Proverbes

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Proverbes 28

La route à suivre

1 Une mauvaise ou une bonne conscience 2 - 5 Conséquences du non-respect de l’autorité de Dieu 6 L’intégrité vaut mieux que les doubles voies 7 Un fils intelligent ou un fils qui fait honte 8 Augmentation malhonnête du bien 9 La prière peut être une abomination 10 Tomber dans sa fosse ou hériter le bien 11 Celui qui est sage à ses yeux est sondé 12 Les justes ou les méchants au pouvoir 13 - 14 Confesser et craindre 15 - 16 Le tyran 17 Chargé du sang mène à la fosse 18 Être sauvé ou tomber 19 - 20 Résultats du labeur et de la fidélité 21 La partialité conduit à la transgression 22 L’avarice conduit à la pauvreté 23 Il vaut mieux réprimander que flatter 24 - 25 La cupidité 26 Confiance en soi ou marcher dans la sagesse 27 Qui donne ne manquera de rien 28 Les méchants se lèvent, mais ils périssent aussi

1 Une mauvaise ou une bonne conscience

1 Le méchant se sauve quand personne ne le poursuit, mais les justes sont pleins d’assurance comme un jeune lion.

« Le méchant » peut bien avoir la grande bouche, mais au fond de lui-même, il a toujours peur. Il a une mauvaise conscience et a peur du jugement. Il ne fait confiance à personne, est méfiant et prend même la fuite devant un danger imaginaire (cf. Lév 26:36 ; Psa 53:6a). Le méchant continue de fuir, car il porte toujours sa mauvaise conscience avec lui, où qu’il aille. Le péché rend l’homme craintif.

Mais les « justes » sont conscients de la faveur de Dieu et des hommes. Ils ont une conscience pure. Ils n’ont pas besoin de regarder sans cesse derrière eux pour voir si quelqu’un les suit dans le but de leur faire du mal. « Comme un jeune lion », ils sont libres de toute crainte. L’« assurance » qu’ils manifestent ne réside pas dans leur propre force, mais en Dieu. Les justes ne fuient pas devant un ennemi imaginaire, car celui-ci n’existe pas pour eux.

Ce verset montre le lien entre le courage et une bonne conscience, ainsi que le résultat d’une mauvaise conscience. « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens » (2Tim 1:7). Celui qui se laisse guider par l’Esprit de Dieu n’a pas besoin de fuir. Élie, un juste, se tenait en tant qu’un homme de Dieu, « plein d’assurance comme un jeune lion » à la montagne du Carmel face à des centaines de faux prophètes (1Roi 18:22).

2 - 5 Conséquences du non-respect de l’autorité de Dieu

2 À cause de l’iniquité d’un pays, ses princes sont nombreux ; mais, par un homme intelligent qui a de la connaissance, la stabilité se prolonge. 3 L’homme pauvre qui opprime les misérables est une pluie violente qui [ne laisse] pas de pain. 4 Ceux qui abandonnent la loi louent les méchants, mais ceux qui gardent la loi leur font la guerre. 5 Les hommes adonnés au mal ne comprennent pas le juste jugement, mais ceux qui cherchent l’Éternel comprennent tout.

Les iniquités nationaux entraînent des catastrophes nationales. Si un pays ne tient pas compte de Dieu et de sa Parole, c’est parce qu’il n’y a pas de prince craignant Dieu. La conséquence en est que les princes se succèdent rapidement, car chacun ne cherche que son propre intérêt (verset 2). La période des juges avec treize juges et les jours du royaume du nord d’Israël avec neuf dynasties sont des exemples d’instabilité politique due au péché. Pendant les périodes de révolte et de troubles, un peuple connaît de nombreux changements de pouvoir et beaucoup de gens se battent pour le pouvoir.

Un peuple reçoit le gouvernement qu’il mérite. Nous le voyons non seulement dans les royaumes, mais aussi dans les pays ayant un gouvernement élu. Un gouvernement succède à un autre, laissant le pays dans un chaos plus grand qu’à son arrivée au pouvoir.

Mais s’il y a « un homme intelligent qui a de la connaissance » au gouvernement, « la stabilité se prolonge ». Il s’agit d’intelligence et de connaissance de la volonté de Dieu. Si celles-ci sont présentes, le gouvernement sera bon et « se prolonge » aussi, c’est-à-dire de longue durée. Un droit stable signifie que dès que des éléments maléfiques menaçant l’ordre juridique se manifestent, le mal sera jugé. Dès que cela n’est pas fait, le cycle des nombreux princes qui se succèdent recommence, entraînant l’instabilité dans le pays. Si l’ordre juridique est maintenu de manière juste, il n’y a pas de changement de gouvernement à répétition. Cela favorise grandement la stabilité d’un pays.

Il est très tragique que « l’homme pauvre » devienne puissant, qu’il devienne un dirigeant et qu’il « opprime les misérables » dans cette position (verset 3). Un pauvre ayant occupé une position d’autorité a pu devenir une pluie vivifiante pour ses anciens compagnons d’infortune. Personne mieux que lui ne sait ce que c’est que d’être « misérable ». Mais c’est justement alors qu’il peut manifester le plus grand mépris envers ceux parmi lesquels il se trouvait autrefois. Son oppression des misérables est une trahison.

La deuxième ligne du verset montre, par une comparaison, le résultat du comportement du pauvre devenu puissant. Il est « une pluie violente qui [ne laisse] pas de pain ». La pluie doit être une bénédiction pour les cultures, afin que la moisson soit bonne et qu’il y ait du pain, mais ici, elle fait un travail destructeur. La famine s’installe. Un prince doit veiller au bien-être de la société (Psa 72:5-7) et ne pas la balayer par une pression excessive (2Chr 10:10-19).

Les gens qui « abandonnent la loi » ont perdu la bonne vision, la vision de Dieu, sur les méchants (verset 4). Ils ne sont plus capables de distinguer le bien du mal. Ils désobéissent à la loi de Dieu et admirent ainsi ceux qui ont clairement rejeté Dieu et déterminent leur propre vie. Dans une société où les méchants sont loués, la parole de Dieu est jetée par-dessus bord. Le libre arbitre, dire tout ce que l’on pense et faire tout ce que l’on veut, est devenu la valeur suprême. Ceux qui adhèrent à cela complimentent les méchants pour leur méchanceté (cf. Rom 1:32). Un exemple en est la relation sexuelle entre personnes du même sexe.

Quiconque veut vivre selon la parole de Dieu luttera contre cela. Cela peut signifier dénoncer ouvertement le mal. En tout cas, cela signifie ne pas se joindre à ceux qui louent les méchants. On entre alors en lutte avec l’opinion dominante. Il en résulte l’opposition.

La compréhension du « juste jugement » (verset 5) dépend de la disposition d’une personne, et non de son intellect (cf. Psa 119:100 ; Jn 7:17). Les « méchants » sont des personnes qui ne tiennent pas compte de Dieu, mais de leur propre nature mauvaise. Ils méditent le mal. Leurs pensées sont corrompues. C’est pourquoi ils ne peuvent pas comprendre « le juste jugement », les droits légaux des personnes établis par Dieu. Leur intelligence est obscurcie. Cela apparaît clairement dans l’injustice qu’ils font à leur prochain.

Le mot « mais » au début de la deuxième ligne du verset introduit la contradiction avec ce qui est dit dans la première ligne. « Chercher l’Éternel », c’est Lui demander pour faire sa volonté (2Sam 21:1). Nous cherchons la volonté de Dieu lorsque nous examinons sa Parole. Si nous laissons la Parole fermée, nous ne Le cherchons pas. L’Esprit nous fait trouver, comprendre et accomplir la volonté de Dieu dans la parole de Dieu. Nous « comprenons tout » par l’Esprit qui habite en nous (1Jn 2:20,27). Si nous voulons en tirer pleinement profit dans notre vie, nous devons avoir une disposition spirituelle, car alors nous pouvons discerner tout (1Cor 2:14-15).

6 L’intégrité vaut mieux que les doubles voies

6 Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, que l’homme pervers dans ses doubles voies, bien qu’il soit riche.

Ce verset est encore une fois un proverbe « mieux vaut que ». Il dit que la pauvreté honnête vaut mieux que la richesse malhonnête. Il existe certainement des pauvres malhonnêtes et des riches honnêtes. Le verset oppose simplement « un pauvre » qui est « intègre » à quelqu’un qui est « pervers dans ses doubles voies » et qui est « riche » (Pro 19:1). Le riche suit deux voies, tantôt à droite, tantôt à gauche. Cela signifie qu’il est hypocrite, qu’il agit de deux manières différentes. En apparence, il est pieux, mais à l’intérieur, il est corrompu et cupide. À un moment, il se présente comme un homme pieux, mais à un autre moment, il agit comme un homme cupide.

L’intégrité n’est pas automatiquement liée à la richesse comme preuve de l’appréciation de Dieu pour cette intégrité. La pauvreté comporte le risque d’être malhonnête ou hypocrite. Le pauvre qui marche dans son intégrité ne cède pas à ce risque. Sa marche avec Dieu le garde dans son intégrité.

La richesse n’est pas automatiquement une preuve de l’appréciation de Dieu. Le riche qui emprunte des doubles voies prouve qu’il ne considère pas sa richesse comme un don de Dieu. Ses doubles voies sont des voies sans Dieu. Il ne marche pas avec Dieu, mais selon ses propres conceptions perverses, avec lesquelles il pense conserver et accroître sa richesse.

7 Un fils intelligent ou un fils qui fait honte

7 Qui garde la loi est un fils intelligent ; mais le compagnon des débauchés fait honte à son père.

Celui qui obéit à la loi prouve qu’il est « un fils intelligent ». Son père lui a enseigné l’importance de garder la loi et lui en a donné l’exemple : le fils intelligent a pris cet enseignement à cœur. Il fait ainsi des choix judicieux et fait la joie de son père.

Un fils qui est « le compagnon des débauchés » – par exemple dans la nourriture, la boisson et la sexualité – n’a pas tenu compte de l’enseignement de son père. Il n’a pas dit : « Retirez-vous de moi, vous qui faites le mal, et j’observerai les commandements de mon Dieu » (Psa 119:115). Au lieu de cela, il s’est choisi des amis qui dépassent les limites dans tous les domaines. Il est un débauché. Cette mauvaise compagnie et cette vie dissolue attristent profondément son père, à qui il « fait honte » par son comportement. Il jette le discrédit sur toute sa famille.

8 Augmentation malhonnête du bien

8 Celui qui augmente son bien par l’intérêt et l’usure, l’amasse pour celui qui est bon pour les misérables.

Le lien entre le premier et le deuxième verset semble supposer que l’enrichissement est le résultat de l’exploitation des misérables qui ont dû emprunter ou acheter chez lui. Ce proverbe part du principe que les biens acquis de manière malhonnête seront donnés aux misérables (cf. Jér 17:11 ; Jac 5:1-6). Dieu y veillera (Job 27:16-17 ; Ecc 2:26). Il fera en sorte que cela soit donné à quelqu’un « qui est bon envers les misérables ».

La loi interdit de demander des intérêts à un prochain, à un compatriote (Exo 22:25 ; Lév 25:36-37 ; Deu 23:19-20 ; Psa 15:5). Si les misérables avaient besoin d’aide, les riches devaient la leur faire une aumône (cf. Mt 6:1-2). Ils ne devaient pas exploiter la situation difficile d’un autre Israélite à leur propre profit.

9 La prière peut être une abomination

9 Qui détourne son oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination.

La communion avec Dieu est liée à sa Parole et à la prière. Par sa Parole, Dieu parle à l’homme, et par la prière, l’homme parle à Dieu. Si Dieu parle, mais qu’un homme n’écoute pas, Dieu n’écoutera pas cet homme lorsqu’il Lui parlera. Écouter ne signifie pas seulement entendre, mais aussi faire. Si quelqu’un est sourd à l’enseignement de la parole de Dieu, s’il s’en ferme, Dieu sera sourd à sa prière.

La prière ne sera certainement pas une prière pure. Non seulement Dieu est sourd à cela, mais c’est une abomination pour Lui. Quiconque refuse d’obéir à Dieu ne peut pas prier selon la volonté de Dieu. Si quelqu’un a néanmoins l’audace de demander quelque chose à Dieu dans une attitude de désobéissance, il entendra que Dieu rejette sa prière (Ésa 1:15). Lorsque les anciens d’Israël vinrent trouver Ézéchiel pour lui demander la volonté de Dieu, Dieu leur répondit qu’Il ne répondrait pas à leur question, car ils n’avaient pas obéi à ce qu’Il leur avait dit de faire auparavant (Ézé 20:1-8). Celui qui n’écoute pas ne mérite pas d’être écouté. Bien sûr, une prière de repentance n’est pas une abomination pour le Seigneur.

10 Tomber dans sa fosse ou hériter le bien

10 Celui qui égare les hommes droits sur un mauvais chemin tombera lui-même dans la fosse qu’il aura creusée ; mais les hommes intègres hériteront le bien.

Le jugement est certain pour « celui qui égare les hommes droits », c’est-à-dire celui qui les incite à pécher. C’est un grand mal aux yeux de Dieu de faire trébucher « les hommes droits », ceux qui sont en communion avec Lui (Mt 18:6-7). Satan fera tout pour égarer les hommes droits et il a suffisamment de personnes à son service pour y parvenir. Le monde offre d’innombrables occasions d’égarer les hommes droits sur un mauvais chemin. Cela se fait par le biais de la publicité et d’internet. Le mal de l’infidélité dans le mariage est nié, ‘une petite aventure’ doit être possible. Satan, avec toutes les créatures qui agissent comme lui, tombera dans la fosse qu’il a creusée lui-même.

Mais si nous sommes et restons « intègres », non seulement nous serons préservés de tomber dans la fosse du faux docteur, mais nous « hériterons le bien ». Dieu nous donnera le bien en héritage. « Le bien » est tout ce que Dieu a donné au Seigneur Jésus en récompense et que nous pourrons partager avec Lui. Nous pouvons penser ici aux bonnes choses dont nous jouirons dans le royaume de paix.

11 Celui qui est sage à ses yeux est sondé

11 L’homme riche est sage à ses yeux, mais le pauvre qui est intelligent le sonde.

Ce proverbe traite à nouveau du contraste entre « l’homme riche » et « le pauvre ». Dans ce verset, l’homme riche est « sage à ses yeux ». Il est imbu de lui-même. Il ne voit que lui-même et pense pouvoir tout juger. « Mais le pauvre qui est intelligent le sonde » ; un tel pauvre ne se laisse pas berner. Le pauvre voit les défauts du riche, il voit clair dans son arrogance.

La richesse et la sagesse vont rarement de pair. Souvent, la richesse du riche l’aveugle sur sa pauvreté spirituelle. Il croit que son argent détermine la valeur de son âme. Celui qui a de l’argent peut acheter le pouvoir et l’exercer. Mais celui qui n’a pas d’argent, mais qui a de l’intelligence, le voit clair ; il voit qu’il n’est qu’un vantard prétentieux, qui n’est pas ce qu’il prétend être.

La richesse peut mener à l’orgueil (1Tim 6:17). La sagesse du juste ne consiste pas à savoir comment gagner le plus d’argent possible et devenir riche le plus rapidement possible. Sa sagesse consiste à voir l’incertitude de la richesse et à ne pas s’y fier (Mt 6:19).

12 Les justes ou les méchants au pouvoir

12 Quand les justes se réjouissent il y a beaucoup de gloire ; mais quand les méchants se lèvent, les hommes se cachent.

Le contraste dans ce verset est entre la situation où les « justes » triomphent et celle où les « méchants » arrivent au pouvoir (Pro 11:10). L’idée est que les gens ont beaucoup confiance lorsque les justes sont élevés, lorsqu’ils sont au pouvoir, lorsqu’ils « se réjouissent ». Ils ont une influence positive sur les gens. Les justes donnent « beaucoup de gloire » à la société. La société en profite. Tout le monde est heureux et joyeux, car il y a une répartition juste des charges et un partage équitable des avantages.

« Mais quand les méchants se lèvent », quand ils arrivent au pouvoir, c’est la fin d’une société paisible et heureuse. Ils ont un effet négatif sur les gens. Quand les méchants deviennent puissants, les rues se taisent, car les gens se cachent par crainte d’eux. Nous voyons ces deux effets opposés dans le gouvernement de Mardochée (Est 8:17) et celui des Madianites (Jug 6:2).

13 - 14 Confesser et craindre

13 Celui qui cache ses transgressions ne prospérera pas, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde. 14 Heureux l’homme qui a continuellement de la crainte ; mais celui qui endurcit son cœur tombera dans le malheur.

Le contraste au verset 13 – indiqué par le mot « mais » – est entre « celui qui cache ses transgressions » et « celui qui les confesse et les abandonne ». Le premier « ne prospérera pas », le second « obtiendra miséricorde ». Ce verset est unique dans le livre des Proverbes. Il traite de la vérité du pardon. Chaque partie de ce verset est essentielle à cette vérité. Le pardon de Dieu est ici clairement lié à un véritable retour vers Dieu afin de trouver auprès de Lui la miséricorde au lieu du jugement (Psa 32:1-5 ; 1Jn 1:6-9).

Une ‘transgression’ est le fait de franchir une limite clairement définie. Lorsque David a commis l’adultère avec Bath-Schéba, il a transgressé, franchi la limite que Dieu a fixée autour du mariage. Il a d’abord « caché » ce péché et gardé le silence. Il n’était alors ‘pas prospère’. Ses os avaient dépéri et il sentait la main de Dieu peser lourdement sur lui. Il a alors fait connaître son péché, l’a confessé et a dit : « Je n’ai pas couvert mon iniquité » (Psa 32:3-5). Il a ensuite pu dire que Dieu l’entourait « des chants de triomphe de la délivrance » (Psa 32:7b).

La conséquence de la miséricorde reçue après la confession d’un péché est qu’il y « a continuellement de la crainte » (verset 14) pour le péché. La crainte profonde pour le péché semble être davantage le sens de ce verset que la crainte profonde pour l’Éternel. Cette dernière est toujours vraie, mais ce n’est pas ce qui est souligné ici.

Il s’agit de la crainte du péché, comme Joseph craignait le péché (Gen 39:8-9), la crainte des conséquences du péché. C’est la crainte de retomber dans le péché, c’est une crainte profonde ou une crainte intense de la puissance du péché. Il s’agit d’une crainte permanente. Cette crainte sera certainement présente pour le péché que nous avons dû confesser (verset 13). Si nous avons cette crainte, nous sommes « heureux », car alors nous éviterons le péché.

Le fait que nous puissions ici penser de préférence à la crainte du péché ressort également de la contradiction dans la deuxième ligne du verset. Le verset oppose l’homme qui « craint continuellement » à « celui qui endurcit son cœur ». Il est inévitable que celui qui endurcit son cœur « tombera dans le malheur ». Une profonde conscience du péché est une grâce particulière. Ceux qui ne connaissent pas la crainte du péché et endurcissent leur cœur contre les avertissements à son sujet tombent dans le péché et plongent eux-mêmes et les autres dans le malheur.

15 - 16 Le tyran

15 Un lion rugissant et un ours à la poursuite de sa proie, c’est le dominateur méchant d’un peuple pauvre. 16 Le prince privé d’intelligence opprime beaucoup, [mais] celui qui hait le gain malhonnête prolongera [ses] jours.

« Un lion rugissant et un ours à la poursuite de sa proie » sont des bêtes impressionnants qui ne connaissent aucune pitié (verset 15). Ils suivent leur instinct et poursuivent leur proie. Une fois qu’ils l’ont attrapée, ils la déchiquettent. Ces bêtes cruelles qui inspirent la peur et poursuivent leur proie sont le symbole approprié d’un « dominateur méchant d’un peuple pauvre ». Les tyrans politiques sont, tout comme ces bêtes, imprévisibles, puissants, insensibles, cruels, sanguinaires et déchireurs. Les dominateurs impitoyables qui dominent le monde et que Daniel voit dans une vision sont également représentés sous la forme de bêtes (Dan 7:1-8). Les pauvres souffrent sous le joug de ces tyrans parce qu’ils ne peuvent satisfaire leurs exigences (cf. Ecc 4:1).

Dans ce « dominateur méchant », nous voyons une image de l’Antichrist. Ce dominateur extrêmement cruel sera accepté comme chef par la masse incrédule du peuple juif après l’enlèvement de l’église. Ce méchant s’en prendra particulièrement au reste fidèle, que nous voyons dans « un peuple pauvre ». Mais ils seront délivrés par le vrai David, lorsqu’Il reviendra sur la terre. Tout comme David « a frappé et le lion et l’ours » (1Sam 17:34-36), le Seigneur Jésus vaincra le méchant Antichrist, que nous voyons ici dans le lion et l’ours.

Un tyran manque toujours « d’intelligence » (verset 16). Il est aveuglé par la soif de pouvoir et « opprime beaucoup » pour garder son pouvoir. Sa convoitise d’argent détermine ses actions. Il extorque les gens, par exemple en leur imposant de lourds impôts. À l’opposé se trouve le prince juste. C’est quelqu’un qui ne cherche pas son propre intérêt (Exo 18:21). Non seulement il ne recherche pas l’argent, mais il « hait le gain malhonnête ». Ce dominateur « prolongera [ses] jours ». Nous voyons ici à nouveau le Seigneur Jésus, dont le règne n’aura pas de fin (Lc 1:32-33).

17 Chargé du sang mène à la fosse

17 L’homme chargé du sang d’une âme fuira jusqu’à la fosse,… qu’on ne le retienne pas !

La première ligne du verset dit littéralement : ‘Un homme tourmenté par le sang d’une vie.’ Il s’agit d’un meurtrier en fuite. Il est un « homme chargé », ce qui signifie qu’il a la conscience coupable. Même si sa fuite lui permet d’échapper au vengeur, sa conscience continue de l’accuser. Ainsi, après un temps plus ou moins long, sa fuite aboutit toujours dans la fosse du tombeau. Il n’y a rien à y faire. Le fratricide Caïn l’a bien compris (Gen 4:12-14).

La deuxième ligne du verset dit qu’il n’est pas bon d’essayer de soutenir un meurtrier en fuite. Il ne faut pas s’en mêler, car la justice doit suivre son cours (Gen 9:6).

On peut toutefois lui faire entendre l’évangile afin qu’il trouve la paix dans sa conscience par le repentir et la conversion. Il sera alors toujours en route vers la fosse du tombeau, car il mérite la peine de mort, mais plus en tant que fugitif fuyant un jugement juste.

18 Être sauvé ou tomber

18 Qui marche dans l’intégrité sera sauvé, mais qui suit tortueusement deux voies tombera une fois pour toutes.

Celui qui marche dans l’intégrité peut être menacé par des ennemis ou frappé par un malheur. Celui qui marche dans l’intégrité marche avec Dieu. Il n’y a pas d’autre possibilité de marcher dans l’intégrité. C’est pourquoi il sait que Dieu est avec lui et qu’Il le sauvera du malheur. Celui qui marche dans l’intégrité marche en sécurité.

La deuxième ligne du verset commence par « mais », ce qui indique un contraste avec la ligne précédente. Il y a deux contrastes dans ce verset. « Celui qui marche dans l’intégrité » contraste avec « qui suit tortueusement deux voies », et « sera sauvé » contraste avec « tombera une fois pour toutes ». Celui qui suit tortueusement deux voies marche de manière hypocrite. Il est malhonnête et corrompu et cherche à se favoriser lui-même au détriment des autres. Il ne tient pas compte de Dieu. C’est pourquoi il n’y a pas de salut pour lui lorsqu’il est dans le besoin. Et son besoin viendra soudainement, il tombera d’un coup.

19 - 20 Résultats du labeur et de la fidélité

19 Qui laboure sa terre sera rassasié de pain, mais qui court après les fainéants sera rassasié de pauvreté. 20 L’homme fidèle abonde en bénédictions, mais celui qui a hâte de s’enrichir ne demeurera pas innocent.

Le verset 19 mentionne deux types de satiété (Pro 12:11). Il y a une satiété avec le pain et une satiété avec la pauvreté. Être « rassasié de pain » est le résultat d’un travail quotidien zélé, désigné ici par « qui laboure sa terre ». Tu n’obtiens pas ton pain par un miracle, mais en travaillant. Si tu travailles, tu auras à manger jusqu’à satiété.

La deuxième ligne du verset commence à nouveau par « mais », qui indique qu’un contraste suit. À l’opposé du travailleur zélé se trouve quelqu’un qui « court après les fainéants ». Celui qui agit ainsi montre qui il est vraiment. Il ne lève pas le petit doigt, mais vit aux dépens d’un autre. Il a parfois de quoi manger, mais finit par être « rassasié de pauvreté ». Celui qui laboure sa terre a son panier, sa table et son estomac remplis de pain. Celui qui court après les fainéants a son panier, sa table et son estomac remplis de vide.

Le contraste est entre celui qui se concentre sur son travail et celui qui se laisse distraire et consacre son temps et son énergie à des activités improductives. Un peu de détente et de distraction sont utiles à leur place, mais trop de détente et de distraction mènent à la pauvreté, tant matérielle que spirituelle.

Le verset 20 est lié au verset 19. La première ligne du verset parle d’un « homme fidèle », ce qui signifie entre autres qu’il est zélé dans son travail et qu’il y est fidèle. Il « abonde en bénédictions ». Le contraste avec la deuxième ligne du verset semble indiquer que l’une de ces nombreuses bénédictions est celle d’un revenu suffisant. Il n’a pas besoin de chercher à s’enrichir, il est riche grâce à sa fidélité dans son travail. Cela lui permet de subvenir aux besoins de sa famille. Il est aussi en mesure de donner aux pauvres et surtout de donner à Dieu sa part. Il se réjouit de la faveur de Dieu. La fidélité détermine le succès.

À l’opposé d’un homme fidèle, il y a « celui qui a hâte de s’enrichir ». Pour y parvenir, un tel homme utilise des moyens malhonnêtes. Nous pouvons le conclure des paroles « ne demeurera pas innocent ». L’idée est que le premier est fidèle à ses obligations envers Dieu et envers les autres. Le second, celui qui convoite la richesse, s’efforce d’y parvenir sans travailler avec zèle, mais en recourant à la tromperie. Ce faisant, il s’accumule non seulement des richesses, mais surtout des dettes. Il devra payer pour sa tromperie et sa mauvaise conduite (1Tim 6:9-10).

21 La partialité conduit à la transgression

21 Faire preuve de partialité n’est pas bien ; même pour un morceau de pain un homme commettra une transgression.

Il n’est pas bon d’être partial, cela ne doit pas se faire (Lév 19:15 ; Deu 1:17 ; 16:19 ; Pro 18:5 ; 24:23). On peut être partial parce qu’il s’agit d’une personne importante, riche, d’un membre de la famille ou d’un ami. La deuxième ligne du verset indique que la raison suit ce qui a été dit dans la première ligne. La partialité conduit à un jugement injuste dans un litige. Si un juge dans un procès, ou quelqu’un qui a un différend avec un autre, est partial, il est corruptible. Ses motivations sont impures. Il devient alors un transgresseur dès que quelqu’un lui offre un morceau de pain pour le pousser à rendre un jugement faux. Il est si facile à corrompre.

Nous pouvons appliquer cela aux prédicateurs qui flattent le peuple pour leur propre profit. Ici, le dicton « Qui paie le violon choisit la musique » s’applique bien. Les gens aiment payer les prédicateurs qui prononcent des discours qui leur plaisent. Ces prédicateurs sont partiaux, ils choisissent la faveur des hommes plutôt que celle de Dieu. Ils transgressent la parole de Dieu et la mutilent pour un morceau de pain.

22 L’avarice conduit à la pauvreté

22 L’homme qui a l’œil mauvais se hâte pour avoir des richesses, et il ne sait pas que la disette viendra sur lui.

Celui qui cherche à multiplier ses biens et qui se hâte pour cela est fixé sur ses biens. Il a « l’œil mauvais », ce qui signifie qu’il n’accorde à personne (cf. Pro 23:6). L’idée d’accorder quelque chose à quelqu’un lui est odieuse. Ce serait alors se voler soi-même. Non, ne jamais accorder quelque chose à quelqu’un. Ce que tu accordes à l’autre, tu pourrais bien le perdre, ce qui empêcherait tes biens de croître.

Il a un mauvais œil parce que son regard est fixé sur les richesses du monde et non sur Dieu et sa volonté. Par cela il ne sait pas que Dieu le punira pour son avarice par « la pauvreté ». Il ne pourra pas conserver ses biens, mais les perdra à cause de ce que Dieu lui infligera.

23 Il vaut mieux réprimander que flatter

23 Celui qui reprend un homme trouvera la faveur dans la suite, plutôt que celui qui flatte de la langue.

Faire remarquer à quelqu’un ses défauts de caractère, ses erreurs ou ses responsabilités ne moissonne pas souvent immédiatement l’appréciation. Cela peut susciter un rejet, voire de la colère. Mais avec le temps, la blessure fera place à la reconnaissance. La personne comprendra que la réprimande était justifiée et que l’avoir écoutée lui a été bénéfique. Il ne s’agit pas ici d’ingérence ou d’esprit critique, mais d’une réprimande donnée par amour dans le but d’aider.

Une jeune femme croyante qui avait une relation stable avec un jeune homme incrédule a été réprimandée au sujet de cette relation. L’Écriture dit qu’un croyant est interdit de se mettre sous un joug mal assorti avec un incrédule (2Cor 6:14). Il n’est pas agréable de confronter quelqu’un à cela, ni d’être confronté à cela. La sœur a accepté la réprimande. Ensuite, par la grâce de Dieu, l’homme a cru au Seigneur Jésus. Ils étaient tous deux très reconnaissants pour la réprimande. Quelque temps plus tard, ils se sont mariés.

Si cette femme avait été félicitée pour sa mauvaise union, elle se serait peut-être sentie flattée et soutenue dans son choix à ce moment-là. Mais alors, la relation aurait pris une tournure bien dramatique. Une réprimande faite avec amour, sur la base de la parole de Dieu, apporte une bénédiction à celui qui réprimande et à celui qui se laisse réprimander.

Celui qui flatte de la langue précipite les autres et lui-même dans le malheur. Celui qui flatte cherche son avantage personnel. En tout cas, il ne veut pas être trouvé désagréable, ce qui peut arriver lorsqu’on réprimande. Si nous voulons plaire aux hommes, nous flatterons ; si nous voulons plaire à Dieu et obtenir la faveur des hommes, nous réprimanderons. Dieu ne flatte personne, mais Il exhorte à se repentir. Celui qui écoute et fait ce qu’Il dit trouve sa faveur.

24 - 25 La cupidité

24 Qui dépouille son père et sa mère, et dit : Ce n’est pas une transgression, celui-là est compagnon du destructeur. 25 Celui qui a l’âme altière excite la querelle ; mais qui se confie en l’Éternel sera engraissé.

Le verset 24 va plus loin que le simple manquement au devoir de prendre soin de ses parents (Pro 19:26). Il est question d’une personne qui « dépouille son père et sa mère » et qui ose ensuite affirmer sans aucune honte ni aucun sentiment de culpabilité : « Ce n’est pas une transgression. » Peut-on tomber plus bas ? La personne dont il est question ici est quelqu’un qui a perdu la forme la plus élémentaire de l’amour naturel, à savoir l’amour pour ses parents. Il « est compagnon du destructeur ».

Celui qui dépouille ses parents, quelle que soit la justification qu’il essaie d’invoquer, est un destructeur. Il anticipe sur ce qu’il héritera à leur mort. Il ne peut pas attendre. Il veut essayer d’obtenir prématurément le contrôle des biens de ses parents. Pour ce faire, il recourt à une forme de pression psychologique, voire à la violence physique. Son raisonnement est que l’héritage lui reviendra de toute façon un jour. Personne ne peut l’accuser d’avoir commis une transgression, estime-t-il.

Un tel homme est spirituellement apparenté aux pharisiens qui avaient aussi imaginé des méthodes astucieuses pour dépouiller leur père et leur mère (Mt 15:1-9 ; Mc 7:6-13). Ils disaient aux gens qu’ils devaient prononcer le mot « corban » comme une sorte de formule magique sur une somme d’argent qui servait en réalité à subvenir aux besoins de leurs parents. Ainsi, cette somme d’argent était déclarée un don réservé à Dieu comme offrande et ce n’était pas un péché de la donner aux pharisiens. C’est ainsi que ces gens corrompus se remplissaient les poches. Le Seigneur Jésus condamne cette hypocrisie en termes très durs.

Le verset 24 se réfère à l’atmosphère familiale, le verset 25 concerne toute la société. « Celui qui a l’âme cupide » (verset 25, selon la traduction néerlandaise de la Bible) croit que le bonheur est lié aux biens matériels. C’est pourquoi tous ses désirs vont dans ce sens et il s’efforce d’amasser autant que possible. Il est un grand égoïste et souvent aussi un homme impitoyable. Pour assouvir sa cupidité, il est sans piété. Partout où il va, il « excite la querelle ». Il ne tient compte de personne et ne pense qu’à lui-même. Son attitude et ses actes provoquent la querelle, car les gens ne le supportent pas longtemps.

Face à l’agitation qui transparaît dans la première ligne du verset, la deuxième ligne est une oasis de calme. Le mot « mais » introduit la contradiction. « Celui qui se confie en l’Éternel » pour les choses temporelles et éternelles « sera engraissé ». La confiance en l’Éternel détruit la cupidité. Il n’y a plus besoin de possessions terrestres, il n’y a plus de place pour la cupidité. Dieu pourvoit à tous les besoins de ceux qui se confient en Lui. C’est cela qui engraisse et rassasie. Dans les conditions terrestres, la satiété consiste à se contenter de « nourriture et vêtement » (1Tim 6:8).

26 Confiance en soi ou marcher dans la sagesse

26 Qui se confie en son propre cœur est un sot ; mais qui marche dans la sagesse, celui-là sera délivré.

Une caractéristique du « sot » est qu’il « se confie en son propre cœur ». Il n’a aucune idée que le cœur de l’homme, y compris le sien, est trompeur (Jér 17:9). Plein de lui-même, il compte sur ce que son cœur lui dicte pour obtenir le plus grand avantage. C’est pourquoi il suit les inspirations de son propre cœur insensé, sans consulter personne, et encore moins Dieu. Cela n’est pas nécessaire, car il sait lui-même ce qui est le mieux, et lui seul le sait. Ce verset condamne et rejette les incitations telles que ‘tu dois simplement suivre ton cœur’ ou ‘fais ce que ton cœur te dit’.

Le mot « mais » indique qu’il y a une contradiction avec le sot qui se confie en son propre cœur. À l’opposé de ce sot se trouve celui « qui marche dans la sagesse ». C’est à une telle personne que Dieu regarde avec bienveillance, car elle marche selon sa Parole et écoute son enseignement. Elle échappe ainsi à la folie qui consiste à suivre les inspirations de son propre cœur. Cela la préservera des catastrophes et des plaies qui sont le sort inévitable du sot. Elle y échappe, tandis que le sot y périt.

27 Qui donne ne manquera de rien

27 Qui donne au pauvre ne manquera de rien, mais qui détourne les yeux sera comblé de malédictions.

La générosité est récompensée, mais l’indifférence est maudite (Pro 22:9 ; 11:24-26). La présence des pauvres parmi le peuple de Dieu est un test pour les riches. Dieu veut que son peuple soit un peuple généreux, à son image (Deu 15:7-11). Celui qui donne ne s’appauvrit pas, mais s’enrichit. Dieu ne le laissera pas dans le besoin, mais lui fournira ce qui est nécessaire. Cette expérience est déjà une grande récompense. De plus, le pauvre priera pour celui qui lui a donné et sera aussi prêt à faire pour lui ce qu’il peut.

Le contraste, introduit par le mot « mais », est le riche indifférent. Celui qui « détourne les yeux », tourne la tête quand il voit un pauvre, il n’est pas ouvert à la détresse de son prochain. Chaque fois qu’il « détourne les yeux », il « sera comblé de malédictions » par ce pauvre. L’homme dont il est question ici est caractérisé par cela. Le fait qu’il sera comblé de malédictions indique qu’il est un égoïste invétéré. Il ne veut pas être confronté à la détresse, car cela coûte de l’argent ou signifie une perte de biens. En fin de compte, il sera maudit par Dieu.

28 Les méchants se lèvent, mais ils périssent aussi

28 Quand les méchants se lèvent, les hommes se cachent ; mais quand ils périssent, les justes se multiplient.

Quand les méchants peuvent se lever et se comporter de manière méchante, quand ils ont de l’espace et même quand ils arrivent au pouvoir, plus personne n’est en sécurité (verset 12). Les justes se cacheront de ce mal. D’autres groupes de personnes qui peuvent être la cible des méchants se cacheront aussi. Les méchants ne connaissent pas la miséricorde. Ils cherchent à faire autant de mal que possible et à causer autant de dégâts que possible.

« Mais » leur règne est limité, ils ne règnent pas éternellement. Le moment vient où « ils périssent ». Quand cela arrive, les « justes » se lèvent et « se multiplient » (cf. Est 8:17). Il y aura de la place pour la multiplication de ceux qui donnent à Dieu ce qui Lui revient. Cela s’accomplira pleinement dans le royaume de paix. Lors de l’établissement du royaume de paix, le Seigneur Jésus purifiera d’abord la terre en jugeant les méchants. Ensuite, un peuple juste pourra entrer dans le royaume de paix et être rendu nombreux par Dieu (Ésa 26:2 ; Jér 30:19).

Lis la suite dans Proverbes 29

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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