Ézéchiel

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Ézéchiel 46

La fidélité de Dieu

Introduction 1 - 15 L’offrande du prince 16 - 18 L’héritage du prince 19 - 24 Les cuisines du temple

Introduction

Ce chapitre donne des prescriptions au prince et au peuple concernant l’offrande de sacrifices (versets 1-15). Le prince est aussi informé de ses obligations lorsqu’il donne une partie de ses biens à ses fils et à ses serviteurs (versets 16-18). Enfin, les cuisines pour la préparation de plusieurs sacrifices différents sont mentionnés (versets 19-24).

1 - 15 L’offrande du prince

1 Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : La porte du parvis intérieur, qui regarde vers l’orient, sera fermée les six jours de travail ; mais le jour du sabbat, elle sera ouverte, et le jour de la nouvelle lune, elle sera ouverte. 2 Et le prince viendra du dehors par le chemin du portique de la porte, et il se tiendra près des poteaux de la porte, et les sacrificateurs offriront son holocauste et ses sacrifices de prospérités ; et il rendra son culte sur le seuil de la porte, et il sortira ; et la porte ne se fermera pas jusqu’au soir. 3 Et le peuple du pays rendra son culte à l’entrée de cette porte, les jours de sabbat et aux nouvelles lunes, devant l’Éternel. 4 Et l’holocauste que le prince présentera à l’Éternel, le jour du sabbat, sera de six agneaux sans défaut, et d’un bélier sans défaut ; 5 et l’offrande de gâteau, d’un épha pour le bélier ; et pour les agneaux, l’offrande de gâteau sera ce que sa main peut donner ; et de l’huile, un hin par épha. 6 Et, au jour de la nouvelle lune, un jeune taureau sans défaut, et six agneaux, et un bélier ; ils seront sans défaut ; 7 et il offrira une offrande de gâteau d’un épha pour le taureau, et d’un épha pour le bélier ; et, pour les agneaux, selon ce que sa main aura pu trouver ; et de l’huile, un hin par épha. 8 Et quand le prince entrera, il entrera par le chemin du portique de la porte, et il sortira par le même chemin. 9 Et quand le peuple du pays entrera devant l’Éternel, lors des solennités, celui qui entrera par le chemin de la porte du nord, pour rendre son culte, sortira par le chemin de la porte du midi ; et celui qui entrera par le chemin de la porte du midi, sortira par le chemin de la porte du nord ; il ne s’en retournera pas par le chemin de la porte par laquelle il est entré, mais il sortira par celle qui est vis-à-vis. 10 Et le prince entrera au milieu d’eux, quand ils entreront ; et, quand ils sortiront, ils sortiront [ensemble]. 11 Et aux fêtes, et aux solennités, l’offrande de gâteau sera d’un épha pour le taureau, et d’un épha pour le bélier ; et, pour les agneaux, ce que sa main peut donner ; et de l’huile, un hin par épha. 12 Mais si le prince offre un holocauste volontaire, ou des sacrifices volontaires de prospérités à l’Éternel, on lui ouvrira la porte qui regarde vers l’orient ; et il offrira son holocauste et ses sacrifices de prospérités, comme il fait le jour du sabbat ; puis il sortira, et on fermera la porte après qu’il sera sorti. 13 Et tu offriras chaque jour à l’Éternel un agneau âgé d’un an, sans défaut, comme holocauste ; tu l’offriras chaque matin ; 14 et tu offriras l’offrande de gâteau, avec lui, chaque matin, le sixième d’un épha ; et de l’huile, le tiers d’un hin, pour humecter la fleur de farine, – une offrande continuelle de gâteau à l’Éternel, par ordonnance perpétuelle. 15 Et on offrira l’agneau, et le gâteau, et l’huile, chaque matin, un holocauste continuel.

L’Éternel donne encore d’autres instructions au prince concernant les sacrifices qu’il doit offrir. La porte du parvis intérieur, qui regarde vers l’orient joue ici un rôle important. La porte extérieure du sanctuaire, qui regardait vers l’orient doit toujours rester fermée (Ézé 44:2). La porte intérieure « sera fermée les six jours de travail », mais doit être ouverte le septième jour, le jour du sabbat (verset 1). Cette porte doit également être ouverte le premier jour de chaque mois, le jour de la nouvelle lune.

L’expression « jours de travail » n’apparaît qu’ici dans l’Ancien Testament. Elle nous montre clairement que pendant toute la période de repos du royaume de paix, on travaille normalement et tranquillement pendant six jours. C’est le rétablissement de la situation au paradis, où est dit que Dieu place Adam « dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder » (Gen 2:15).

La mention du « jour du sabbat » et du « jour de la nouvelle lune » nous rappelle clairement que nous sommes dans la sphère juive et non dans la sphère chrétienne, celle de l’église dans le Nouveau Testament. Le sabbat est rétabli dans le royaume de paix pour le peuple de Dieu. La nouvelle période de bénédiction tant attendue est arrivée pour le peuple, ce qui est représenté par le jour de la nouvelle lune (Ésa 66:23).

Des sacrifices sont également offerts ces jours-là. Ces sacrifices parlent de Christ et de son œuvre, car c’est seulement grâce à Christ et son œuvre que le repos du sabbat et la bénédiction de la nouvelle période peuvent être appréciés. Ces sacrifices sont mentionnés aux versets suivants.

Les jours où la porte intérieure orientale doit être ouverte, le prince doit entrer de l’extérieur par le portique de la porte. Il traverse la porte et se tient près des poteaux de la porte qui jouxte le parvis intérieur (verset 2). Sous son regard attentif, les sacrificateurs préparent son holocauste et ses sacrifices de prospérités. À cette vue, il se prosterne en adoration sur le seuil de la porte devant le parvis de l’autel. Ensuite, il retourne par la porte dans le parvis extérieur.

L’autel se trouve dans le parvis intérieur, où le peuple ordinaire n’a pas le droit d’entrer, mais seulement les sacrificateurs. La situation est donc différente de celle du tabernacle et du temple de Salomon, où l’autel se trouve dans le parvis extérieur, où le peuple a aussi le droit d’entrer.

Cependant, la porte ne doit pas être fermée immédiatement après le départ du prince, mais doit rester ouverte jusqu’au soir. Les habitants du pays ont ainsi la possibilité, ces jours-là, de se prosterner en adoration devant l’Éternel à l’entrée de cette porte (verset 3). Ils font ainsi ce que le prince a fait. Cependant, ils ne peuvent pas, comme le prince, passer par la porte pour se rendre dans l’autre portique.

L’holocauste que le prince offre à l’Éternel le jour du sabbat se compose de sept animaux : six agneaux et un bélier, qui doivent tous être sans défaut (verset 4). En outre, une offrande de gâteau avec de l’huile est apportée pour chaque animal sacrifié (verset 5). Le sacrifice du jour de la nouvelle lune se compose d’un jeune taureau, de six agneaux et d’un bélier, tous sans défaut (verset 6). Là aussi, une offrande de gâteau avec de l’huile est apportée pour chaque animal sacrifié (verset 7).

Tous ces animaux sans défaut symbolisent le Seigneur Jésus comme l’offrande parfaite. Il est « sans défaut », c’est-à-dire qu’Il est sans péché, qu’Il n’a pas connu le péché et qu’Il n’a pas péché (1Jn 3:5 ; 2Cor 5:21 ; 1Pie 2:22). Chaque animal représente différentes qualités de Lui. L’agneau montre sa docilité et son abandon humble. Le bélier Le montre dans son dévouement total à Dieu pour accomplir son œuvre. Le jeune taureau Le représente dans sa puissante patience à accomplir cette œuvre. L’offrande de gâteau est une image de sa vie avant et sur la croix, qui est parfaitement orientée vers Dieu en tout et dans laquelle Il est parfaitement guidé par le Saint Esprit, dont l’huile est une image.

Lorsque nous nous réunissons en tant qu’église, nous pouvons apporter ces offrandes, c’est-à-dire dire à Dieu qui est Christ. Nous pouvons nous rappeler qu’Il nous a amenés dans le repos de son œuvre, dont parle le sabbat (Héb 4:9-11). Les sacrifices du jour de la nouvelle lune nous rappellent qu’une nouvelle vie a commencé pour nous grâce à son œuvre. Nous pouvons aussi profiter à nouveau de ce repos lorsque, après nous être éloignés du Seigneur, nous sommes revenus à Lui et recommençons à vivre avec Lui. Toutes les bénédictions sont fondées sur son œuvre.

L’Éternel indique aussi le chemin que le prince doit emprunter lorsqu’il entre dans le temple le jour du sabbat et le jour de la nouvelle lune, et lorsqu’il en ressort (verset 8). Il doit sortir par le même chemin que celui par lequel il est entré.

Il en est autrement pour le peuple du pays. Lorsqu’ils se présentent devant l’Éternel, ils doivent sortir par un autre chemin (une autre porte) (verset 9). Il s’agit avant tout d’une règle pratique visant à canaliser l’afflux de personnes. Mais cela a aussi une application spirituelle pour nous lorsque nous nous réunissons pour adorer le Seigneur. Si nous avons réellement été en présence de Dieu, nous sortirons la réunion différemment de lorsque nous y sommes arrivés. Nous en ressortirons enrichis d’expériences spirituelles, car nous aurons vu davantage le Seigneur Jésus. Tu peux pas avoir été véritablement en présence du Seigneur sans en être transformé.

En se présentant devant l’Éternel, le prince prend place au milieu du peuple (verset 10). Cela exprime le fait que le prince et le peuple sont sur un pied d’égalité devant Dieu. Comme nous l’avons vu précédemment, le prince n’est pas le Seigneur Jésus Lui-même, mais il est une image de Lui. Aussi, le peuple céleste actuel de Dieu prend place devant Dieu avec le Seigneur Jésus (Héb 2:11a). Lorsque l’église se réunit, Il est au milieu d’elle et y chante les louanges à la gloire de Dieu (Héb 2:12b).

Des sacrifices doivent également être offerts aux fêtes et aux solennités (verset 11). Il semble que l’accent soit mis ici sur l’offrande de gâteau. Celle-ci doit être accompagnée de l’huile qui lui est associée. La taille de l’offrande de gâteau à offrir dépend de l’animal qui sert d’offrande et de ce que la main du prince peut donner

En plus des offrandes obligatoires, le prince peut aussi faire une offrande volontaire (verset 12). Cette offrande volontaire peut consister en un holocauste, ou des sacrifices volontaires de prospérités. À cette occasion, la porte doit lui être ouverte comme un jour de sabbat. Cependant, dans ce cas, la porte doit être refermée immédiatement après son départ. La porte ne doit pas rester ouverte jusqu’au soir, comme c’est le cas le jour du sabbat (verset 2).

Outre tous les sacrifices précédents qui doivent être offerts lors de divers jours spéciaux ou à des occasions spéciales, le sacrifice quotidien du matin doit aussi être offert (verset 13 ; Exo 29:38-39 ; Nom 28:2-8). C’est ce qu’Ézéchiel doit faire, « tu ». L’offrande est « un agneau âgé d’un an, sans défaut ». L’offrande parle du Seigneur Jésus, dont Jean le baptiseur a dit : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ! » (Jn 1:29). Le fait d’ôter le péché trouvera son plein accomplissement dans l’état éternel, quand il y aura une nouvelle création sans péché, mais nous en voyons déjà un pré-accomplissement dans le royaume de paix.

Il est expressément dit : « Tu l’offriras chaque matin » La conscience que tout est basé sur l’holocauste doit chaque matin occuper une place importante dans l’attention du peuple de Dieu. L’expression « chaque matin » est en hébreu, tant au verset 13 qu’au verset 14, « le matin, le matin », ce qui indique qu’il s’agit d’une répétition continue : « chaque matin » (Exo 16:21 ; 30:7 ; Lév 6:12 ; 2Sam 13:4 ; 1Chr 23:30 ; Ésa 50:4 ; Ézé 46:13,14,15 ; Soph 3:5).

Il n’est plus question d’un sacrifice quotidien du soir (cf. Exo 29:38-39). En effet, dans le royaume de paix, il n’y aura plus, au sens spirituel, de soir ni de nuit qui suit. C’est le jour en permanence grâce à la présence du Seigneur Jésus, « le soleil de justice » (Mal 3:20), qui brillera pendant tout le royaume de paix. Chaque matin, lors de l’offrande de l’holocauste, on se souviendra que sa présence dans son temple est le résultat de son œuvre sur la croix. C’est continuellement le jour, un jour qui se transforme en état éternel. Il n’y a plus de soir. Le soleil, Christ, ne se couche jamais (cf. Zac 14:7).

Avec l’agneau comme holocauste du matin, il faut offrir une offrande (verset 14). L’identification de l’offrande de gâteau avec l’holocauste est ici pleinement soulignée, car il est dit que l’offrande de gâteau doit être faite « avec », c’est-à-dire avec l’holocauste. Cette offrande de gâteau doit aussi être préparée avec de l’huile. Il est spécialement mentionné que l’huile sert « pour humecter la fleur de farine ». L’huile est donc mélangée à la farine.

Ces sacrifices parlent tous de manière impressionnante du Seigneur Jésus dans son sacrifice sur la croix et de sa vie qui a précédé son œuvre sur la croix. Son œuvre sur la croix et sa vie vont de pair. Il n’aurait jamais pu accomplir cette œuvre sur la croix si elle n’avait pas été précédée d’une vie parfaitement guidée par l’Esprit. C’est ce que le peuple du royaume de paix et nous-mêmes devons garder constamment à l’esprit à notre époque. C’est une « ordonnance perpétuelle ».

Cela est résumé au verset 15 où nous voyons que « l’agneau, et le gâteau, et l’huile » forment ensemble « un holocauste continuel ». Il est également présenté ici comme un sacrifice non seulement pour tout le peuple, mais aussi par tout le peuple, car « on » l’offrira, c’est-à-dire le peuple. Le peuple répond ici au dessein de Dieu avec leur délivrance d’Égypte : être pour Lui « un royaume de sacrificateurs » (Exo 19:6).

16 - 18 L’héritage du prince

16 Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Si le prince fait un don à l’un de ses fils, ce sera l’héritage de celui-ci pour ses fils, leur possession comme héritage. 17 Et si, de son héritage, il fait un don à l’un de ses serviteurs, cela lui appartiendra jusqu’à l’année de liberté, et [alors] retournera au prince ; seulement son héritage demeurera à ses fils. 18 Et le prince ne prendra pas de l’héritage du peuple en les chassant de leur possession par l’oppression : c’est de sa propre possession qu’il fera hériter ses fils, afin que mon peuple ne soit pas dispersé, chacun [loin] de sa possession.

Après avoir parlé des sacrifices offerts par le prince, l’Éternel parle de l’héritage du prince. Il donne des prescriptions claires sur la manière dont le prince doit gérer son héritage (verset 16). S’il fait un don à l’un de ses fils, c’est-à-dire une part de son héritage, ceci appartient dès lors à son fils. Son fils en est alors le propriétaire.

Si nous voyons dans le prince une image du Seigneur Jésus, nous voyons dans les fils une image des croyants du Nouveau Testament. Ils sont les « enfants que Dieu » Lui « a donnés » (Héb 2:13). Cela ne signifie pas que les croyants sont ‘les enfants du Seigneur Jésus’. Ils ne sont jamais appelés ainsi dans l’Écriture. Ils sont les enfants de Dieu et, en tant que tels, donnés par Dieu à son Fils (cf. Jn 17:6). Avec le Fils, ils peuvent posséder l’héritage. Il donne à chacun d’eux une part d’héritage, à laquelle le Père les a rendus capables (Col 1:12).

Le prince est aussi libre de faire un don à l’un de ses serviteurs une part de son héritage (verset 17). Ce don reste toutefois sa propriété. Le serviteur peut en jouir jusqu’à « l’année de liberté », ce qui rappelle l’année du Jubilé (cf. Lév 27:24 ; 25:10-13). Il doit ensuite retourné le don au prince. Tout ce qui appartient au prince en tant qu’héritage reste dans sa famille. L’héritage est entièrement destinée à ses fils.

Nous, croyants de l’église, sommes non seulement fils de Dieu, mais aussi serviteurs du Seigneur Jésus. En tant que serviteurs, le Seigneur Jésus nous a aussi donné des biens terrestres. Nous pouvons les utiliser pour travailler pour Lui (Lc 16:8-12). Nous pouvons en jouir tout en les mettant à son service (1Tim 6:17-19). Mais ce qu’Il nous donne pour l’utiliser pour Lui Lui appartient toujours. Lorsque l’année du Jubilé, le royaume de paix, arrivera, nous retournerons à Lui ce qu’Il nous a confié et Il nous récompensera pour ce que nous avons gagné avec ses biens (Mt 25:20-23 ; 2Cor 5:10). L’accent est toutefois mis sur ce que nous avons reçu en tant que fils. Nous avons reçu toutes les bénédictions spirituelles en tant que fils (Éph 1:3-5). Elles nous appartiennent et resteront éternellement notre propriété.

L’Éternel stipule aussi que le prince ne peut étendre ses possessions en chassant ses compatriotes de leurs terres (verset 18 ; cf. Ézé 45:8). Les princes d’autrefois ont souvent spolié sans vergogne les biens de leurs sujets, comme Achab a spolié l’héritage de Naboth (1Roi 21:1-3,11-16). Dans le nouvel Israël, cela ne sera pas toléré. Nous voyons ici que malgré le règne parfait du Seigneur Jésus, le cœur de l’homme n’a pas changé. Le désir d’avoir toujours plus est toujours présent. L’Éternel avertit le prince de respecter les droits d’autrui et de ne pas abuser de sa position de pouvoir. D’ailleurs, ce verset montre une fois de plus que le prince n’est pas le Messie, le Seigneur Jésus. Il est impossible que Dieu ait à Lui dire une telle chose.

Le prince a son propre héritages et il peut donner de cela à ses fils en héritage ce qu’il veut. S’il s’en tient à cela et ne s’empare pas des propriétés d’autrui, le peuple, que l’Éternel appelle « mon peuple », continuera à jouir de son propre héritage.

Tout comme le prince ne peut réduire sa propre possession en en donnant une partie à ses serviteurs, il ne peut aussi expulser quelqu’un de force de sa possession pour le donner, par exemple, à ses fils. Il ne peut donner à ses fils qu’une part de sa possession. S’il chasse le peuple de ses possessions pour s’en emparer, il le disperse chacun loin de sa possession. Une telle manière d’agir est en totale contradiction avec ce que Dieu a réalisé dans le royaume de paix : chacun vit sans souci sous sa vigne et sous son figuier (1Roi 5:5).

19 - 24 Les cuisines du temple

19 Puis il m’amena par le passage qui était à côté de la porte, vers les cellules saintes des sacrificateurs, qui regardent vers le nord ; et voici, il y avait là un lieu, au fond, vers l’occident. 20 Et il me dit : – C’est ici le lieu où les sacrificateurs feront bouillir le sacrifice pour le délit et le sacrifice pour le péché, et où ils cuiront l’offrande de gâteau, en sorte qu’ils ne les portent pas dehors dans le parvis extérieur, ce qui sanctifierait le peuple. 21 Et il me fit sortir dans le parvis extérieur et me fit passer aux quatre angles du parvis ; et voici, il y avait un parvis dans chaque angle du parvis. 22 Dans les quatre angles du parvis, il y avait des parvis clos, 40 [coudées] en longueur et 30 en largeur ; il y avait une même mesure pour les quatre [parvis] des angles ; 23 et, tout autour, dans ces [parvis], une [maçonnerie] continue, autour des quatre ; et des foyers à cuire, pratiqués au-dessous des rangées, tout autour. 24 Et il me dit : – Ce sont ici les cuisines, où ceux qui font le service de la maison font cuire les sacrifices du peuple.

La visite guidée reprend. En Ézéchiel 44:4, l’Homme et Ézéchiel se trouvent à la porte nord intérieure. Maintenant, l’Homme conduit Ézéchiel par l’entrée située à côté de la porte vers les cellules saintes des sacrificateurs (verset 19 ; Ézé 42:1,7,8,10-13). Les cellules sont adjacentes au côté nord du parvis extérieur, mais font partie du parvis intérieur. L’Homme explique que ces cellules sont le lieu où les sacrificateurs feront bouillir le sacrifice pour le délit et le sacrifice pour le péché, et où ils cuiront l’offrande de gâteau (verset 20).

La cuisine du sacrificateur est le lieu où les offrandes sont préparées pour être présentées. La préparation des offrandes fait référence à l’occupation constante avec Christ par la lecture de l’Écriture, afin d’y voir qui Il est et ce qu’Il a fait. Luc, l’auteur de l’Évangile selon Luc, est pour ainsi dire occupé dans la cuisine lorsqu’il examine minutieusement toutes les choses concernant le Seigneur Jésus dont il a entendu parler par d’autres (Lc 1:1-4).

Nous avons déjà vu les cellules où les sacrificateurs peuvent manger les offrandes (Ézé 42:13 ; 44:29). En ce qui concerne les cuisines, cela contient une leçon importante pour celui qui étudie l’Écriture. Après l’étude de l’Écriture qui se déroule ‘dans la cuisine’, vient le ‘repas dans les cellules. Cela indique que, dans notre communion avec Dieu, nous assimilons dans notre cœur les vérités que nous avons découvertes dans notre étude de l’Écriture, tant au sujet du Seigneur Jésus que de nous-mêmes. Cela nous conduit à l’introspection, et si nécessaire, au jugement de soi et à la confession, ainsi qu’à l’adoration de Dieu.

La cuisine du sacrificateur est un lieu séparé du peuple. Il ne doit y avoir aucun contact avec le peuple qui se trouve dans le parvis extérieur. La conséquence de l’effet sanctifiant qui émane du sacrifice est que le peuple devient coupable et qu’une rançon doit être payée ou qu’un sacrifice pour le péché doit être offert (cf. Ézé 44:19 ; Lév 6:11,18,27).

Ensuite, l’homme conduit Ézéchiel du parvis intérieur au parvis extérieur et lui fait parcourir ses quatre angles (verset 21). Aux quatre angles y a « des parvis clos », toutes de même dimension (verset 22). Chacune de ces cours est entourée d’un mur d’enceinte et chacune d’elles comporte un lieu de cuisson (verset 23).

L’Homme en explique aussi la fonction. Ces cuisines sont les cuisines où les Lévites cuisinent les offrandes que le peuple apporte (verset 24 ; cf. 1Sam 2:12-17). Ces offrandes sont des sacrifices de prospérités. La viande de sacrifice de prospérités peut être consommée par celui qui offre le sacrifice, ainsi que par le sacrificateur qui présente le sacrifice à l’Éternel et par l’Éternel à qui le sacrifice de prospérités est présentée (Lév 3:1,6,12 ; 7:19b,30-34).

Lis la suite dans Ézéchiel 47

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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