Psaumes

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Psaumes 114

Le chant de louange

Introduction 1 - 6 De l’exode à l’entrée 7 - 8 Tremble, ô terre !

Introduction

La grâce de l’Éternel (Psaume 113) se voit dans la délivrance et la restauration du peuple d’Israël. Le retour et la restauration des deux tribus et des dix tribus dans le futur sont illustrés de manière prophétique par l’exode d’Israël d’Égypte (Ézé 20:34-36).

Au Psaume 114, nous voyons la restauration extérieure.
Au Psaume 115, nous voyons le rétablissement intérieur. Comparez Ésaïe 36-37 pour la restauration extérieure et Ésaïe 38 pour le rétablissement intérieur.
Au Psaume 116, nous voyons le vœu et le sacrifice d’action de grâces d’Israël.
Au Psaume 117, nous entendons l’appel aux peuples à louer l’Éternel.
Au Psaume 118, nous avons la fête des tabernacles comme image du royaume de paix. C’est un résumé des voies de l’Éternel dans la rédemption de son peuple.

Le Psaume 114 décrit la délivrance d’Israël de l’esclavage en Égypte comme un exemple de la délivrance d’Israël au temps de la fin, de la grande tribulation. Ce psaume n’a ni introduction ni conclusion. Il est le prolongement du psaume précédent. Il commence et se termine brusquement, sans ‘alléluia’, sans le nom de l’Éternel.

La nature est personnifiée et réagit à la venue de l’Éternel dans sa gloire. L’histoire est racontée d’une manière poétique très belle. Les deux moitiés parallèles de chaque verset n’ont qu’un seul verbe. Cela renforce la beauté du langage utilisé pour décrire la gloire de la grâce de Dieu.

1 - 6 De l’exode à l’entrée

1 Quand Israël sortit d’Égypte, quand la maison de Jacob [sortit] du milieu d’un peuple qui parle une langue étrangère, 2 Juda fut son sanctuaire, Israël la sphère de sa domination. 3 La mer le vit et s’enfuit ; le Jourdain retourna en arrière ; 4 les montagnes sautèrent comme des béliers, les collines comme des agneaux. 5 Qu’avais-tu, mer, pour t’enfuir ; toi, Jourdain, pour retourner en arrière ? 6 Vous, montagnes, pour sauter comme des béliers ; vous, collines, comme des agneaux ?

L’histoire de la délivrance d’Israël d’Égypte et de son voyage à travers le désert est une histoire où Dieu montre sa puissance incroyable en faveur de son peuple, du début à la fin. C’est un événement sans précédent qu’un grand peuple, qui a été en esclavage pendant des siècles, sorte du pays de l’esclavage (verset 1).

Il est question ici d’« Israël » et de « la maison de Jacob ». Le nom d’Israël est utilisé. C’est le nom des privilèges et des bénédictions. Jacob est le nom de la faiblesse et de l’échec. Nous voyons qu’Israël a sorti d’Égypte la tête haute, pour ainsi dire. L’Égypte était « un peuple qui parle une langue étrangère ». Ça veut dire qu’ils ne se sentaient pas chez eux parmi les Égyptiens. Ils étaient étrangers là-bas, ce qui suppose tribulation et oppression.

Dieu avait un plan pour eux qu’Il a commencé à réaliser avec leur délivrance d’Égypte. Il a accompli ce plan quand Il les a amenés dans le pays qu’Il leur avait promis (verset 2). Il voulait les y amener pour vivre avec eux. Il a choisi la tribu de « Juda » pour y bâtir « son sanctuaire », le temple. Tout le pays « Israël » est devenu « la sphère de sa domination ». Les noms Juda et Israël soulignent le fait que les dix tribus en font aussi partie. Ça veut dire qu’il s’agit à nouveau d’un seul peuple, qu’Il est le Roi de son peuple et qu’ils sont ses sujets. Le sanctuaire et la sphère de sa domination, c’est à-dire le royaume, forment une unité (cf. Exo 15:17-18). Le Seigneur Jésus est Roi-Sacrificateur sur son trône (Zac 6:13).

Le psalmiste décrit ensuite deux moments forts du voyage de l’Égypte à Canaan : ce qui s’est passé avec la mer Rouge et ce qui s’est passé avec le Jourdain (verset 3). Ces événements sont un type du rétablissement d’Israël dans le futur (Ésa 51:10-11). Ces deux moments forts montrent la puissance de Dieu. Quand le peuple d’Égypte est arrivé à la mer Rouge, on aurait dit que leur délivrance était finie. Ils sentaient le souffle chaud des Égyptiens qui les poursuivaient pour les ramener en esclavage.

C’est alors que la mer le voit. Que voit la mer ? Pas le peuple, mais Moïse avec son bâton et, derrière Moïse, l’Éternel Lui-même. Quand la mer voit ça, elle s’enfuit (verset 3a). Il est impensable qu’elle puisse constituer une barrière infranchissable à la délivrance du peuple. Elle ouvre un passage au milieu d’elle-même pour Israël et lui ouvre ainsi la porte de la liberté.

Ça se répète au Jourdain (verset 3b). Le peuple est arrivé à la frontière du pays et là, le Jourdain semble être une barrière qui bloque l’accès au pays. Mais que se passe-t-il ? Le Jourdain recule. Le Jourdain voit apparaître l’arche, symbole de la présence de l’Éternel, et recule. Tout comme Dieu avait ouvert les portes de l’Égypte pour laisser sortir son peuple, il a ouvert les portes de Canaan pour le laisser entrer. Dans les deux cas, Il l’a fait en renvoyant les eaux.

Entre ces deux interventions dans la nature, il y a encore une réaction de la nature à la présence de Dieu (verset 4). « Les montagnes sautèrent comme des béliers, les collines comme des agneaux », c’est ce que nous voyons se produire lorsque Dieu descend sur le Sinaï pour donner la loi (Exo 19:18 ; Psa 68:8-9).

Aux versets 5-6, des questions sont posées à la mer, au Jourdain, aux montagnes et aux collines, leur demandant pourquoi elles ont réagi comme elles l’ont fait. C’est comme si le psalmiste les appelait à témoigner de ce qui leur est arrivé. On leur demande quel rôle ils ont joué lorsque Dieu a fait sortir son peuple pour l’amener vers son sanctuaire et son royaume en Israël et qu’Il les a trouvés sur son chemin.

Nous aussi, nous pouvons nous poser des questions sur certains phénomènes naturels, en remarquant qu’ils sont différents de la normale. Dans un langage poétique, nous demandons pourquoi il en est ainsi. Cela met en évidence notre faiblesse à comprendre pourquoi quelque chose se produit. Nous savons que Dieu a tout en main, mais nous ne savons souvent pas pourquoi les choses se passent comme elles se passent.

7 - 8 Tremble, ô terre !

7 Devant la face du Seigneur, tremble, ô terre ! devant la face du Dieu de Jacob, 8 qui a changé le rocher en un étang d’eau, la pierre dure en une source d’eaux.

Ces versets répondent aux questions posées dans les versets précédents : ces phénomènes naturels incroyables sont des signes de l’apparition de l’Éternel. Ils nous font aussi respecter l’omnipotence de Dieu, même si nous ne comprenons pas toujours pourquoi certaines choses arrivent. Nous voyons quelque chose de similaire dans la vie de Job. Il ne comprend pas pourquoi il doit tant souffrir. Il se pose beaucoup de questions à ce sujet. Il obtient la réponse à la fin du livre. La réponse est : Dieu règne. Quand nous ne comprenons pas pourquoi certaines choses arrivent dans notre vie, Dieu veut que nous Lui fassions confiance, sans qu’Il nous donne une réponse directe à nos questions. Il est Lui-même la réponse.

En lien avec ce qui s’est passé avec la mer Rouge, le Jourdain, les montagnes et les collines, il faut bien comprendre que Dieu ne veut pas seulement être reconnu par ces quatre éléments naturels, mais par toute la terre. La terre, c’est-à-dire ceux qui y habitent, est appelée à trembler « devant la face du Seigneur » (verset 7). Le Seigneur est le souverain Dominateur, le commandant et l’autorité. Il n’est pas seulement Celui d’Israël, mais de l’univers. Comment la terre pourrait-elle rester immobile en sa présence ? Il n’est autre que « le Dieu de Jacob ».

Tandis que la terre tremble devant Lui, Il prend soin de son peuple et le rafraîchit avec de l’eau (verset 8). Cela signifie que l’apparition de la puissance de l’Éternel a pour but de donner la vie au peuple. Cela se produit parce que le rocher, image du Christ (1Cor 10:4), a été frappé, devenant ainsi une source d’eau vive. Le livre des Nombres montre clairement que, grâce à cet événement unique du passé – le frappement du rocher – nous pouvons désormais nous adresser au Rocher à tout moment. Le Seigneur nous donne alors à chaque fois le rafraîchissement de l’eau vive (cf. Ésa 12:1-3).

À Horeb, Il a changé « le rocher en un étang d’eau » (Exo 17:6) et à Kadès, « la pierre dure en une source d’eaux » (Nom 20:11). Ça veut dire qu’Il fait jaillir par sa force le rafraîchissement et la vie de ce qui semble être un obstacle infranchissable pour l’homme. C’est ce que Dieu fera au temps de la fin, quand Il ne semblera plus y avoir d’issue à la misère. C’est aussi ce que Dieu fait dans notre vie, quand nous nous trouvons dans une situation sans issue.

Ces événements parlent de Christ, qui a ouvert une source d’eau vive pour tous ceux qui ont soif (1Cor 10:4 ; Jn 4:13-14 ; 7:37-39).

Lis la suite dans Psaumes 115

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

© 2025 Auteur G. de Koning
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