Ézéchiel

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Ézéchiel 44

La fidélité de Dieu

Introduction 1 - 3 La porte orientale fermée 4 - 9 Ne pas profaner à nouveau le sanctuaire 10 - 16 Les Lévites infidèles et fidèles 17 - 27 La sainteté des fils de Tsadok 28 - 31 L’héritage des fils de Tsadok

Introduction

Le complexe du temple vide d’Ézéchiel 40-42 prend vie, c’est-à-dire que des personnes se présentent maintenant pour y servir. Lorsque l’Éternel est revenu dans le temple (Ézé 43:1-12), son peuple peut s’approcher de Lui. Les lois qui retiennent notre attention en Ézéchiel 44 soulignent que le temple décrit en Ézéchiel 40-42 n’est pas un monument sans vie. Ce temple est le centre du culte et du service sacerdotal. Après avoir concentré toute son attention sur l’autel comme centre du culte (Ézé 43:13-27), Ézéchiel parle maintenant des adorateurs (Ézéchiel 44:1-45:8) et ce qu’Il a donné à garder relatives à l’adoration (Ézéchiel 45:9-46:24).

Après une brève discussion sur la relation entre le prince et le sanctuaire (versets 1-3), Ézéchiel poursuit dans ce chapitre en parlant des caractéristiques des serviteurs du temple (versets 4-14), des prescriptions pour les sacrificateurs (versets 15-27) et des dispositions pour les sacrificateurs (versets 28-31). Dans les premiers versets du chapitre suivant, Il parle encore de l’attribution de terres aux sacrificateurs (Ézé 45:1-8).

1 - 3 La porte orientale fermée

1 Et il me fit retourner vers la porte extérieure du sanctuaire, qui regardait vers l’orient, et elle était fermée. 2 Et l’Éternel me dit : – Cette porte sera fermée ; elle ne sera pas ouverte, et personne n’entrera par elle ; car l’Éternel, le Dieu d’Israël, est entré par elle ; et elle sera fermée. 3 Quant au prince, le prince, lui, y sera assis pour manger le pain devant l’Éternel. Il entrera par le chemin du portique de cette porte, et il sortira par le même chemin.

Ézéchiel, qui se trouve dans le parvis intérieur, est conduit par l’Homme vers la porte extérieure orientale (verset 1). Cette porte s’avère être fermée. L’Éternel fait savoir à Ézéchiel que cette porte est fermée parce que « l’Éternel, le Dieu d’Israël » est entré par cette porte. La porte doit donc rester fermée (verset 2 ; Ézé 43:1-4). Le chemin qu’Il emprunte ne peut être emprunté par personne d’autre. Il subsiste une distance sainte entre Lui et son peuple.

Cette porte fermée signifie aussi que Dieu ne sortira plus jamais son sanctuaire (cf. Ézé 43:7,9). La vue de cette porte fermée peut donc être très réconfortante pour son peuple. Pour notre vie personnelle, le Seigneur Jésus a dit qu’Il sera avec nous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle (Mt 28:20 ; Héb 13:5b).

Bien que la porte orientale soit fermée, elle aura tout de même une fonction (verset 3). En effet, le prince s’assiéra dans le portique de la porte pour manger du pain devant l’Éternel. Ce pain désigne la part du sacrifice de prospérités qui lui revient. Il s’assiéra dans le portique, auquel il accédera par la porte nord ou sud. La porte orientale restera aussi fermée pour lui, car il ne peut ni entrer ni sortir par cette porte. Il devra sortir le parvis extérieur par la porte nord ou la porte sud.

Le prince mentionné ici n’est pas le Messie. Il a déjà été question du Messie en tant que « prince » (Ézé 34:24 ; 37:25). Il est le Prince d’Israël dans le royaume de paix. Le prince que nous rencontrons ici en relation avec le nouveau temple est mentionné ici pour la première fois. Nous le rencontrerons encore plusieurs fois par la suite. Nous verrons alors que sa tâche consiste à fournir aux sacrificateurs les offrandes qu’ils doivent sacrifier en son nom (Ézé 45:17 ; 46:1-7).

Plusieurs caractéristiques de ce prince montrent qu’il n’est pas le Messie. Par exemple, ce prince doit offrir des sacrifices pour lui-même (Ézé 45:22 ; cf. Héb 5:3 ; 7:27). Il apparaît aussi qu’il a des fils, qu’il est donc marié et qu’il a une famille (Ézé 46:16). Il possède aussi un domaine terrestre, une portion de terre qui lui appartient (Ézé 45:7 ; 46:17-18). Il vit sur la terre, avec ses propres maisons et ses propres pâturages.

4 - 9 Ne pas profaner à nouveau le sanctuaire

4 Et il m’amena par la porte du nord, devant la maison ; et je vis, et voici, la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel ; et je tombai sur ma face. 5 Et l’Éternel me dit : – Fils d’homme, applique ton cœur et regarde de tes yeux, et écoute de tes oreilles tout ce que je te dis concernant toutes les ordonnances de la maison de l’Éternel et toutes ses lois ; et applique ton cœur à [considérer] l’entrée de la maison, ainsi que toutes les issues du sanctuaire ; 6 et dis aux rebelles, à la maison d’Israël : Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : C’en est assez de toutes vos abominations, maison d’Israël, 7 que vous ayez amené les fils de l’étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, pour qu’ils soient dans mon sanctuaire, – ma maison, – pour le profaner quand vous avez présenté mon pain, la graisse et le sang ; et ils ont rompu mon alliance par toutes vos abominations ! 8 Et vous n’avez pas assuré le service de mes choses saintes, mais vous avez établi pour vous [des étrangers] pour assurer dans mon sanctuaire le service que je vous ai confié. 9 Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Aucun étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, n’entrera dans mon sanctuaire, d’entre tous les étrangers qui sont au milieu des fils d’Israël.

Bien que la visite du temple soit terminée, l’Homme continue d’accompagner Ézéchiel. Il le conduit ensuite par la porte du nord intérieure jusque devant la maison (verset 4). Là, Ézéchiel voit une fois de plus, et pour la dernière fois, la gloire de l’Éternel. Cela le conduit à nouveau à se prosterner en adoration devant l’Éternel. L’Éternel donne des instructions à Ézéchiel et lui dit de prêter attention à tout ce qu’Il lui dira, en regardant et en écoutant attentivement (verset 5). Les instructions concernent les statuts de sa maison et toutes les lois qui s’y rapportent. Ézéchiel doit aussi prêter attention à ceux qui entrent dans la maison ainsi qu’à tous ceux qui n’ont pas le droit d’y entrer.

Après cette annonce générale et pénétrante, l’Éternel dit à Ézéchiel ce qu’il doit dire au peuple rebelle (verset 6). Les abominations commises sont imputées à tout le peuple. La nature de ces abominations est clairement énoncée (verset 7). Ils ont profané la maison de l’Éternel de manière odieuse en y introduisant des personnes qui sont totalement étrangères à l’alliance de l’Éternel avec son peuple. Ils les ont laissées participer aux sacrifices saints. Il est déjà interdit aux Israélites de manger la graisse et le sang (Lév 7:22-27), a fortiori aux étrangers. La graisse et le sang appartiennent entièrement à l’Éternel. Ils ont ainsi rompu l’alliance de l’Éternel par leurs atrocités.

Il en est de même pour nous. Il est impossible d’avoir un culte commun avec des incrédules, qui n’ont aucun lien avec le Seigneur Jésus, pour L’honorer et célébrer la cène (2Cor 6:14-18 ; 7:1). Il n’y a pas de communion possible entre un croyant et un incrédule. Après tout, les incrédules n’ont pas de nouvelle vie. La nouvelle vie ne s’obtient que par la repentance et la conversion à Dieu et en croyant au Seigneur Jésus. Le cœur des incrédules n’est pas pur. C’est pourquoi nous devons veiller à ce que seuls les enfants de Dieu participent à la cène. Pour être complet, il faut ajouter que ces enfants de Dieu doivent aussi montrer clairement qu’ils rejettent le péché dans leur doctrine et leur vie et qu’ils ne veulent pas y être associés.

De plus, les Israélites eux-mêmes n’ont pas accompli leur tâche dans les choses saintes de l’Éternel (verset 8). Ils ont laissé d’autres personnes accomplir cette tâche, peut-être leurs esclaves. Ils ne s’intéressent pas eux-mêmes à l’Éternel, mais ils veulent néanmoins donner l’impression d’être religieux. Ils ont manifesté de diverses manières leur mépris pour l’Éternel et son service. Nous voyons un tel mépris de nos jours, par exemple chez des groupes qui engagent des musiciens incrédules pour accompagner les cultes ou qui établissent ou maintiennent un pasteur qui nie l’existence de Dieu.

L’Éternel insiste pour que ce comportement ne se reproduise plus (verset 9). Aucun étranger, personne qui ne fait pas partie de l’alliance de l’Éternel, ne peut entrer dans son sanctuaire. Seuls ceux que l’Éternel a appelés peuvent servir à l’autel. Nulle part le sanctuaire terrestre n’est plus saint que dans le royaume de paix, où tout respire la sainteté de Dieu.

10 - 16 Les Lévites infidèles et fidèles

10 Mais les Lévites, qui se sont éloignés de moi dans les égarements d’Israël par lesquels ils se sont égarés d’auprès de moi [en allant] après leurs idoles, porteront leur iniquité, 11 mais ils serviront dans mon sanctuaire comme gardes aux portes de la maison, et feront le service de la maison ; ils égorgeront pour le peuple l’holocauste et le sacrifice, et ils se tiendront devant eux pour les servir. 12 Parce qu’ils les ont servis devant leurs idoles, et ont été à la maison d’Israël une pierre d’achoppement pour l’iniquité, à cause de cela j’ai levé ma main contre eux, dit le Seigneur, l’Éternel : ils porteront leur iniquité ! 13 Et ils ne s’approcheront pas de moi pour exercer le sacerdoce devant moi, ni pour s’approcher de toutes mes choses saintes, dans ce qui concerne les choses très saintes ; et ils porteront leur déshonneur, et leurs abominations qu’ils ont commises. 14 Et je les établirai pour qu’ils s’acquittent de la charge de la maison, pour tout son service, et pour tout ce qui y sera fait. 15 Mais les sacrificateurs, les Lévites, fils de Tsadok, qui se sont acquittés de la charge de mon sanctuaire, quand les fils d’Israël se sont égarés d’auprès de moi, eux s’approcheront de moi pour faire mon service, et se tiendront devant moi, pour me présenter la graisse et le sang, dit le Seigneur, l’Éternel. 16 Eux entreront dans mon sanctuaire, et eux s’approcheront de ma table pour faire mon service, et ils s’acquitteront de la charge que je leur confie.

Les Lévites dont il est question aux versets 10-14 sont la descendance de Lévi, à l’exception des fils de Tsadok. Les fils de Tsadok sont mentionnés aux versets 15-16. L’Éternel parle d’abord des Lévites infidèles. Au cours des périodes où le peuple s’est détourné de Lui, au lieu de le rappeler à Lui, ils se sont égarés d’auprès de Lui (verset 10). C’est là leur iniquité. Ils ne se sont pas placés du côté de l’Éternel face au peuple qui a suivi les dieux puants. C’est une négligence coupable. Ils ont même précédé le peuple dans l’idolâtrie, devenant ainsi une pierre d’achoppement pour le peuple (verset 12).

Leur négligence et leur mauvais exemple ne signifient pas qu’ils ne peuvent plus servir dans la maison de Dieu. L’Éternel les oblige même à servir dans son sanctuaire (verset 11). Cependant, ils se verront attribuer une tâche moins importante, ils seront en quelque sorte rétrogradés. Ils n’ont pas servi l’Éternel, mais les Israélites, et ont agi selon leurs souhaits et leurs désirs (verset 12). C’est pourquoi l’Éternel a dû se tourner contre eux et jurer qu’ils porteraient leur iniquité.

Ils pourront servir dans le nouveau temple, mais ils ne pourront pas s’approcher de l’Éternel en tant que sacrificateurs (verset 13). Ils ne pourront pas aussi s’approcher des choses saintes, des choses très saintes, car ils sont couverts de déshonneur. Leur infidélité a des conséquences importantes sur leur service. La charge que l’Éternel leur confie est une tâche au service de la maison, dans le parvis extérieur, et non à l’intérieur, ni dans le parvis intérieur surélevé où se trouve l’autel de l’holocauste (verset 14). Il peut aussi nous arriver de perdre (une partie de) notre service à cause de notre infidélité.

L’Éternel parle alors des fils de Zadok (verset 15). Dans le temple décrit par Ézéchiel, le service sacrificiel est accompli par les fils d’Aaron qui descendent de Tsadok. Tsadok, fils d’Ahitub, est une descendance d’Éléazar, le troisième fils d’Aaron (1Chr 6:3,50-53).

À l’époque de la révolte d’Absalom contre David, Tsadok ne se range pas du côté d’Absalom, mais reste fidèle à David (2Sam 15:24). Plus tard, il oint Salomon et s’oppose à Adonija, le frère de Salomon, qui veut renverser Salomon du trône (1Roi 1:32-34). Abiathar, qui descend de la lignée d’Ithamar, a choisi le camp du rebelle Absalom. Salomon le destitue donc de sa fonction de souverain sacrificateur et confie cette charge à Tsadok (1Roi 2:27,35). Tsadok devient ainsi le premier souverain sacrificateur du premier temple bâtit peu après, celui de Salomon.

L’Éternel parle avec joie et insistance des fils de Tsadok. Il dit tout ce qu’ils peuvent faire pour Lui. Ils doivent ces privilèges à leur fidélité à l’Éternel à l’époque où les Israélites s’étaient éloignés de Lui. Tout comme l’infidélité signifie ‘dégradation’, la fidélité signifie ‘promotion’. Les fils de Tsadok peuvent s’approcher de l’Éternel pour Le servir. Ils peuvent Lui présenter la graisse et le sang, qu’il appelle « mon pain » (verset 7), qui sont destinés uniquement à l’Éternel.

Le Seigneur, l’Éternel, dit avec insistance qu’ils peuvent entrer dans son sanctuaire et s’approcher de sa table (verset 16). Il est très probable qu’il s’agisse ici de l’autel de l’holocauste. Comme nous l’avons vu, l’autel de bois pour faire fumer l’encens est aussi appelé « table » (Ézé 41:22). Cependant, ce n’est pas là que sont déposés la graisse et le sang des sacrifices, contrairement à ce qui se passe ici. Symboliquement, cela signifie qu’ils sont en communion avec Dieu grâce au sang et à l’œuvre de Christ, qu’Il a accomplie en déployant toute sa puissance, symbolisée par la graisse. Ainsi, ils Le serviront et accompliront leur tâche en son nom. Leur tâche est spécialement orientée vers l’Éternel, car ils se sont été orienté vers Lui à l’époque où le peuple s’est égaré.

17 - 27 La sainteté des fils de Tsadok

17 Et il arrivera que, quand ils entreront dans les portes du parvis intérieur, ils se revêtiront de vêtements de lin, et ils ne porteront pas de laine sur eux pendant leur service dans les portes du parvis intérieur et vers la maison. 18 Ils auront des turbans de lin sur leur tête, et des caleçons de lin sur leurs reins ; ils ne mettront pas une ceinture qui fait transpirer. 19 Et quand ils sortiront dans le parvis extérieur, dans le parvis extérieur vers le peuple, ils ôteront leurs vêtements dans lesquels ils auront fait le service, et les déposeront dans les cellules saintes ; et ils revêtiront d’autres vêtements, afin de ne pas sanctifier le peuple par leurs vêtements. 20 Et ils ne se raseront pas la tête, et ne laisseront pas pousser librement leurs cheveux ; ils auront soin de couper les cheveux de leur tête. 21 Et aucun sacrificateur ne boira de vin quand il entrera dans le parvis intérieur. 22 Et ils ne prendront pas pour femme une veuve, ni une répudiée ; mais ils prendront une vierge de la descendance de la maison d’Israël, ou une veuve qui sera veuve d’un sacrificateur. 23 Et ils instruiront mon peuple [à distinguer] entre ce qui est saint et ce qui est profane, et lui feront connaître [la différence] entre ce qui est impur et ce qui est pur. 24 Et, dans les contestations, ils se tiendront là pour juger ; ils jugeront par mes jugements, et ils garderont mes lois et mes statuts dans toutes mes solennités, et ils sanctifieront mes sabbats. 25 Et ils n’entreront pas auprès d’un homme mort, pour se rendre impurs ; mais pour un père ou pour une mère, ou pour un fils ou pour une fille, pour un frère ou pour une sœur qui n’a pas été mariée, ils se rendront impurs. 26 Et après qu’il se sera purifié, on comptera sept jours pour celui qui s’est rendu impure. 27 Et au jour où il entrera dans le lieu saint, dans le parvis intérieur, pour faire le service dans le lieu saint, il présentera son sacrifice pour le péché, dit le Seigneur, l’Éternel.

L’Éternel donne aux sacrificateurs du nouveau temple des instructions précises sur un certain nombre de choses. La première instruction concerne leurs vêtements (versets 17-19). Ils ne peuvent porter leurs vêtements sacerdotaux que lorsqu’ils servent dans le parvis intérieur (verset 17). Ces vêtements doivent être de lin. Ils ne peuvent pas porter de vêtements de laine. La laine attire la saleté. Aussi, les insectes peuvent facilement s’y nicher. Le risque d’impureté est élevé. Le lin ne permet pas aux insectes de s’y nicher.

Le lin symbolise la justice (cf. Psa 132:9a ; Apo 19:8). Pour pouvoir être en présence de Dieu, ils doivent porter des vêtements qui expriment leur conformité à Dieu, leur aptitude à être là. Leur turban doit être de lin, et aussi leur caleçon (verset 18). Ils doivent les porter de manière à ne pas transpirer.

La sueur apparaît pour la première fois après la chute. Elle est une conséquence de la chute et liée au travail pénible de l’homme (Gen 3:19). Après avoir accompli son œuvre, Christ a été déposé dans un tombeau et son suaire a été roulé et mis à part (Jn 20:7). Pour l’Éternel, qui est sans péché, le suaire est le symbole de ses souffrances pénibles sur la croix, où Il a été fait péché. Cette œuvre étant accomplie, le suaire n’est plus nécessaire et peut rester dans le tombeau. La laine provient de la chair d’une brebis. Elle symbolise ce qui provient de l’homme naturel. La sueur symbolise l’effort de l’homme. Dieu ne peut supporter ni l’une ni l’autre en sa présence.

Quand le sacrificateur a terminé son service, il doit d’abord se changer avant de se rendre parmi le peuple dans le parvis extérieur (verset 19). Il doit déposer les vêtements qu’il a retirés dans les cellules saintes (Ézé 42:14). Tout mélange entre le saint et le profane doit être évité. Si le saint entre en contact avec le profane, celui-ci est sanctifié (cf. Lév 6:18), mais sans que cela change quoi que ce soit à la nature profonde du profane. Cette prescription vise à empêcher les personnes qui ne sont pas autorisées à entrer dans le sanctuaire d’avoir la fausse impression que le sanctuaire vient à elles, ce qui rendrait la sainteté quelque chose de général et lui ferait perdre sa véritable signification pour la demeure dans la maison de Dieu.

Les vêtements dans lesquels les sacrificateurs ont servi ne sont pas adaptés à la vie quotidienne. Notre service en tant que sacrificateurs dans le sanctuaire est d’un autre ordre que notre séjour dans le monde. Dans la vie quotidienne, nous ne devons et ne pouvons pas faire comme si nous étions dans le sanctuaire. La sainteté de notre séjour dans le sanctuaire n’est pas transférable à d’autres, par exemple à nos enfants. Nous devons veiller à ne pas leur donner l’impression qu’ils peuvent ‘parasités’ notre relation avec l’Éternel et être acceptés par Lui sur la base de notre piété.

Nous pouvons aussi appliquer cela aux différents repas auxquels nous pouvons participer. Nous pouvons participer au repas du Seigneur, la cène, à sa table. La manière dont nous participons à ce repas sera différente de la manière dont nous prenons nos repas à la maison. Les Corinthiens doivent être réprimandés pour avoir dégradé le repas du Seigneur en un simple repas (1Cor 11:20-22). Le repas du Seigneur requiert la plus grande sainteté. Les incrédules ne peuvent y participer.

Nous prenons nos repas à la maison d’une manière différente, plus décontractée, que le repas du Seigneur. Les incrédules peuvent y participer et nous pouvons aussi les y inviter. Nous rendons grâce au Seigneur pour ce que nous mangeons et buvons, car nous savons que cela vient de Lui (1Tim 4:3-5). C’est aussi nous qui déterminons l’ambiance du repas. Comparé au repas du Seigneur à sa table, le repas à notre table familiale est d’une sainteté moindre.

Il y a aussi le repas auquel nous pouvons être invités par des incrédules (1Cor 10:27). Un tel repas est d’une sainteté encore moindre. Si nous décidons d’y aller – nous en discuterons avec le Seigneur –, nous pouvons manger ce qui nous est servi. Nous profiterons de l’occasion pour témoigner de Celui à qui nous appartenons et que nous servons, par exemple en rendant grâce au Seigneur avant de manger.

La deuxième prescription concerne leurs cheveux (verset 20). Les sacrificateurs ne doivent pas se raser la tête, mais ils ne doivent pas non plus laisser pousser leurs cheveux librement (Lév 21:5,10). Les cheveux doivent être coupés courts.

La troisième prescription concerne la consommation de vin (verset 21). Il n’est pas interdit au sacrificateur de boire du vin. Cependant, il lui est interdit de boire du vin lorsqu’il est en service dans le parvis intérieur (cf. Lév 10:9). Cette interdiction vise à éviter le moindre état d’ébriété dans le service de l’Éternel. Toute extase ou perte de conscience, de maîtrise de soi ou de contrôle de soi doit être exclue. Nous devons être sobres en toutes choses (2Tim 4:5). Le service de l’Éternel doit être accompli avec une intelligence claire.

Vient ensuite, en quatrième lieu, une prescription concernant le mariage, la pureté dans la relation conjugale (verset 22). Dans la loi, le mariage avec une veuve n’est interdit qu’au souverain sacrificateur (Lév 21:7,13). Ici, cette interdiction est étendue à tous les sacrificateurs. La seule exception à cette interdiction est qu’il peut épouser la veuve d’un sacrificateur. Cela montre bien comment l’Éternel veille à la sainteté de ceux qui s’approchent de Lui. Le sacrificateur ne peut contracter mariage qu’avec une personne appartenant au peuple de Dieu et qui est encore vierge. Cette prescription implique aussi bien sûr l’interdiction des relations sexuelles avant le mariage.

Suivent ensuite diverses prescriptions concernant le service des sacrificateurs parmi le peuple. Les fils de Tsadok doivent instruire le peuple de Dieu à distinguer « entre ce qui est saint et ce qui est profane » et « entre ce qui est impur et ce qui est pur » (verset 23 ; Lév 10:10-11 ; Deu 33:10 ; Mal 2:7). Ils devront montrer cette différence avant tout dans leur conduite, mais aussi dans leur enseignement. À notre époque, nous pouvons appliquer cela aux docteurs que le Seigneur Jésus a donnés à l’église. Ils doivent montrer à ceux qui appartiennent à l’église la différence entre la saine doctrine, qui favorise la santé spirituelle, et l’erreur, qui se propage comme un cancer et aboutit à la mort spirituelle (Tit 1:9-11 ; 2:1).

Les sacrificateurs doivent aussi agir en tant que juges en cas de contestations (verset 24). Ils doivent mener les procès conformément aux statuts de l’Éternel. Ils ne doivent pas agir selon leur propre intelligence. Cela vaut aussi pour nous qui vivons dans le royaume de Dieu qui existe actuellement sous une forme cachée. Chaque croyant doit être capable de rendre justice entre des frères qui sont en désaccord (1Cor 6:1-4).

En ce qui concerne les solennités, que l’Éternel appelle « mes solennités », Il dit qu’ils doivent les observer conformément à ses lois et à ses statuts. Ils doivent sanctifier ses sabbats. Cela renvoie à la création, où Dieu a sanctifié le septième jour (Gen 2:3). Ce dessein de Dieu trouve son accomplissement complet dans le royaume de paix. Le royaume de paix est un sabbat millénaire.

Une dernière prescription est que le sacrificateur ne doit pas toucher un mort, car la mort rend impur (verset 25 ; Lév 21:1-3). Il existe quelques exceptions où il peut toucher un mort, notamment s’il s’agit d’un membre de sa famille proche. Ce contact rend aussi impur, mais dans ces cas-là, l’Éternel prévoit une possibilité de purification (verset 26). Une fois purifié, il doit encore attendre sept jours (Nom 19:11). Il peut alors entrer dans le parvis intérieur pour servir dans le lieu saint, mais il doit d’abord présenté « son sacrifice pour le péché » à l’Éternel (verset 27).

28 - 31 L’héritage des fils de Tsadok

28 Et [mon service] leur sera pour héritage : moi, je suis leur héritage ; et vous ne leur donnerez pas de possession en Israël : moi, je suis leur possession. 29 Ils mangeront l’offrande de gâteau, et le sacrifice pour le péché, et le sacrifice pour le délit ; et tout ce qui est voué [à Dieu] en Israël leur appartiendra. 30 Et les prémices de tous les premiers fruits de toute [espèce], et toute offrande élevée de toute [espèce], de toutes vos offrandes élevées, appartiendront aux sacrificateurs ; et les prémices de votre pâte, vous les donnerez au sacrificateur, pour faire reposer la bénédiction sur ta maison. 31 Les sacrificateurs ne mangeront de rien de ce qui est mort de soi-même ou de ce qui a été déchiré, soit d’entre les oiseaux, soit d’entre le bétail.

Les fils de Tsadok, comme autrefois la tribu de Lévi, n’auront pas de terre en héritage (Nom 18:23b ; Deu 10:9 ; Jos 13:14). Leur héritage est infiniment plus grand, car l’Éternel Lui-même est leur héritage (verset 28). L’Éternel le répète deux fois pour souligner qu’ils ne peuvent recevoir d’héritage en Israël. Il ne doit pas leur être donné.

Cela ne signifie pas qu’ils sont moins bien lotis. Ils peuvent manger des offrandes présentées à l’Éternel (verset 29). L’application pour nous qui pouvons être sacrificateurs à notre époque est que nous pouvons avoir une communion étroite avec Dieu dans le sacrifice de Christ. Tout ce qui est voué à Dieu, l’Éternel le donne aux sacrificateurs.

Les mots « tous », « toute» et « toutes » (verset 30) indiquent une quantité énorme (cf. 2Cor 9:8). Et de cette quantité énorme, les sacrificateurs reçoivent « les prémices ». Le peuple doit aussi donner aux sacrificateurs les prémices de sa pâte. S’il le fait, la bénédiction fera reposer sur sa maison. Tout sert à promouvoir le service sacerdotal. Enfin, il y a un grand contraste dans le fait que les sacrificateurs ne peuvent rien manger de ce qui est mort de soi-même ou de ce qui a été déchiré (verset 31), qui n’ait pas été égorgé par la main de l’homme.

Ceux qui ont Dieu comme héritage n’ont pas à se soucier des biens et des héritages terrestres. Si nous avons Dieu, nous avons tout et donc assez. Paul confirme cette vérité dans ce qu’il écrit aux Corinthiens : « Ainsi, que personne ne se glorifie dans les hommes, car tout est à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit monde, soit vie, soit mort, soit choses présentes, soit choses à venir : tout est à vous, et vous à Christ, et Christ à Dieu » (1Cor 3:21-23).

Lis la suite dans Ézéchiel 45

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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