Ézéchiel

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Ézéchiel 47

La fidélité de Dieu

Introduction 1 - 12 L’eau du nouveau temple 13 - 20 Les frontières du pays 21 - 23 L’héritage de l’étranger

Introduction

Plusieurs prophètes de l’Ancien Testament parlent dans leurs prophéties de l’avènement du royaume de paix et des changements profonds qui s’opéreront dans la nature, en particulier dans le pays promis. La première partie de ce chapitre traite de l’un de ces changements : celui qui s’opère dans l’eau (versets 1-12). La deuxième partie du chapitre traite des nouvelles frontières du pays (versets 13-23).

1 - 12 L’eau du nouveau temple

1 Et il me fit retourner à l’entrée de la maison, et voici des eaux qui sortaient de dessous le seuil de la maison, vers l’orient, car la façade de la maison était [tournée] vers l’orient. Et les eaux descendaient de dessous, du côté droit de la maison, au sud de l’autel. 2 Et il me fit sortir par le chemin de la porte du nord, et il me fit faire le tour par-dehors vers la porte extérieure, vers [la porte] qui regarde vers l’orient ; et voici des eaux qui coulaient du côté droit. 3 Quand l’homme sortit vers l’orient, il avait un cordeau dans sa main ; et il mesura 1000 coudées, et me fit traverser les eaux, – des eaux [montant] jusqu’aux chevilles des pieds. 4 Et il mesura 1000 [coudées], et me fit traverser les eaux, – des eaux [montant] jusqu’aux genoux. Et il mesura 1000 [coudées], et me fit traverser, – des eaux [montant] jusqu’aux reins. 5 Et il mesura 1000 [coudées] : c’était une rivière que je ne pouvais traverser, car les eaux avaient grossi, des eaux où il fallait nager, une rivière qu’on ne pouvait traverser. 6 Et il me dit : – As-tu vu, fils d’homme ? Et il me fit aller et retourner sur le bord de la rivière. 7 Quand j’y fus retourné, voici, au bord de la rivière, des arbres en très grand nombre, d’un côté et de l’autre. 8 Et il me dit : – Ces eaux sortent vers la contrée orientale, et elles descendent dans la plaine et parviennent jusqu’à la mer ; lorsqu’elles se seront déversées dans la mer, les eaux [de la mer] seront rendues saines. 9 Et il arrivera que tous les êtres vivants qui fourmillent partout où parvient la double rivière, vivront. Et il y aura une très grande quantité de poissons, car ces eaux parviendront là, et [les eaux de la mer] seront rendues saines ; et tout vivra, là où parviendra la rivière. 10 Et les pêcheurs se tiendront auprès d’elle : depuis En-Guédi jusqu’à En-Églaïm, ce sera [un lieu] pour étendre les filets. Leur poisson sera selon ses espèces, comme le poisson de la grande mer, en très grand nombre. 11 Ses marais et ses étangs ne seront pas assainis, ils seront abandonnés au sel. 12 Et sur la rivière, sur son bord, d’un côté et de l’autre, poussaient toutes sortes d’arbres dont on mange. Leur feuille ne se flétrira pas, et leur fruit ne cessera pas : tous les mois ils porteront du fruit mûr ; car ses eaux sortent du sanctuaire. Et leur fruit sera pour nourrir, et leur feuille, pour guérir.

L’Homme amène Ézéchiel à l’entrée de la maison, c’est-à-dire à la porte intérieure orientale (verset 1). Là, Ézéchiel voit des eaux qui sortent du sanctuaire. Les eaux passe de dessous le seuil de la maison. Vu depuis le sanctuaire, les eaux s’écoulent vers l’orient, à droite de la maison et au sud de l’autel. Les eaux proviennent sous le seuil de la maison, car la maison et l’autel sont situés plus haut que le parvis extérieur.

La maison, c’est-à-dire le sanctuaire, et l’autel sont reliés à la source du courant des eaux. Pour nous, cela signifie que chaque bénédiction que Dieu accorde ne se trouve que dans l’église de Dieu (la maison) et en relation avec Christ et son œuvre sur la croix (l’autel).

Ensuite, l’Homme conduit Ézéchiel à l’extérieur par la porte nord extérieure – la porte extérieure qui regarde vers l’orient étant fermée – et Ézéchiel se dirige vers l’orient, dans la direction du courant (verset 2). Il est aussi important pour nous de suivre le courant de l’Esprit et de la Parole – ce courant des eaux est une image des deux.

Lorsque l’Homme se dirige vers l’orient, Il tient un cordeau dans sa main (verset 3). Il l’a toujours eu avec Lui (Ézé 40:3), mais il va maintenant l’utiliser. Le cordeau est aussi une image de la parole de Dieu, en tant que mesure utilisée par Dieu pour nous transmettre son enseignement (cf. Ésa 28:17a). Dieu mesure pour nous ce que nous pouvons comprendre de sa Parole. Notre connaissance est limitée, mais nous pouvons grandir dans l’intelligence. C’est ce que doivent comprendre tant le prédicateur que l’auditeur lorsqu’ils transmettent la parole de Dieu et l’écoutent.

Avec le cordeau, l’Homme mesure les premières 1000 coudées de la rivière. Il fait traverser Ézéchiel les eaux, qui montent jusqu’aux chevilles des pieds. L’Homme mesure les 1000 coudées suivantes et fait traverser Ézéchiel les eaux (verset 4). Les eaux montent jusqu’aux genoux. L’Homme mesure ensuite les 1000 coudées suivantes. Les eaux montent jusqu’aux reins. Lorsque l’Homme mesure les 1000 coudées suivantes, les eaux ont atteint une profondeur telle qu’Ézéchiel ne peut plus marcher (verset 5). Il doit nager, tant les eaux sont grossi. La rivière est devenue un courant d’eau dans lequel il ne peut plus se tenir debout.

Le livre de Joël mentionne aussi un torrent qui jaillit du temple. Il doit s’agir du même torrent (Jl 4:18). En Zacharie 14, il s’agit d’un autre torrent, car celui-ci provient de la ville (Zac 14:8). Nous ne devons pas aussi confondre ce torrent avec le fleuve ou la rivière de la nouvelle Jérusalem (Apo 22:1-2).

La mesure se fait par étapes de 1000 coudées chacune. Dans l’application spirituelle, nous voyons que la Parole doit être ‘mesurée’ et qu’il y a une interruption dans l’enseignement. Cela est lié au fait qu’il y a des étapes dans le développement spirituel d’un croyant (Php 3:15-16 ; 1Jn 2:12-14). Le Seigneur tient compte de cela dans son enseignement.

À mesure que nous grandissons spirituellement, nous découvrirons de plus en plus, dans notre étude de la parole de Dieu, que nous entrons dans un océan où nous ne pouvons pas nous tenir debout. Nous n’avons plus de sol sous nos pieds, nous ne pouvons plus le comprendre, mais nous pouvons en profiter intensément. Nous sommes entourés de la bénédiction de l’Éternel, nous nageons pour ainsi dire dans tout ce qu’Il nous a donné.

Nous pouvons aussi appliquer cela à la découverte de la parole de Dieu elle-même. Certaines vérités qu’elle contient sont très simples. Elles sont faciles à comprendre, elles nous arrivent aux chevilles. D’autres vérités sont un peu plus profondes. Pour les découvrir, nous devons creuser plus profondément. Elles sont comme l’eau qui nous arrive aux genoux ou aux reins.

Il y a aussi des vérités que nous ne connaîtrons jamais dans leur plénitude, que nous ne comprendrons jamais jusqu’au fond. Nous aimerions bien nous y ‘plonger’, même si nous savons que ces vérités dépassent notre connaissance, comme il est écrit : « Et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Éph 3:19). Lorsque nous nous y adonnons, nous nous y plongeons et en profitons pleinement. Nous comprenons bien que Dieu considère cela avec une grande joie.

La croissance spirituelle est opérée par l’Esprit de Dieu, qui est comparé à l’eau. Il est possible que le Seigneur Jésus fasse référence à ce passage d’Ézéchiel lorsqu’Il dit : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, comme l’a dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre. (Or il disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore venu, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.) (Jn 7:37b-39 ; Ésa 44:3). Si nous nous plaçons dans le courant, si nous abandonnons notre vie à Dieu et à sa Parole, le Saint Esprit fera en sorte que nous soyons remplis de Christ et que nous portions du fruit pour Dieu.

Cette application nous amène à une autre application. L’eau qui arrive jusqu’aux chevilles peut être considérée comme l’action purificatrice de la parole de Dieu qui est appliquée par l’Esprit à la marche du croyant. Les genoux sont un symbole de la prière (Éph 3:14). L’eau qui arrive jusqu’aux genoux indique que la parole de Dieu et l’Esprit de Dieu nous mettent à genoux pour prier afin que nous comprenions quelles sont nos bénédictions. L’eau qui arrive jusqu’aux reins évoque le fait de se ceindre les reins de la vérité (Éph 6:14 ; cf. 1Pie 1:13) et aussi d’être prêts à servir (Lc 12:35-37). Nager dans l’eau est une image de la vie totale dans la sphère de la Parole et de l’Esprit.

L’Homme demande à Ézéchiel s’il a vu (verset 6). Il s’enquiert de son implication (cf. 1Roi 21:29 ; Jér 3:6 ; Ézé 8:12,15,17). De même, l’Éternel nous demande aussi si nous avons bien vu ce qu’Il a dit ou montré dans sa Parole. Nous pouvons nous occuper de sa Parole et grandir en elle, comme dans l’image où Ézéchiel s’en occupe et augmente sa connaissance. Pourtant, la signification réelle peut encore nous échapper.

L’Homme amène Ézéchiel pour lui donner un enseignement supplémentaire. Il l’amène sur le bord de la rivière pour cet enseignement. Avec une expression d’étonnement (« voici »), Ézéchiel voit « des arbres en très grand nombre » sur les deux rives de la rivière (verset 7). Cela le frappe tellement qu’il semble que ces arbres n’étaient pas là auparavant et que les deux rives étaient nues. Les eaux confèrent à tout son environnement une fertilité sans précédent.

Lorsque le Seigneur nous amène à un lieu où nous avons déjà été, c’est plus qu’un simple souvenir d’une expérience passée. Il veut nous montrer ce qui a changé dans notre vie depuis cette expérience passée, ce qui a grandi. Nous prenons conscience de notre croissance spirituelle. En vieillissant, nous devrions aussi le remarquer. Grâce à notre relation avec le Seigneur et à l’œuvre de l’Esprit de Dieu dans notre vie, des fruits plus abondants deviendront visibles. Nous pouvons le remarquer, par exemple, dans notre réaction à certains événements ou déclarations. Auparavant, certaines choses nous bouleversaient, alors qu’aujourd’hui, nous voyons davantage comment toutes choses sont en la main du Seigneur.

C’est un encouragement pour les déportés de savoir qu’un temps viendra où l’Éternel habitera à nouveau au milieu de son peuple. Ce temps sera marqué par une grande activité du Saint Esprit. Quand le Messie régnera, la parole de Dieu, par l’Esprit, ramènera partout une nouvelle vie et produira croissance et une abondance de fruits. C’est aussi le cas aujourd’hui, sur le plan spirituel, partout où les croyants placent leur vie sous la pleine domination du Seigneur Jésus et de l’Esprit de Dieu.

L’Homme parle de l’effet salutaire des eaux (verset 8). Il souligne le cours de la rivière. La rivière du temple coule vers la contrée orientale, la contrée entre Jérusalem et Jéricho. Il arrive ensuite dans la plaine en contrebas, c’est-à-dire la plaine du Jourdain, puis se jette dans la mer Morte. Lorsque les eaux arrivent dans la mer Morte, les eaux de la mer Morte deviennent saines. Grâce à ces eaux saines, cette mer, dans laquelle aucune vie n’est possible actuellement en raison de sa forte salinité, fourmillera des êtres vivants (verset 9). Cela rappelle les eaux au cinquième jour de la création (Gen 1:20-21).

Il est question d’un « double rivière », alors que – du moins ici, dans Ézéchiel – il n’est question que d’une seule rivière provenant du temple qui devient rapidement une rivière profond. Il a été suggéré que la rivière coule avec la force de deux rivières.

« Partout » où la rivière parvient, la vie apparaît, et « tout » ce qui entre en contact avec la rivière vit. Pour nous, cela signifie que partout où le Saint Esprit entre dans notre vie, il apporte la vie et la santé spirituelle. Cela concerne notre vie de prière, notre vie familiale, notre vie comme église, notre vie quotidienne, notre témoignage. Tout cela aura à son tour des effets bénéfiques sur notre environnement.

L’abondance de poissons attirera une multitude de pêcheurs (verset 10). Il y aura des lieux de séchage pour les filets (cf. Ézé 26:5,14). Cela montre l’abondance des poissons. Les pêcheurs n’utilisent pas de canne à pêche, car celle-ci ne permet d’attraper qu’un seul poisson. Il existe aussi une grande variété d’espèces de poissons. Les poissons de la rivière ne sont pas inférieurs en nombre et en variété à ceux de la grande mer, c’est-à-dire la Méditerranée.

Tout comme les eaux créent une nouvelle vie dans la mer Morte, l’effusion du Saint Esprit en ces jours-là suscitera une nouvelle vie en Israël et les nations. Partout où le Saint Esprit vient, la vie nouvelle et abondante apparaît. C’est aussi une représentation symbolique de la vie qui sera suscitée en Israël mort, la mort a été engloutie en victoire (Ésa 25:8 ; Osé 13:14 ; 1Cor 15:54).

Il y a toutefois des lieus qui sont exclus de la vie apportée par la rivière (verset 11). Ce sont les marais et ses étangs qui sont séparés de la mer Morte. L’application pour nous est que là où l’Esprit n’a pas accès, son œuvre vivifiante ne peut avoir lieu. Nous pouvons penser ici aux personnes dont parle l’apôtre Pierre dans sa seconde lettre (2Pie 2:1 ; Jud 1:12-13). Ces lieux sont livrés au sel, c’est-à-dire au jugement qui ne finit jamais (cf. Mc 9:49). Cela montre aussi que dans le royaume de paix, tout n’est pas parfait, comme ce sera le cas quand il y aura un nouveau ciel et une nouvelle terre (2Pie 3:13 ; Apo 21:1-7).

Les arbres du verset 7 s’avèrent être des arbres fruitiers (verset 12). Grâce à l’eau qui donne la vie, les feuilles restent toujours fraîches et il y aura des fruits tout au long de l’année (cf. Apo 22:2). Le secret et la puissance de ces eaux est le fait qu’elles « sortent du sanctuaire ». Le fruit sert donc de nourriture et les feuilles ont des vertus médicinales, tout cela grâce à ces eaux du sanctuaire.

Les arbres toujours verts et continuellement fructueux, avec leurs fruits nourrissants et leurs feuilles médicinales, sont une image des croyants qui vivent en communion avec Christ. Dans l’Ancien Testament, le croyant est comparé à plusieurs reprises à un arbre (Psa 1:3 ; Jér 17:7-8). Le croyant porte des fruits, le fruit de l’Esprit, et est une bénédiction curative pour les autres par son témoignage, dont les feuilles sont le symbole.

13 - 20 Les frontières du pays

13 Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : C’est ici la frontière selon laquelle vous donnerez le pays en héritage aux 12 tribus d’Israël. Joseph [aura deux] parts. 14 Et vous l’hériterez l’un comme l’autre, [le pays] que j’ai juré, à main levée, de donner à vos pères ; et ce pays vous sera attribué en héritage. 15 Et c’est ici la frontière du pays : Du côté du nord, depuis la grande mer, le chemin de Hethlon, quand on va à Tsedad ; 16 Hamath, Bérotha, Sibraïm, qui est entre la frontière de Damas et la frontière de Hamath, Hatser-Hatthicone qui est sur la frontière du Hauran. 17 Et la frontière, depuis la mer, sera Hatsar-Énonf, la frontière de Damas, et le nord, vers le nord, et la frontière de Hamath ; c’est là le côté nord. – 18 Et le côté est : vous mesurerez d’entre le Hauran et Damas, et Galaad, et le pays d’Israël, le long du Jourdain, – depuis la frontière jusqu’àh la mer orientale ; c’est là le côté est. – 19 Et le côté du midi, vers le sud : depuis Thamar jusqu’aux eaux de Meriba de Kadès, la rivière jusqu’à la grande mer ; c’est là le côté sud, vers le midi. – 20 Et le côté ouest : la grande mer, depuis la frontière jusqu’en face de l’entrée de Hamath ; c’est le côté ouest.

Quand le Seigneur Jésus règne, le pays promis à Abraham (Gen 15:18) sera réparti d’une manière tout à fait nouvelle entre « les douze tribus » (verset 13). Il est supposé que les douze tribus, les deux et les dix tribus, réunies à nouveau, vivent dans le pays. Comme Lévi n’a pas d’héritage, Joseph reçoit deux parts, un pour chacun de ses deux fils : une part pour Éphraïm et une part pour Manassé.

L’Éternel leur promet le pays comme une certitude : ils en recevront en héritage (verset 14). Il ajoute qu’Il fera « l’un comme l’autre », ce qui signifie qu’Il le repart ‘en parts égales entre les frères’, comme le dit littéralement l’hébreu. Il a levé la main en signe de serment lorsqu’Il a promis le pays à leurs pères. La question est réglée de manière irrévocable. Ce pays leur reviendra en héritage. Cela signifie qu’ils le reçoivent par grâce.

Les frontières seront très différentes de celles établies lors du partage du pays par Josué (versets 15-20 ; cf. Nom 34:1-15 ; Josué 13-21). En effet, la division entre les neuf tribus et demie dans le pays et les deux tribus et demie au-delà du Jourdain est annulée. Chacune des douze tribus reçoit une (grande) partie du pays et une (petite) partie au-delà du Jourdain. La répartition du pays entre les tribus d’Israël est ainsi établie (verset 21).

Il semble d’ailleurs que les frontières établies ici ne soient pas définitives. Elles seront progressivement élargies en raison de l’augmentation de la population dans le royaume de paix, jusqu’à ce que la promesse faite à Abraham soit accomplie : « En ce jour-là, l’Éternel fit une alliance avec Abram, disant : – Je donne ce pays à ta descendance, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate » (Gen 15:18).

21 - 23 L’héritage de l’étranger

21 Et vous vous partagerez ce pays entre les tribus d’Israël. 22 Et il arrivera que vous le partagerez par le sort, comme un héritage pour vous et pour les étrangers qui séjournent au milieu de vous, qui engendreront des fils au milieu de vous ; et ils vous seront comme les Israélites de naissance ; ils hériteront avec vous par le sort, au milieu des tribus d’Israël. 23 Et il arrivera que, dans la tribu chez laquelle l’étranger séjourne, là vous [lui] donnerez son héritage, dit le Seigneur, l’Éternel.

Il reste encore une chose à régler, à savoir l’héritage des étrangers qui vivent depuis longtemps au milieu des Israélites et y ont aussi fondé une famille avec des enfants (verset 22). Ils sont tellement intégrés qu’ils font partie du peuple. Ils reçoivent aussi une part du pays dans la tribu où ils vivent (verset 23). Dieu ne les oublie pas, mais leur permet de partager la bénédiction qu’Il réserve à son peuple (Ésa 56:3-8). À l’époque où le Seigneur Jésus règne, il sera enfin possible aux Juifs et aux non-Juifs de vivre ensemble en paix.

Les Juifs et les non-Juifs vivent déjà ensemble en paix dans l’église, en cette période de grâce dans laquelle nous vivons. Cela signifie d’ailleurs que le Juif cesse d’être Juif, tout comme le païen n’est plus païen. Ils sont tous deux unis en un seul homme nouveau en Christ (Éph 2:13-16).

Lis la suite dans Ézéchiel 48

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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