Psaumes

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Psaumes 115

Le chant de louange

Introduction 1 - 3 Toute la gloire revient à l’Éternel 4 - 8 La vanité des idoles 9 - 11 L’Éternel est un secours et un bouclier 12 - 15 L’Éternel bénit 16 - 18 Les vivants louent l’Éternel

Introduction

En ce qui concerne le rétablissement intérieur d’Israël, le peuple doit confesser deux péchés : le meurtre et l’adultère (cf. Jn 5:43). Le meurtre est celui de Christ (Psaume 109). L’adultère est leur idolâtrie avec l’Antichrist. Nous trouvons ce deuxième péché dans ce psaume (Psaume 115). Le premier péché est la transgression contre laquelle on met en garde dans la deuxième table de la loi, et le deuxième péché est la transgression mentionnée dans la première table de la loi.

Après la captivité, Israël a banni l’idolâtrie (Osé 3:4). Mais comme la maison est vide, balayée et rangée, un nouveau résident peut s’y installer. Ce résident viendra dans une mesure amplifiée au temps de la fin (Mt 12:43-45). Il n’y aura plus d’idolâtrie des images, mais l’idolâtrie de l’homme, l’Antichrist (2Th 2:3-4).

Au Psaume 115, et aussi au Psaume 135, nous trouvons une description de l’idolâtrie dans le passé comme raison de la captivité. Cette idolâtrie est un type de l’idolâtrie avec l’Antichrist dans le futur. Israël doit être purifié de cela. C’est aussi prophétiquement le sujet d’Ésaïe 40-48.

1 - 3 Toute la gloire revient à l’Éternel

1 Non pas à nous, ô Éternel ! non pas à nous, mais à ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta vérité. 2 Pourquoi les nations diraient-elles : Où donc est leur Dieu ? 3 Mais notre Dieu est aux cieux ; tout ce qu’il lui a plu [de faire], il l’a fait.

Le psaume précédent rappelle la délivrance d’Égypte et l’entrée dans le pays promis. Pour ça, et pour tout ce que Dieu a donné à son peuple, aucun homme ne mérite la moindre gloire (verset 1). C’est pourquoi il est dit deux fois « non pas à nous ». Le seul à qui revient la gloire, c’est l’Éternel. Son nom doit être glorifié, car Il a tout fait pour son peuple. Il ne donne sa gloire à aucun autre (Ésa 42:8 ; 48:11).

L’Antichrist est un homme. Il est le faux roi d’Israël qui va venir, la bête montant de la terre (Apo 13:11-18). Il va se présenter comme dieu dans le nouveau temple de Jérusalem. Le mensonge de Satan selon lequel l’homme sera comme Dieu (Gen 3:5) semble maintenant se réaliser. L’image de l’homme qui demande d’être adoré (Dan 3:1-7) devient réalité (Apo 13:15). C’est l’abomination de la désolation, c’est l’abomination qui cause la désolation (Mt 24:15). Ainsi, la mesure du péché de l’homme est comble et l’Éternel intervient (cf. Act 12:21-23).

Nous devons aussi être conscients que tout ce que nous avons, nous l’avons reçu de Lui (1Cor 4:7) et que toute la gloire Lui revient pour cela. C’est du vol que de nous vanter de ce qu’Il nous a donné et de nous laisser honorer pour cela comme si c’est notre mérite. Tout ce que nous faisons, nous devons le faire pour sa gloire (1Cor 10:31).

Toute la gloire Lui revient « à cause de ta bonté, à cause de ta vérité ». La « bonté » signifie que l’Éternel agit selon son alliance et sa promesse. La « vérité » signifie que Dieu est fidèle à cela. Ces deux caractéristiques de Dieu sont la raison pour laquelle l’Éternel est glorifié dans ce psaume.

Ils n’ont pas mérité tous les bienfaits et toutes les bénédictions qu’ils ont reçus. Mais Il a agi envers eux dans sa bonté. Il mérite aussi d’être honoré pour sa vérité. C’est sa fidélité à ses promesses qui L’a poussé à agir dans sa bonté.

Les adversaires, les nations, qui sont idolâtres, veulent semer le doute sur la présence de Dieu en demandant « où donc est leur Dieu ? » alors qu’ils sont dans de si grandes détresses (verset 2 ; cf. Psa 42:4,11 ; 79:10 ; Jl 2:17 ; Mic 7:10). La place de Dieu a en effet été prise par un homme, l’Antichrist. Les nations aussi font des remarques moqueuses sur l’absence de Dieu (Ésa 36:15,18-20 ; 37:10-13 ; Jl 2:17).

Ce que le psalmiste et, en lui, le reste fidèle disent à ce sujet à l’Éternel est une expression de leur hardiesse envers Dieu. Il se révélera bien, et mettra fin à ces questions sans fondement, n’est-ce pas ? Moïse a dit quelque chose de similaire (Nom 14:13-16). Les nation l’ont souvent dit, mais elles sont réduites au silence lorsque Dieu a pris pitié de son peuple, l’a racheté et l’a amené dans la bénédiction du royaume de paix.

Aussi hardiment qu’ils s’adressent à Dieu pour qu’Il intervienne contre les nations à cause de leur question moqueuse, ils s’adressent aussi hardiment aux gens qui posent la question. Pour eux, ce n’est pas une question. Leur réponse est que leur Dieu est dans les cieux (verset 3), bien au-dessus de l’homme et de ses blasphèmes.

Ils Le confessent comme « notre Dieu ». Il peut sembler absent, mais Il est là et Il est là pour eux. C’est ce que sait la foi. La foi sait aussi qu’Il est tout-puissant, que « tout ce qu’il lui a plu [de faire], il l’a fait ». Cela signifie qu’Il fera venir le Fils, en qui Il a trouvé tout son plaisir. Nous en voyons un type en Cyrus, l’homme de son conseil venu d’un pays lointain, qui délivrera son peuple de la captivité (Ésa 46:10-11). Il agit avec justice envers tous et avec amour envers son peuple.

4 - 8 La vanité des idoles

4 Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, ouvrage de mains d’homme : 5 Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux et ne voient pas ; 6 elles ont des oreilles et n’entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas ; 7 elles ont des mains et ne touchent pas ; des pieds, et ne marchent pas ; elles n’émettent aucun son avec leur gosier. 8 Ceux qui les ont faites, tous ceux qui se confient en elles, sont comme elles.

Face à la confiance en Dieu, qui est tout-puissant et au-dessus de tout, ces versets se moquent des idoles des nations (Psa 135:15-18 ; cf. 1Roi 18:25-29 ; Ésa 44:9-20 ; 46:6-7 ; Jér 10:1-9 ; Hab 2:18-19). Prophétiquement, nous voyons cela dans ce qui arrive à Hérode, qui est un type de l’Antichrist : Dieu le juge en le laissant être rongé vivant par les vers (Act 12:18-23). Normalement, les cadavres ne sont rongés par les vers qu’après la mort. Il se moque aussi de l’Antichrist en le jetant vivant dans l’étang de feu dans le futur, sans le tuer d’abord (Apo 19:20).

Le peuple a finalement compris que les idoles ne sont rien. Ces idoles peuvent avoir une certaine valeur en raison du matériau dont elles sont faites, mais elles ne sont que l’« ouvrage de mains d’homme » (verset 4). Cela signifie par définition qu’elles sont sans valeur en ce qui concerne leur capacité à faire quoi que ce soit. Elles ont l’air humaine, mais elles sont totalement inhumaines.

Elles ont bien une bouche, car leur créateur l’a gravée lui-même (verset 5). Mais ces images muettes ne peuvent pas ouvrir les lèvres. Aucun mot ne sort de leur bouche, ni pour la consolation, ni pour le jugement. Leur créateur a bien pu leur donner des yeux, mais pas de lumière dans les yeux. Elles ne voient rien du présent ni de l’avenir. Ils ne remarquent personne qui s’approche d’eux. Les images sont complètement aveugles (cf. Gen 16:13 ; 2Chr 16:9).

Et regarde leurs oreilles (verset 6). Elles sont bien fixées sur leur tête. Elles ont été façonnées avec art par de mains d’homme. Mais elles n’ont pas de tympan qui fonctionne. Elles sont complètement sourdes. Tu peux parler ou même crier autant que tu veux, il n’y aura aucune réaction (cf. Psa 116:2 ; 65:3 ; 120:1). Un nez a aussi été placé sur la tête de l’idole. Mais quelles que soient les offrandes odorantes que l’on apporte à l’idole, elle n’en sent rien et n’en est certainement pas enivrée.

Elles ont aussi des mains, mais elles ne peuvent pas les tendre pour aider quelqu’un (verset 7 ; cf. Psa 18:17 ; Jn 10:28). Elles ne peuvent même pas tâtonner pour trouver un appui. Elles restent immobiles à l’endroit où leur créateur les a placées. Il en est de même pour leurs pieds. Elles ne peuvent pas faire un pas pour devancer quelqu’un sur un chemin. Elles restent figées là où leur créateur les a placées (Ésa 46:1-7). Elles ne peuvent même pas racler leur gorge, aucun son ne sort.

Il est inévitable que ceux qui les ont fait sont semblables à ces idoles (verset 8). C’est ainsi qu’Israël, le serviteur défaillant de l’Éternel, est devenu sourd et muet, tout comme les idoles sourdes et muettes qu’il a commencé à servir (Ésa 42:18-19 ; cf. Mt 12:22-27). Les idoles sont le produit de la folie de leurs créateurs, et c’est pourquoi leurs créateurs sont fous.

Celui qui se confie en des images est prisonnier de ses propres pensées folles, impures et méchantes. Il suit son intelligence insensée et tombe dans des absurdités toujours plus grandes. La fausse adoration n’est pas innocente, mais démoralise. L’adorateur prépare ainsi sa propre destruction. La fin de ceux qui adorent des idoles mortes est la mort éternelle.

9 - 11 L’Éternel est un secours et un bouclier

9 Israël, confie-toi en l’Éternel ! – Il est leur secours et leur bouclier. 10 Maison d’Aaron, confiez-vous en l’Éternel ! – Il est leur secours et leur bouclier. 11 Vous qui craignez l’Éternel, confiez-vous en l’Éternel ! – Il est leur secours et leur bouclier.

Ces versets contiennent un triple appel à se confier en l’Éternel. L’appel s’adresse
1. au peuple de l’alliance (verset 9),
2. aux sacrificateurs choisis (verset 10) et
3. les seules personnes fidèles qui forment ensemble le reste fidèle (verset 11).
Cet appel s’adresse aussi à nous.
Ces trois groupes sont mentionnés une nouvelle fois aux versets 12-13, où ils sont désignés comme les objets de la bénédiction de l’Éternel.

On ne peut pas se confier en des idoles, car elles ne peuvent rien faire. C’est très stupide et aussi un grand péché envers Dieu (cf. Osé 4:17). Moïse a prophétisé que si le peuple désobéissait, il serait déporté hors du pays et servirait des idoles dans un pays étranger (Deu 4:25-28).

Face aux idoles mortes, il y a le Dieu vivant. Il s’est révélé comme le Dieu qui vit et qui est là pour son peuple. Moïse a dit qu’ils chercheraient l’Éternel dans les pays étrangers et qu’ils Le trouveraient (Deu 4:29). Tu peux te confier pleinement en Lui (verset 9). C’est aussi ce qui est dit à Israël (cf. Osé 14:9a). Qu’Il est « leur secours », veut dire qu’Il les soutient et les aide à suivre leur chemin. Il est aussi « leur bouclier », c’est-à-dire qu’Il les protège tout en les aidant. De quoi d’autre un peuple sans défense et sans force a-t-il besoin ? Il a tout en Lui.

Ensuite, la « maison d’Aaron » est appelée à se confier en l’Éternel (verset 10). L’appel s’adresse à eux parce qu’eux aussi sont tombés dans l’idolâtrie (cf. Exo 32:1-5 ; Ézé 22:26). Ils sont les sacrificateurs et conduisent Israël dans son adoration de l’Éternel. Eux aussi ont en l’Éternel « leur secours et leur bouclier ». Le véritable sacerdoce ne peut s’exercer qu’avec le soutien et la protection de l’Éternel.

Enfin, tous ceux « qui craignent l’Éternel » (cf. Psa 112:1) sont appelés à se confier en l’Éternel (verset 11). Ici, il s’agit de chaque individu, alors qu’au verset 9, il s’agit d’Israël en tant que peuple et au verset 10, de la famille sacerdotale (cf. Psa 118:2-4 ; 135:19-20). La crainte de l’Éternel est une caractéristique qui doit être présente chez chaque membre du peuple de Dieu et chaque membre de la famille sacerdotale.

Appartenir à un peuple privilégié et à une famille privilégiée n’est jamais suffisant. Il doit y avoir une relation personnelle avec Dieu (cf. Jn 1:12). Chacun expérimente alors personnellement que l’Éternel est son secours et son bouclier. « Vous qui craignez l’Éternel » s’applique aussi à tous ceux qui, en dehors d’Israël, craignent l’Éternel. Ils peuvent savoir que l’Éternel est « leur secours et leur bouclier ».

12 - 15 L’Éternel bénit

12 L’Éternel s’est souvenu de nous : il bénira, il bénira la maison d’Israël ; il bénira la maison d’Aaron ; 13 Il bénira ceux qui craignent l’Éternel, les petits avec les grands. 14 L’Éternel vous augmentera [sa bénédiction], à vous et à vos fils. 15 Vous êtes bénis de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre.

Dans ces versets, nous entendons une belle addition et un encouragement à la triple exhortation faite aux trois groupes de se confier en l’Éternel et à la triple promesse qu’Il est leur secours et leur bouclier dans les versets précédents. Il est dit ici aux trois mêmes groupes que l’Éternel « bénira » (versets 12-15a).

Le psalmiste commence par dire que « l’Éternel s’est souvenu de nous » (verset 12). C’est une grande consolation de savoir que Dieu pense à ceux qui Lui appartiennent, à nous, à moi. Et ses pensées à l’égard de son peuple sont pour le bénir. C’est là l’assurance de la foi. Dieu est toujours occupé à faire du bien à son peuple. Il peut y avoir des épreuves, mais Il pense toujours à l’alliance qu’Il a fait avec eux (Ésa 49:14-15), sur la base de laquelle Il les bénira.

Sa bénédiction vient sur « la maison d’Israël » dans son ensemble, les douze tribus, et pas seulement sur quelques tribus privilégiées. Sa bénédiction vient aussi sur toute la « maison d’Aaron », pas seulement sur quelques membres particuliers.

Sa bénédiction vient aussi sur « ceux qui craignent l’Éternel, les petits avec les grands » (verset 13 ; cf. Jér 31:34 ; Apo 19:5). En distribuant ses bénédictions, Dieu ne fait pas de distinction entre les petits et les grands. Le critère, c’est s’ils craignent l’Éternel. Les petits sont les gens qui ne sont pas considérés, les pauvres. Les grands sont ceux qui ont une position élevée dans la société.

La bénédiction de l’Éternel n’est pas unique, elle ne se limite pas à une seule bénédiction. Non, quand Il bénit, Il ouvre une porte par laquelle la bénédiction continue de couler (verset 14). La bénédiction augmente sans cesse. Cela ne concerne pas seulement l’étendue, le domaine de la bénédiction qui s’agrandit, mais aussi les générations à venir. C’est une bénédiction « à vous et à vos fils » (verset 15).

Tous les groupes entendent : « Vous êtes bénis de l’Éternel. » Cela met l’accent sur celui qui bénit. C’est « l’Éternel » qui bénit, pas une idole. Et qui est-Il ? C’est Lui « qui a fait les cieux et la terre ». Les idoles ne sont liées qu’à la terre. C’est nul autre que le Créateur des cieux et de la terre, le Dieu suprême, qui bénit ceux qui Le craignent. Il le fait sur la base de l’œuvre que son Fils a accomplie à la croix.

Dans la moquerie des idoles en Ésaïe 40-48, l’Éternel est appelé « le premier et le dernier », ce qui signifie le Seul. L’Éternel n’est pas seulement plus grand que les idoles, Il est le Seul, comme nous l’entendons dans la confession que Moïse prononce devant Israël : « L’Éternel, notre Dieu, est un seul Éternel » (Deu 6:4). Il n’y a personne d’autre, personne n’est comparable à Lui.

16 - 18 Les vivants louent l’Éternel

16 Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux fils des hommes. 17 Ni les morts, ni tous ceux qui descendent dans le silence, ne loueront Yah. 18 Mais nous, nous bénirons Yah, dès maintenant et à toujours. Louez Yah !

Celui qui a fait les cieux et la terre (verset 15) a donné à chacun sa place (verset 16). Il crée et règne souverainement sur ce qu’Il a fait. En mentionnant deux fois « les cieux », il est souligné que les cieux Lui appartiennent. C’est là qu’Il trône. La terre Lui appartient aussi, bien sûr, « mais il a donné la terre aux fils des hommes » (verset 16). C’est là qu’ils ont leur place, c’est là qu’ils vivent et travaillent, et c’est là que se trouve leur avenir.

Le fait que l’Éternel ait « donné la terre aux fils de l’homme » montre clairement que nous sommes ici sur le sol juif. Le peuple juif est un peuple terrestre et a de bénédictions terrestres spécifiques. Pour nous, chrétiens, c’est exactement l’inverse. Dieu est venu habiter sur la terre dans le Saint Esprit (Act 2:1-4 ; Éph 2:22) et nous, les hommes, Il nous a placés dans le ciel en Christ (Éph 1:3 ; 2:6). Il ne nous a pas donné de bénédictions terrestres spécifiques ni la terre. Il nous a donné le ciel et des bénédictions célestes spécifiques (Éph 1:3).

Les croyants de l’Ancien Testament pensent qu’ils ne peuvent pas louer l’Éternel après leur mort (verset 17 ; Ésa 38:18-19). Ils ne savent pas que les croyants morts vivent en présence du Seigneur Jésus (Lc 23:43). Pour eux, louer l’Éternel est lié à la vie sur la terre. Mais ils espèrent qu’un jour ils se ressusciteront et profiteront de la communion avec l’Éternel (Job 19:25-27 ; Psa 17:15). « Les morts » sont ceux qui ont été tués pendant la grande tribulation. « Ceux qui sont descendus dans le silence » sont tous ceux qui sont morts dans la foi.

Le « nous » du verset 18 sont les rachetés vivants. En lien avec le verset précédent, on peut aussi penser à ceux qui sont ressuscités. La louange de l’Éternel est rendue par ceux qui sont ressuscités d’entre les morts. Cela vaut pour ceux qui ressusciteront à la venue du Seigneur Jésus. Cela vaut déjà maintenant pour tous ceux qui sont ressuscités spirituellement, qui ont la nouvelle vie. C’est pourquoi on peut dire que la louange de l’Éternel se fait « dès maintenant », c’est-à-dire à partir du moment de la rédemption définitive, « à toujours ». Le psalmiste conclut le psaume par : « Louez Yah ! », autrement dit : « Alléluia ! ».

Comme déjà mentionné, en tant que croyants du Nouveau Testament, c’est-à-dire en tant que membres de l’église, nous ne sommes pas liés à la terre, mais au ciel. Pourtant, notre vie sur la terre doit aussi avoir cette grande caractéristique, à savoir qu’elle est un cantique de louange continu à la gloire du Seigneur Jésus (Héb 13:15 ; 1Pie 2:5). Nous pouvons commencer sur la terre quelque chose que nous continuerons pour l’éternité, à savoir « adorer le Père en esprit et en vérité » (Jn 4:23).

Lis la suite dans Psaumes 116

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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