Psaumes

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Psaumes 127

Le chant de louange

Introduction 1 - 2 La bénédiction indispensable de Dieu 3 - 5 La bénédiction des fils

Introduction

Le reste fidèle est complet, les dix tribus sont retournées auprès des deux tribus (Ézé 36:15-23). c

Tout comme le Psaume 128, ce psaume commence comme un psaume de sagesse avec la leçon que les sages, les maskilim, veulent nous enseigner. C’est la leçon que le Seigneur Jésus a résumée ainsi : « Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15:5b). Alors que, après la désolation causée par le roi du nord, le temple, la ville de Jérusalem et les nouvelles familles sont en train d’être bâtis, ils proclament leur dépendance envers l’Éternel.

Cette dépendance envers l’Éternel est soulignée par la conscience que tous les dangers ne sont pas dissipés (verset 1). Tout comme Zorobabel, Esdras et Néhémie, leurs activités de construction se font alors qu’il y a un danger autour d’eux.

Dans leur confiance en l’Éternel, on peut dire d’eux qu’ils « habitent tous en sécurité » (Ézé 38:8). Le reste d’Israël est formé de gens « qui habitent en sécurité, qui tous habitent là où il n’y a pas de murailles et chez qui il n’y a ni barres ni portes » (Ézé 38:11), confiants que l’Éternel est Celui qui garde Israël.

1 - 2 La bénédiction indispensable de Dieu

1 Cantique des degrés. De Salomon. Si l’Éternel ne bâtit pas la maison, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain ; si l’Éternel ne garde pas la ville, celui qui la garde veille en vain ; 2 c’est en vain que vous vous levez tôt, que vous vous couchez tard, que vous mangez le pain de douleurs. Ainsi, il donne le sommeil à son bien-aimé.

Dans ce « cantique des degrés », le huitième, l’auteur est à nouveau mentionné : c’est un cantique « de Salomon » (verset 1). Comme le psalmiste a à l’esprit la situation du royaume de paix, ce n’est pas David qui est mentionné comme personnage principal, mais Salomon, qui est un type du Seigneur Jésus en tant que Roi de paix. Il est intéressant de noter que sur les 1005 cantiques que Salomon a écrits (1Roi 5:12), seuls deux – le Psaume 72 et le Psaume 127 – ont été inclus dans la Bible par le Saint Esprit. Ce sont tous deux des psaumes liés au royaume de paix.

Les pèlerins sont arrivés et réfléchissent à ce qui les attend : bâtir des maisons, garder la ville, travailler dur et avoir des enfants. C’est ce dont parle Salomon dans ce cantique. Ce sont les choses de la vie quotidienne, auxquelles nous réfléchissons aussi. Ce que Salomon en dit, c’est que tout ce qui s’y passe dépend de la bénédiction de Dieu pour que les plans aboutissent. Il s’agit de la conscience que tout ce que fait le juste dépend entièrement de Dieu, que tout doit venir de Lui (cf. Jac 1:17).

Si nos activités ne sont pas déterminées et guidées par Dieu, tout ce que nous faisons est une perte de temps et d’énergie. On devra dire que chaque résultat dans un travail donné n’a été obtenu que grâce à l’aide de Dieu (1Sam 14:45b). Si un projet réussit, c’est parce qu’Il le bénit de sa bénédiction, sans exiger de notre part aucun effort, aucun « travail ». Seule sa bénédiction enrichit (Pro 10:22).

Ça ne contredit pas le proverbe qui dit que la main des gens zélés enrichit (Pro 10:4). Les deux sont vrais. Nous devons travailler, mais aussi réaliser que c’est l’Éternel qui doit nous donner la force pour le faire et aussi la bénédiction sur notre travail. Alors, nous réaliserons que tout vient de Lui et nous Lui en donnerons la gloire.

Salomon utilise trois exemples tirés de la vie quotidienne pour illustrer ça. Il commence par bâtir une maison. Les gens ne peuvent pas faire autrement que de la bâtir. Ils peuvent même y travailler dur. Ce qui importe, c’est ceci : est-ce qu’ils bâtissent, ou est-ce l’Éternel qui bâtit ? S’Il ne le fait pas, tout leur travail est vain.

On peut penser ici à la reconstruction du temple, la maison de Dieu. Dans le royaume de paix, la construction du temple est attribuée à l’Éternel Lui-même (Zac 6:12-13). Prophétiquement, il s’agit ici du rétablissement de la maison de tout Israël, c’est-à-dire quand la maison de Juda, les deux tribus, et la maison d’Israël, les dix tribus, seront réunies (Jér 3:18).

C’est Salomon qui a bâti le temple, pas David. Il savait que la maison ne pouvait être bâtie que si l’Éternel la bâtissait. L’Éternel était l’architecte, Salomon n’était que l’exécutant.

Le deuxième exemple est celui de la sécurité d’une ville. Les gens peuvent bien regarder et bien écouter, mais c’est tout. Ils peuvent être vigilants, mais la protection ultime de la ville est entre les mains de Dieu. Il est Celui qui veille, qui ne sommeille ni ne dort (Psa 121:3-4). Tous les efforts humains pour protéger la ville contre l’intrusion du mal ne servent à rien si Dieu Lui-même ne garde pas la ville.

Cela s’applique en particulier à Jérusalem (Jér 31:38-40). Au cours de son histoire, la ville a été conquise et détruite à plusieurs reprises. Quand l’Éternel prendra la garde dans le royaume de paix, la ville sera en sécurité totale (Zac 2:9). Ce n’est qu’alors que le peuple pourra chanter : « Nous avons une ville forte : il a mis le salut pour murailles et pour remparts » (Ésa 26:1).

Si nous appliquons ça à nous-mêmes, nous pouvons dire que c’est notre responsabilité d’assurer notre sécurité. La question importante est de savoir en qui nous plaçons notre confiance. Faisons-nous confiance à nos connaissances techniques et à nos systèmes d’alarme perfectionnés, ou à Dieu, que nos activités ne réussiront que s’Il les bénit ?

Le troisième exemple concerne l’accomplissement de notre travail quotidien en lien avec la formation de la famille (verset 2). Travailler, c’est l’activité qui permet de subvenir aux besoins de la famille. Le travail et la carrière ne sont pas une fin en soi. Travailler dur n’est pas une mauvaise chose, mais ce n’est pas suffisant. C’est nécessaire à cela de se confier en l’Éternel.

Le but de la famille, c’est d’avoir des enfants de la main de l’Éternel. C’est considéré comme démodé, mais c’est la vérité biblique, même à une époque où le monde ne veut des enfants (en bonne santé) que s’ils lui sont utiles ou même il ne veut pas d’enfants. Les enfants sont un héritage de l’Éternel. Nous devons apprendre cette vérité, et le reste fidèle doit aussi l’apprendre.

Il est clair que nous devons travailler pour gagner notre pain. C’est comme ça depuis la création. Ce qui compte, c’est notre attitude. Si nous oublions que nous travaillons parce que Dieu le veut et qu’Il nous donne la force de le faire, alors nous pouvons travailler aussi dur et aussi longtemps que nous le voulons et nous épuiser, mais ça ne donnera pas les résultats escomptés (cf. Agg 1:6). C’est pourquoi Paul a écrit : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, [faites] tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Col 3:17).

Toute la zèle de ceux qui ne vivent pas avec Dieu n’apporte rien de durable. Les gens du monde cherchent la paix, le repos et la sécurité, mais c’est en vain. Dieu donne le repos et la paix à ceux qui vivent avec Lui, sans qu’ils aient à faire d’efforts pour ça. Il le fait pendant que ceux qu’Il aime dorment, c’est-à-dire d’une manière qu’ils ne peuvent pas imaginer (cf. Act 12:6-7). On peut aussi traduire ça en disant que l’Éternel donne le sommeil comme une bénédiction à ceux qu’Il aime.

Le pèlerin est « son bien-aimé ». Le mot « bien-aimé » est la traduction du mot hébreu ‘jedid’. Ce mot apparaît aussi dans le nom que Dieu a donné à Salomon à sa naissance, « Jedidia », qui signifie ‘bien-aimé de l’Éternel’, car l’Éternel l’aima (2Sam 12:24-25). Salomon pense ici à lui-même. Cela s’applique aussi à tous les justes qui vivent avec Dieu.

Les familles peuvent grandir en sachant que chaque membre de la famille est un bien-aimé du Seigneur. C’est important de montrer à nos enfants que nous les aimons et que nous sommes conscients qu’ils sont les bien-aimés du Seigneur : « Jésus dit : – Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas ; car le royaume des cieux est à ceux qui sont comme eux » (Mt 19:14 ; cf. Mt 18:10).

3 - 5 La bénédiction des fils

3 Voici, les fils sont un héritage de l’Éternel, et le fruit du ventre est une récompense. 4 Comme des flèches dans la main d’un homme puissant, tels sont les fils de la jeunesse. 5 Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Ils n’auront pas honte quand ils parleront avec des ennemis à la porte de la ville.

Dans la continuité de ce qui a déjà été dit sur la famille, le verset 3 parle de la valeur et de la signification de la bénédiction des fils ou des enfants. Les enfants ne sont pas seulement un don de l’Éternel, mais aussi « un héritage de l’Éternel ». Il est bon de se rappeler que l’héritage des Israélites reste la propriété de l’Éternel (Lév 25:23). Les Israélites sont des locataires ou des intendants de l’Éternel. Il en est de même pour les fils ou enfants que l’Éternel nous a confiés. Nous pouvons les ‘gérer temporairement’, mais ils restent la propriété du Seigneur. Le moment venu, nous devrons les laisser aller.

C’est par les fils que l’Éternel donne qu’il établira le règne de paix (Psa 110:3). Ils sont aussi « le fruit du ventre [...] une récompense ». La récompense n’est pas liée ici à une performance, mais à une position. C’est une récompense par grâce, c’est un don, tout comme la position est aussi un don. Le fruit du ventre est donné par Lui et reste sa propriété. Grâce à Lui, on trouve parmi son peuple le fruit qui est à sa gloire (Osé 14:9d ; cf. Jn 15:2-5,16).

Soyons conscients que dans l’alliance entre l’Éternel et son peuple Israël, avoir des enfants est l’une des premières bénédictions (Deu 28:4). C’est pourquoi, dans l’Ancien Testament, l’absence d’enfants est vécue comme une honte, comme un signe que la bénédiction de l’alliance ne s’applique pas à la femme stérile (Gen 30:1 ; 1Sam 1:1-18 ; cf. Lc 1:24-25).

Dans le Nouveau Testament, les membres du peuple de Dieu sont un peuple céleste qui reçoit des bénédictions célestes (Éph 1:3). Les bénédictions terrestres qu’ils peuvent recevoir ne sont pas évidentes ; elles peuvent être considérées comme des miettes de pain tombées de la table sur le sol (Mt 15:27). Si certains croyants restent seuls ou si certains couples ne peuvent pas avoir d’enfants, la situation est différente de celle de l’Ancien Testament. Ce qui reste le même dans le Nouveau Testament, c’est que les enfants sont une récompense, ou une bénédiction, de l’Éternel. En est-il de même pour nous ?

Les fils que Dieu a donnés sont « comme des flèches dans la main d’un homme puissant » (verset 4). Par ces fils, l’Éternel – qui est l’Homme puissant – détruira la puissance des méchants (Zac 9:13). Le Fils de Dieu est aussi comparé à une flèche dans la main du Tout-puissant (Ésa 49:1-2). Nous trouvons ici la promesse que les fils de ces Israélites élus seront utilisés par l’Éternel comme instruments dans le royaume de paix (cf. Ésa 59:21).

« Tels sont les fils » qui ont été élevés pour servir l’Éternel dans la force qui est propre à « la jeunesse », comme des flèches. C’est une indication importante pour l’éducation des enfants que Dieu a donnés dans sa grâce comme le fruit du ventre (Gen 30:20 ; 33:5). Nous pouvons les élever pour Lui (Éph 6:4), afin qu’ils soient des serviteurs dans son royaume.

L’homme qui a reçu cette bénédiction de l’Éternel et qui « en a rempli son carquois » est un homme heureux (verset 5). Ses fils n’auront pas honte quand ils parleront avec des ennemis à la porte de la ville. La porte de la ville est le lieu où s’exerce le pouvoir (Deu 17:5 ; 21:19 ; 22:15,24 ; Am 5:12). C’est là que les fils parleront pour défendre leur père s’ils ont affaire aux ennemis qui l’accusent.

Lis la suite dans Psaumes 128

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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