d’autre. Le premier « cherche l’amour » et le second « divise les intimes amis ». L’amitié exige la capacité de couvrir une faute, de la pardonner et de l’oublier. Si ce n’est pas le cas, c’est la fin des intimes amitiés. Répéter le passé et continuer à insister dessus a détruit beaucoup d’amitiés et de mariages.

Le véritable ami, par amour, enterrera le mal plutôt que de mener une campagne en racontant l’affaire à qui veut l’entendre. Répéter le passé est une activité qui détruit l’amour et la confiance et, par conséquent, détruit ce qui mérite d’être préservé. Couvrir ne signifie pas passer sous silence ou ignorer une offense, mais ne pas en parler aux autres, ne pas la répéter.

« L’amour couvre une multitude de péchés » (1Pie 4:8). Chaque enfant de Dieu a pu en faire l’expérience, car grâce à l’amour du Seigneur Jésus, qu’Il a montré à la croix de Golgotha, ses péchés sont couverts. Ils n’existent plus pour Dieu. Cela ne signifie pas que Dieu ferme les yeux, mais qu’Il les pardonne et les couvre s’il y a repentance et conversion. Le pardon de la transgression a lieu après la confession, après quoi Dieu pardonne. À son exemple, nous devons agir ainsi lorsque quelqu’un commet une transgression contre nous (Éph 4:32 ; 5:1-2).

10 - 11 La répréhension et un messager cruel

10 La répréhension fait plus d’impression sur l’homme intelligent que 100 coups sur le sot. 11 L’inique ne cherche que rébellion ; mais un messager cruel sera envoyé contre lui.

Couvrir une transgression (verset 9) ne signifie pas que la transgression n’est pas dénoncée. Cela se fait en confrontant le transgresseur à sa transgression, en le réprimandant pour celle-ci. « L’homme intelligent » tirera profit de la répréhension, mais pas le sot (verset 10).

Ce verset oppose l’homme intelligent et le sot dans leur réaction à une répréhension. Celui qui est intelligent et qui est humilié par une répréhension en tirera une leçon. Mais même « 100 coups » n’auront aucun effet sur le sot. Les coups tombent sur son dos, mais ils ne changent pas son cœur ; il reste un sot.

La différence entre un homme intelligent et un sot apparaît surtout dans la manière dont ils réagissent à une répréhension. La répréhension que Pierre a reçue, tant de la part du Seigneur Jésus que de Paul (Mt 16:23 ; Gal 2:11-15), l’a profondément touché. Elle n’a pas suscité de rancune, mais il en a tiré une leçon. Mais les nombreuses et violentes plaies qui s’abattirent sur l’Égypte ne firent pas changer d’avis du Pharaon (Exode 7-12). Il resta un sot et périt dans sa folie.

« L’inique » (verset 11) est totalement insensible à la discipline. Il vit en rébellion contre Dieu et son prochain. En tant que disciple dévoué du grand rebelle contre Dieu, le diable, il cherche à semer le trouble et la révolte. Il n’a d’autre objectif que « la rébellion » ; il le cherche consciemment.

Cet inique sera cherché par « un messager cruel » spécialement envoyé pour le tuer. C’est une question de cause à effet. Les iniques n’ont d’autre but que de chercher la rébellion. En conséquence, la rétribution leur est envoyée sous la forme d’un messager cruel. Cette expression peut faire référence à un messager cruel envoyé par le roi ; elle peut aussi faire référence à des tempêtes, à une maladie ou à un accident comme messager de Dieu pour punir.

Benaïa était un messager envoyé pour tuer les adversaires de David et Salomon (1Roi 2:13-46). Celui qui ne cherche que la rébellion n’est pas ouvert au bien. C’est pourquoi il faut agir ainsi avec lui.

12 - 13 Mises en garde contre la folie

12 Qu’un homme rencontre une ourse privée de ses petits, plutôt qu’un sot dans sa folie ! 13 Le mal ne quittera pas la maison de celui qui rend le mal pour le bien.

Il est plus dangereux de rencontrer un sot qui commit des folies qu’une « ourse privée de ses petits » (verset 12). L’homme, qui est censé être intelligent et rationnel, est plus dangereux dans sa folie que l’ours qui agit selon son instinct (2Sam 17:8 ; Osé 13:8a). Le sot est totalement aveugle à sa folie et agit dans un aveuglement stupide. La leçon à en tirer est la suivante : ne t’approche pas de cet ours et surtout pas d’un sot.

Nous sous-estimons souvent l’énorme danger que représente la folie. La folie, c’est exclure Dieu. Cela signifie considérer les avertissements de Dieu comme une blague, comme l’ont fait les gendres de Lot (Gen 19:14). Cela expose l’homme à un danger bien plus grand que n’importe quel danger terrestre. On sait à quoi s’attendre d’un ours, mais souvent, on ne sait pas à quoi s’attendre d’un sot.

Adam est le premier à qui le verset 13 s’applique pleinement. Il a rendu tout le bien de Dieu par le mal. C’est pourquoi le mal s’est abattu sur sa maison, c’est-à-dire sur toute sa descendance, et il n’a pas disparu jusqu’à aujourd’hui. Le mal ne disparaît que lorsqu’il est confessé. Alors, l’inverse se produit : Dieu rend le bien pour le mal à tous ceux qui croient.

Ce verset s’applique de manière générale à tout homme qui rend le mal pour le bien, aussi au croyant, sans dire si Dieu fait revenir le mal directement sur lui ou seulement plus tard. David a fait l’expérience que Saül a rendu le mal pour le bien qu’il lui avait fait. Nabal a fait de même à David. Mais David a aussi rendu le mal pour le bien lorsqu’il a fait tuer Urie, alors qu’Urie le servait avec un dévouement total. C’est pourquoi le mal n’a pas quitté sa maison (2Sam 12:9-12).

Par-dessus tout, les Juifs ont rendu le mal pour le bien au Seigneur Jésus. Nous l’entendons lorsqu’Il dit : « Ils m’ont rendu le mal pour le bien, et la haine pour mon amour » (Psa 109:5 ; 35:12). En conséquence, le mal n’a pas quitté la maison de Juda. Le Seigneur a exhorté ses disciples – et par là même, Il nous exhorte aussi – à agir à l’inverse, comme Il l’a fait : « Mais aimez vos ennemis, et faites du bien » (Lc 6:35). Dans ce contexte, l’incitation suivante s’applique également à nous : « Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien » (Rom 12:21).

14 Éviter le pire

14 Le commencement d’une querelle, c’est comme quand on laisse couler des eaux ; avant que la dispute s’échauffe, va-t’en.

Les conflits doivent être arrêtés avant qu’ils ne dégénèrent. C’est ce que nous enseigne ce proverbe. L’image est celle d’une petite fuite, par exemple dans un barrage, par laquelle l’eau commence lentement à s’écouler. Si l’on n’intervient pas rapidement, la fuite s’agrandit et devient un trou béant. Le désastre de l’inondation qui s’ensuit est incalculable. Nous pouvons appliquer cela à une dispute qui doit être résolue, car sinon elle peut dégénérer en procès. Si l’on va devant le juge, cela peut peut-être signifier une victoire juridique, mais en même temps, la querelle prend un caractère permanent et irréparable.

Une querelle commence souvent pour une broutille. Si elle n’est pas résolue immédiatement et correctement, elle peut dégénérer en guerre. Le mieux est d’y mettre fin soi-même et de ne plus rien dire. Si les deux parties campent sur leurs positions, la situation dégénère. C’est comme une petite étincelle qui provoque un énorme incendie si elle n’est pas rapidement éteinte. Au début de l’église, il y avait une dispute entre deux groupes de veuves. Avant que cela ne dégénère en une véritable querelle, les douze apôtres ont mis fin à cette dispute par une sage décision (Act 6:1-6).

15 Dieu hait la perversion du droit

15 Celui qui justifie le méchant et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination à l’Éternel.

Dans le jugement, il est important que le droit soit respecté, c’est-à-dire que le méchant soit condamné et que le juste soit justifié. Si cela est inversé et qu’un juge « justifie le méchant » et « condamne le juste », alors l’un et l’autre sont « en abomination à l’Éternel » (cf. Ésa 5:20). Nous voyons l’illustration la plus claire et la plus horrible de ce proverbe dans le ‘procès’ contre le Seigneur Jésus. Pilate a justifié le méchant Barabbas et condamné le juste (Mt 27:24-26).

La grand merveille de la grâce de Dieu est que la première ligne du verset s’applique à Dieu Lui-même. La lettre aux Romains montre cette ligne du verset du point de vue de Dieu sur la base de l’œuvre de Christ. Dieu justifie le méchant sur la base de la justice. Il a condamné le juste en Lui imputant la punition du méchant, ce qui Lui permet de justifier le méchant : « Tandis qu’à celui qui, sans faire des œuvres, croit en Celui qui justifie l’impie, sa foi est comptée à justice » (Rom 4:5).

16 Un sot n’a pas d’intelligence

16 Pourquoi donc le prix dans la main d’un sot pour acheter la sagesse, alors qu’il n’a pas de sens ?

Un sot est un sot parce qu’il ne cherche pas Dieu, alors que c’est la première chose à faire pour devenir sage. Le sot n’est pas intéressé par l’acquisition de la sagesse de la manière dont elle doit être acquise. Dans ce cas, l’argent n’a aucune valeur, il ne représente rien, car ce qui est nécessaire – une relation avec Dieu – ne peut être acheté. Il peut bien vouloir avoir la réputation d’être sage, mais il ne peut pas remplir les conditions requises, car il n’a pas de sens, l’intelligence spirituelle. Simon, qui exerçait la magie, qui voulait acheter le don du Saint Esprit avec de l’argent, était un tel sot (Act 8:18-19).

La question exprime l’étonnement et l’indignation. En fait, elle dit qu’il est absurde qu’un sot ait de l’argent pour acheter la sagesse, car il n’a pas de cervelle. Il ne reconnaîtrait même pas la sagesse s’il la voyait.

17 La véritable amitié

17 L’ami aime en tout temps, et un frère est né pour la détresse.

L’amour d’un véritable ami est constant. Son amour ne change pas avec les circonstances. C’est un ami dans les bons et les mauvais moments, dans les moments heureux et dans les moments où l’amitié est mise à l’épreuve. Christ montre qu’Il est un tel ami qui aime en tout temps en toutes circonstances (Jn 13:1). Il nous appelle ses « amis » (Jn 15:14-15). Il nous appelle aussi « frères » (Jn 20:17 ; Héb 2:11-12). Cependant, nulle part dans l’Écriture ses disciples ne L’appellent ‘ami’ ou ‘frère’. C’est pourquoi nous ne L’appellerons pas ainsi. Il est bien au-dessus de nous.

L’amitié implique le partage des pensées. Les amis sont là les uns pour les autres et s’entraident toujours (Lc 11:5-8). Un frère est un parent. Il y a un lien de parenté. Ruth et Naomi, ainsi que David et Jonathan, montrent ce que l’amitié et les liens familiaux signifient dans la pratique, en particulier dans les moments difficiles.

Il est tout à fait vrai que le Seigneur Jésus, qui partage ses pensées avec nous comme un ami, est comme un frère pour nous dans le ciel, prêt à nous aider dans nos difficultés, qu’Il connaît par sa propre expérience. Qu’un frère naisse « pour la détresse » signifie que c’est précisément lorsque nous sommes dans la détresse que nous faisons appel à Lui.

18 Seul un sot s’engage comme caution

18 L’homme dépourvu de sens frappe dans la main, s’engageant comme caution vis-à-vis de son prochain.

Il est stupide d’offrir des garanties à quelqu’un qui s’est endetté (cf. Pro 6:1-5). Confirmer quelque chose par « frapper dans la main » signifie que cela a été promis. C’est comme signer un accord, ce qui confirme la promesse. L’homme qui « s’engage comme caution vis-à-vis de son prochain » est un « homme dépourvu de sens ». En effet, on ne sait jamais ce qui peut arriver. La dette peut être si importante qu’elle est impossible à payer.

Ce que le Seigneur Jésus a fait lorsqu’Il s’est engagé comme caution peut sembler ‘dépourvu de sens’ d’un point de vue humain, mais ce n’était pas le cas. En effet, Il savait combien le prix était élevé et Il savait qu’Il pouvait le payer. Cela nous rappelle la déclaration dans la lettre à Philémon où l’apôtre Paul, en tant que véritable disciple du Seigneur Jésus, se porte aussi caution pour Onésime auprès de Philémon (Phm 1:18).

19 - 20 Aimer les contestations vient d’un cœur pervers

19 Qui aime les contestations aime la transgression ; qui hausse son portail cherche la ruine. 20 Celui qui est pervers de cœur ne trouve pas le bien ; et celui qui use de détours avec sa langue tombe dans le mal.

Nous pouvons être surpris « par quelque faute » (Gal 6:1) sans aimer cette faute. Quelqu’un d’autre peut alors nous redresser. Mais « qui aime la transgression » (verset 19) a un esprit corrompu. Son comportement montre qu’il aime les contestations. Une transgression a des conséquences sur les relations mutuelles. Celui qui aime transgresser a une préférence pour les contestations. Par ses paroles pernicieuses, il met constamment sous pression les bonnes relations.

La signification de « qui hausse son portail » n’est pas tout à fait claire. Dans le contexte où cette expression est utilisée, le portail semble ici représenter ‘la bouche’. Le sens peut alors être ‘parler des paroles hautaines’ (cf. 1Sam 2:3 ; Psa 141:3 ; Mic 7:5). Celui qui aime les contestations parle avec arrogance contre le ciel, contre Dieu, et aussi contre son prochain (Psa 73:8-9). Il ne cherche pas le bien d’autrui, mais sa « ruine ».

Le verset 20 montre l’origine du verset 19. Celui qui aime les contestations montre qu’il « est pervers de cœur ». Celui qui est pervers de cœur ne cherche pas seulement la ruine des autres, mais il ne « trouve pas le bien » lui-même. Par « le bien », on entend les bénédictions que Dieu accorde à tous ceux qui Le servent. Le pervers de cœur cherche ce qui est bon à ses propres yeux. Il aspire à posséder au détriment des autres.

Il « use de détours avec sa langue », les paroles qu’il prononce sont fausses. Il ne dit pas la vérité, il est éloigné de la vérité. Il cherche la ruine des autres, mais il tombera lui-même dans le mal et causera sa propre ruine. Au lieu de trouver le vrai bien, il sera confronté à une vie pleine de calamités. La prospérité qu’il cherche pour lui-même aboutit à sa ruine.

21 Le chagrin d’un père

21 Celui qui engendre un sot [l’engendre] pour son chagrin ; et le père d’un homme vil ne se réjouira pas.

C’est un chagrin pour un père d’engendrer un enfant qui s’avère être un sot. Il espérait un fils qui serait un atout pour la famille et la foi, mais il ne trouve que déception lorsque son fils s’avère être un sot. Un père craignant Dieu ne se réjouira pas de son fils ignoble. Le père « cherchait une semence de Dieu » (Mal 2:15), mais son fils s’avère être du diable. Il a élevé son fils « dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur » (Éph 6:4), afin qu’il vive pour la gloire de Dieu, mais celui-ci a rejeté tout l’enseignement de son père. Le père ne se réjouira pas de son fils, mais sa folie lui brisera le cœur.

Personne ne sait quel enfant il engendre. C’est pourquoi il est si important de prier avant de concevoir un enfant, afin que Dieu donne un enfant qui vivra pour sa gloire. Pourtant, des parents craignant Dieu peuvent avoir des enfants méchants. C’est toujours le choix que l’enfant doit faire lui-même, le moment venu : pour ou contre Christ.

Nous ne pouvons pas toujours blâmer les parents pour le choix que font leurs enfants, et les parents ne peuvent pas prétendre que leurs enfants seront craignant Dieu. Les parents sont toutefois responsables de l’éducation de leurs enfants, afin de s’engager pleinement à leur faire connaître la voie du Seigneur. Ce faisant, ils donneront l’exemple à leurs enfants en suivant eux-mêmes cette voie. Que l’enfant suive ou non cette voie, c’est un choix qu’il devra faire lui-même.

22 Le cœur joyeux ou un esprit abattu

22 Le cœur joyeux fait du bien à la santé, mais un esprit abattu dessèche les os.

« Le cœur joyeux » est un cœur qui se réjouit en Dieu et en toutes les choses du Seigneur. On obtient un cœur joyeux lorsque la paix de Dieu y réside. Cela favorise « la santé » du corps et de l’esprit. Quelqu’un qui a « un esprit abattu » éprouve le contraire. Il n’y a pas de joie, celle-ci a disparu à cause de tous les soucis et de la misère qui l’accablent. Ce processus « dessèche les os ». Comme mentionné précédemment, les os donnent au corps la force de se déplacer. Lorsque les os sont desséchés, cela signifie que la santé a disparu et que l’impuissance s’est installée (cf. Ézé 37:1-14).

Ce verset n’est pas une condamnation de quelqu’un qui est dépressif. Il ne veut pas dire qu’il doit être heureux pour que la dépression disparaisse. Ici aussi, il s’agit d’une vérité générale, sans jugement sur la situation dans laquelle se trouve quelqu’un. Une personne dépressive sait bien qu’un cœur joyeux fait du bien à la santé. Le problème, c’est qu’elle n’a pas le cœur joyeux. Ce n’est pas en lui répétant sans cesse qu’il doit être joyeux qu’il le deviendra. Une telle personne a besoin d’une approche très différente. Ce dont elle a surtout besoin, c’est de compréhension et de patience. Que ceux qui sont confrontés à cela demandent au Seigneur de leur donner la sagesse nécessaire.

23 Le but d’un cadeau

23 Du pan de [son] vêtement, le méchant prend un cadeau pour faire dévier les sentiers du jugement.

Le pot-de-vin corrompt le droit. Celui qui se laisse corrompre est « un méchant ». Il semble s’agir d’influencer une décision judiciaire, car il s’agit de « faire dévier les sentiers du jugement », c’est-à-dire de ne pas laisser la justice suivre son cours. Non seulement la justice est empêchée, mais elle est déviée vers l’injustice, tout en gardant les apparences de la justice. Le fait qu’un juge accepte ce cadeau « du pan de [son] vêtement » indique que cela se fait en secret. Il s’agit d’une transaction secrète, qui n’est pas pure. Un juge corruptible est un méchant.

Faire dévier les sentiers du jugement peut aussi se produire dans le cadre du travail. Quelqu’un peut soudoyer son employé avec un cadeau pour qu’il garde le silence sur un délit qu’il a commis. La même chose peut se produire au sein d’une famille et dans l’église de Dieu. Le cadeau ne doit pas nécessairement être de l’argent. Il peut aussi s’agir d’une promotion, de cadeaux ou d’un traitement de faveur.

24 Vers quoi regarde quelqu’un ?

24 La sagesse est en face de l’homme intelligent, mais les yeux du sot sont au bout de la terre.

« L’homme intelligent » persévère dans la voie de la sagesse. Il a toujours la sagesse comme boussole devant les yeux. Il la regarde et détermine ensuite son chemin dans la vie. Il se concentre sur la sagesse, car il comprend les vrais problèmes de la vie et sait que seule la sagesse peut lui permettre de les contourner ou d’y faire face. L’homme intelligent sait ce que signifie avoir ‘un œil simple’ (Mt 6:22 ; Lc 11:34), c’est-à-dire qu’il garde les yeux fixés sur un seul objet, ce qui lui permet de suivre le droit chemin.

Le sot est incapable de se concentrer sérieusement. Il est incapable de fixer son attention sur quoi que ce soit. Comme il n’a pas d’intelligence, ses yeux errent dans le monde entier, mais ils ne trouvent nulle part où se reposer. Il est comme un élève qui n’entend pas ce que dit son professeur parce que ses yeux errent constamment dans la classe. Il manque ainsi l’enseignement du docteur de la sagesse.

Les yeux sont le miroir de l’âme. Ce qui est perçu par les yeux influence l’âme. L’homme est devenu pécheur en voyant, en désirant et en prenant. Avec la télévision et Internet, il est possible de fixer son regard « au bout de la terre ». C’est ce qui se passe aussi massivement. Les gens se laissent guider par ce qu’ils voient dans ces médias et restent ainsi aveugles à la sagesse, qui est Christ, « dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2:3). Ils restent donc sots et périront dans leur sottise, à moins qu’ils n’ouvrent les yeux à la sagesse d’en haut.

L’homme intelligent fixera continuellement ses yeux « sur Jésus, le chef de la foi et celui qui la mène à l’accomplissement, lui qui, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu » (Héb 12:2).

25 Chagrin pour le père et amertume pour la mère

25 Un fils insensé est un chagrin pour son père et une amertume pour celle qui l’a enfanté.

C’est un chagrin intense d’avoir un enfant qui devient un insensé (verset 21). L’accent est mis ici sur le fils qui cause ce chagrin à son père et qui est la cause de l’amertume de sa mère, « qui l’a enfanté ». La joie avec laquelle la naissance a été annoncée s’est transformée en chagrin. La joie de la naissance après la douleur de l’accouchement s’est transformée en amertume à cause de la voie que suit le fils insensé.

Un fils insensé ne fait pas seulement du mal à son âme, il ne se rebelle pas seulement contre Dieu, mais il fait preuve de la plus grande ingratitude envers ses parents. Sa mère l’a enfanté dans la douleur et l’a ensuite élevé. Son père lui a enseigné de sages leçons sur la vie. Mais il rejette tout. Sa plus grande folie est de rester indifférent à ce qu’il fait subir à son père et à sa mère.

Le père et la mère partagent la douleur du chemin que suit leur fils insensé. Cela leur permet de se comprendre, de se réconforter et de s’encourager mutuellement à se tourner vers le Seigneur dans leur détresse. Cela les empêche de se faire des reproches. Ils peuvent aussi s’aider mutuellement à faire face à cette situation très difficile. La mère peut aider le père à gérer sa colère, le père peut aider la mère à ne pas succomber à son chagrin. Parfois, c’est aussi l’inverse qui est vrai.

26 Ne punis pas l’innocent

26 Il n’est pas bon de punir le juste, et de frapper les nobles à cause de [leur] droiture.

Il s’agit là encore d’un proverbe qui traite du mal des pratiques judiciaires injustes. Tout le monde conviendra qu’il « n’est pas bon » de « punir le juste », car il n’a rien fait qui le justifie. Si cela se produit néanmoins, cela montre à quel point la société est dépravée. Dieu, qui a établi l’ordre juridique, n’est pas pris en considération.

Il est encore plus grave « de frapper les nobles à cause de [leur] droiture ». Ici, le droit est tellement dépravé que les personnes droits sont physiquement maltraitées précisément à cause de leur droiture. Les nobles sont des personnes qui veulent défendre le droit. Cela mériterait d’être apprécié, mais c’est puni. C’est l’époque dans laquelle nous vivons. La droiture signifie vivre selon la parole de Dieu. Ceux qui le veulent sont de plus en plus confrontés à l’opposition et à l’hostilité.

Le juste et les nobles qui doivent payer et souffrir pour avoir adhéré à la parole de Dieu souffrent pour la justice. Ils sont appelés « heureux » (1Pie 3:14). « Car il vaut mieux, si telle était la volonté de Dieu, souffrir en faisant le bien, qu’en faisant le mal » (1Pie 3:17).

27 - 28 Contrôle de la langue

27 Celui qui a de la connaissance retient ses paroles, et un homme qui a de l’intelligence est d’un esprit froid. 28 Même le fou qui se tait est réputé sage, – celui qui ferme ses lèvres, un homme intelligent.

La première ligne du verset 27 traite de retenir la langue afin de ne pas dire des choses irréfléchies et inopportunes. Littéralement, il est dit qu’il « ménage ses paroles ». Celui qui agit ainsi fait preuve de « connaissance ». La deuxième ligne du verset parle « d’un esprit froid », c’est-à-dire pondéré, de bon sens. C’est le contraire d’être impétueux. « L’homme intelligent » ne s’énerve pas facilement et reste calme pendant une discussion. Nous apprenons ici que pour avoir le calme, la maîtrise de soi et la retenue, nous devons développer la connaissance et l’intelligence.

Le sage a en lui une fontaine de connaissance. Il a acquis cette connaissance parce qu’il est sage. Le fait qu’il possède maintenant cette connaissance signifie qu’il est sage et qu’il sait ce qu’il doit dire et surtout ce qu’il ne doit pas dire. Il ne se glorifiera pas de sa connaissance et sera un homme de peu de paroles. Il est patient et attend que le moment soit venu pour Dieu de dire quelque chose.

Se taire est un signe de sagesse (verset 28). Même un fou est réputé sage lorsqu’il se tait, c’est-à-dire par ceux qui ne le connaissent pas. En tout cas, il cache sa folie en se taisant. Si cela vaut déjà pour le fou, à combien plus forte raison cela vaut-il pour le sage, dont se taire montre qu’il est sage. Bien sûr, le fou ne devient pas sage ; il cache seulement sa folie. Le fou peut bien se taire et donner l’impression d’être sage, mais Dieu connaît son cœur et le sage aussi ne se laissera pas tromper.

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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