Psaumes

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150

Kingcomments
Nederlands Deutsch English Français Português
  • Accueil
  • Informations
  • Études bibliques
  • Ancien Testament
    • Genèse
    • Exode
    • Lévitique
    • Nombres
    • Deutéronome
    • Josué
    • Juges
    • Ruth
    • 1 Samuel
    • 2 Samuel
    • 1 Rois
    • 2 Rois
    • 1 Chroniques
    • 2 Chroniques
    • Esdras
    • Néhémie
    • Esther
    • Job
    • Psaumes
    • Proverbes
    • Ecclésiaste
    • Cantique des Cantiques
    • Ésaïe
    • Jérémie
    • Lamentations de Jérémie
    • Ézéchiel
    • Daniel
    • Osée
    • Joël
    • Amos
    • Abdias
    • Jonas
    • Michée
    • Nahum
    • Habakuk
    • Sophonie
    • Aggée
    • Zacharie
    • Malachie
  • Nouveau Testament
    • Matthieu
    • Marc
    • Luc
    • Jean
    • Actes des Apôtres
    • Romains
    • 1 Corinthiens
    • 2 Corinthiens
    • Galates
    • Éphésiens
    • Philippiens
    • Colossiens
    • 1 Thessaloniciens
    • 2 Thessaloniciens
    • 1 Timothée
    • 2 Timothée
    • Tite
    • Philémon
    • Hébreux
    • Jacques
    • 1 Pierre
    • 2 Pierre
    • 1 Jean
    • 2 Jean
    • 3 Jean
    • Jude
    • Apocalypse

Psaumes 118

Le chant de louange

Introduction 1 - 4 L’Éternel est bon 5 - 9 L’Éternel est pour moi 10 - 14 Les ennemis détruits 15 - 18 L’Éternel agit puissamment 19 - 21 L’entrée triomphale 22 - 26 Le jour que l’Éternel a fait 27 - 29 Offrandes volontaires

Introduction

Le Psaume 118 est le dernier des psaumes hallel (Psaumes 113-118). C’est donc le dernier cantique que le Sauveur a chanté, pour autant que nous le sachions, la nuit où Il allait être livré aux mains des hommes (Mt 26:30). Il savait que quelques heures plus tard, l’accomplissement allait avoir lieu.

Au verset 27, nous reconnaissons l’une des fêtes de l’Éternel mentionnées en Lévitique 23. Le Talmud dit qu’il s’agit ici de la fête des tabernacles qui a été célébrée lorsque les murailles de Jérusalem ont été reconstruites par Néhémie (Néh 8:15-19). Le lien avec les autres psaumes montre aussi qu’il s’agit de la fête des tabernacles, qui annonce les bénédictions du royaume de paix (Zac 14:16-19).

1 - 4 L’Éternel est bon

1 Célébrez l’Éternel ! Car il est bon ; car sa bonté demeure à toujours. 2 Qu’Israël dise que sa bonté demeure à toujours ! 3 Que la maison d’Aaron dise que sa bonté demeure à toujours ! 4 Que ceux qui craignent l’Éternel disent que sa bonté demeure à toujours !

Dans ce psaume, le psalmiste représente le reste fidèle. En lui, nous entendons parler le reste. Le psaume commence par l’exclamation et l’appel que nous entendons si souvent : « Célébrez l’Éternel ! Car il est bon ; car sa bonté demeure à toujours » (verset 1 ; Psa 106:1 ; Psa 107:1 ; Psa 136:1-26). La première fois qu’on voit cette expression, c’est dans le cantique de louange de David rapporté en 1 Chroniques 16 (1Chr 16:34).

C’est la reconnaissance que toutes les victoires du peuple et sa prospérité ne viennent pas de sa propre force ou de ses capacités, mais de la bonté de l’Éternel, de sa fidélité à son alliance.

Cela nous rappelle sans cesse
1. qui est l’Éternel : « Il est bon »,
2. ce qu’Il fait : Il prouve « sa bonté », c’est-à-dire son amour d’alliance,
3. et que cela est sans fin : « à toujours », car Il est l’Éternel et ne change jamais.
Chaque fois que le croyant remarque ça ou qu’on le lui rappelle, il ne peut que Le célébrer pour cela. Au Psaume 136, nous entendons cela de manière impressionnante et détaillée. Chaque action, chaque preuve de celle-ci, suscite cette exclamation et cet appel du cœur croyant.

Après son exclamation, le psalmiste encourage trois groupes à dire la même chose : « Sa bonté demeure à toujours ! » (versets 2-4). Au Psaume 115, ces trois mêmes groupes sont appelés à se confier en l’Éternel (Psa 115:9-11) et il leur est dit que l’Éternel les bénira (Psa 115:12-14).

« Israël » (verset 2) est tout le peuple, « la maison d’Aaron » (verset 3) est la famille sacerdotale et « ceux qui craignent l’Éternel » (verset 4) sont tous les individus du peuple qui craignent Dieu. La bonté de Dieu unit le peuple, en fait un peuple sacerdotal, tandis que chaque croyant individuel témoigne de la bonté de Dieu. On peut même dire que, puisque le Psaume 117 appelle les peuples à célébrer l’Éternel, l’appel à ceux qui craignent l’Éternel ne s’adresse pas seulement au peuple d’Israël, mais aussi à tous les individus qui craignent l’Éternel, y compris parmi les peuples.

Dans les versets suivants (versets 5-14), nous voyons ensuite la pratique et la vie d’un Israélite qui craint l’Éternel. Le langage de ce passage est celui du livre de l’Exode, le salut d’Égypte. Le contenu est prophétique, à savoir le salut du reste d’Israël au temps de la fin, ici le salut de la main des nations (verset 10).

5 - 9 L’Éternel est pour moi

5 Dans ma détresse j’ai invoqué Yah ; Yah m’a répondu [et m’a mis] au large. 6 L’Éternel est pour moi, je ne craindrai pas ; que me fera l’homme ? 7 L’Éternel est pour moi, entre tous, celui qui me secourt ; et moi je me plairai à voir [le sort de] ceux qui me haïssent. 8 Mieux vaut mettre sa confiance en l’Éternel que de se confier en l’homme. 9 Mieux vaut mettre sa confiance en l’Éternel que de se confier dans les puissants.

Le psalmiste explique pourquoi il appelle à célébrer l’Éternel pour sa bonté. Il a « invoqué Yah » [Yah, c’est l’Éternel] dans sa détresse et « Yah » l’a « répondu » et l’a mis « au large » (verset 5 ; cf. Psa 4:2 ; 18:20). Il a témoigné que, sur la base de l’alliance, sur la base de la bonté de l’Éternel, Il a entendu son appel à l’aide et l’a délivré. ‘Mis au large’ signifie ‘délivré’, ce qui est aussi traduit ainsi dans la Septante, la traduction grecque de l’Ancien Testament.

Le psalmiste représente ici le peuple, c’est-à-dire le reste fidèle, qui a été dans la détresse et qui a invoqué l’Éternel. L’Éternel a entendu son cri. Le reste a crié depuis un lieu étroit et l’Éternel a répondu en lui mettant au large. Il l’a fait sortir de la détresse et l’a mis dans l’espace de la liberté.

L’Éternel n’a pas mis le reste, qui est son peuple, dans l’espace pour ensuite l’abandonner à lui-même. Il est pour son peuple (verset 6 ; Héb 13:6). Le peuple en est conscient et le dit aussi. Cela donne une paix totale au cœur d’abord si anxieux. Maintenant, il n’y a plus de crainte. Le reste dit même avec une grande hardiesse : « Que me fera l’homme ? » (cf. Psa 56:12 ; Rom 8:31).

Mettre sa confiance en l’Éternel chasse la crainte, tout comme se confier en l’Éternel et en sa parole (Psa 56:11-12 ; cf. 1Jn 4:18). « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens » (2Tim 1:7). Le sage roi Salomon a dit un jour : « La crainte des hommes tend un piège, mais qui se confie en l’Éternel est élevé dans une haute retraite » (Pro 29:25).

Le psalmiste répète que l’Éternel est pour lui (verset 7). Il y en a d’autres pour lui, car l’Éternel est « entre tous, celui qui me secourt ». Il est pour d’autres dans la même situation et peut compter sur leur soutien. Mais ils ne pourraient jamais le secourir si l’Éternel n’était pas pour eux. L’Éternel est le seul et unique soutien véritable. Parce qu’Il est entre eux, la victoire sur ses ennemis est certaine. Il peut voir le sort de ceux qui le haïssent, car ils gisent tous vaincus autour de lui (cf. Exo 14:30-31).

Le reste a appris, à travers la grande détresse causée par le châtiment de l’Éternel par le roi du nord, à mettre sa confiance en l’Éternel. Auparavant, ils avaient toujours cherché le secours des hommes, tantôt en Égypte (Ésa 31:1), tantôt en Assyrie (Osé 5:13 ; 7:11). À l’avenir, ils feront de même avec l’empire romain restauré, c’est-à-dire les États-Unis d’Europe. Ils ont fait l’expérience de l’inutilité de ces secours et ont en revanche fait l’expérience du secours de l’Éternel.

C’est pourquoi ils reconnaissent deux fois qu’il vaut mieux « mettre sa confiance en l’Éternel que de se confier en l’homme », même s’il s’agit des « puissants » (versets 8-9 ; cf. Psa 146:3). Les gens ordinaires (verset 8) et les puissants (verset 9) sont comparables aux « petits et grands » du Psaume 115 (Psa 115:13). L’aide des hommes, qu’ils occupent une position basse ou élevée, ne sert à rien. Seul l’Éternel est capable de délivrer de la détresse. C’est une leçon que nous devons apprendre encore et encore.

10 - 14 Les ennemis détruits

10 Toutes les nations m’avaient environné ; au nom de l’Éternel, je les ai détruites ! 11 Elles m’avaient environné, oui, environné ; au nom de l’Éternel, je les ai détruites ! 12 Elles m’avaient environné comme des abeilles ; elles ont été éteintes comme un feu d’épines ; au nom de l’Éternel, je les ai détruites ! 13 Tu m’avais rudement poussé, pour que je tombe ; mais l’Éternel m’a été en secours. 14 Yah a été ma force et mon cantique, et il a été mon salut.

Dans le temps de la détresse, le reste fidèle est entouré de « toutes les nations » (verset 10 ; Psa 83:4-9 ; Zac 12:2-3 ; 14:2). Aux versets 5-9, le reste a dit que l’Éternel est pour eux et qu’Il est leur confiance. C’est pourquoi ils peuvent dire qu’au nom de l’Éternel ils les ont « détruites » (cf. 1Sam 17:45 ; Mic 5:4-5). Ils le répètent trois fois aux versets 10-12.

Au verset 11, ils disent encore une fois que les nations les avaient environnés. Ils le disent même deux fois, en ajoutant la deuxième fois « oui » pour renforcer leur propos. Être environnés par leurs ennemis leur donnait l’impression d’être pris dans un étau qui les étouffait. Mais ils se sont libérés en invoquant « le nom de l’Éternel », le Dieu qui est pour eux en vertu de l’alliance qu’Il a faite avec eux.

Les nations les avaient « environnés comme des abeilles » (verset 12 ; cf. Deu 1:44 ; Ésa 7:18). Un essaim d’abeilles qui s’abat sur des gens les fait fuir dans la panique. Dans le cas du reste, le danger des abeilles « a été éteint comme un feu d’épines ». Le reste a mis sa confiance « au nom de l’Éternel ». Le feu de son jugement a brûlé les nations comme un feu d’épines, c’est-à-dire très vite, aussi vite que brûlent les épines (cf. Ésa 33:12). Le danger des nations a donc disparu.

Nous sommes aussi environnés par des nations, par des gens qui ne connaissent pas Dieu et ne veulent pas Le connaître. Ils veulent nous imposer leur volonté et nous soumettre à eux. Nous le voyons dans les lois anti-divines. Seul le nom du Seigneur Jésus, la communion avec Lui, peut nous délivrer de l’étranglement qui autrement nous étoufferait dans notre témoignage pour Lui. Pour ne pas tomber dans cet étranglement, nous devons revêtir l’armure que Dieu a mise à notre disposition (Éph 6:10-18). Nous devons nous rappeler que notre combat n’est pas contre la chair et le sang.

Le psalmiste dit : « Tu m’avais rudement poussé, pour que je tombe ; mais l’Éternel m’a été en secours » (verset 13). Il s’agit ici de l’Assyrien, le bâton de discipline de Dieu, qui a tout mis en œuvre pour exterminer le reste fidèle. Il n’y est pas parvenu, car le reste a combattu au nom de l’Éternel.

Ils rendent gloire à l’Éternel pour la victoire en disant : « Yah [c’est-à-dire l’Éternel] a été ma force et mon cantique, et il a été mon salut » (verset 14). C’est ce que Moïse a chanté après que le peuple ait été délivré des Égyptiens qui le poursuivaient et qui ont péri dans la mer Rouge (Exo 15:2). Ici, la dernière délivrance du peuple au temps de la fin, de la grande tribulation, est reliée à la première délivrance du peuple, la délivrance de l’esclavage en Égypte. Nous voyons aussi ce lien entre le cantique de Moïse et le cantique de l’Agneau (Apo 15:3).

15 - 18 L’Éternel agit puissamment

15 La voix de triomphe et de salut est dans les tentes des justes : la [main] droite de l’Éternel agit puissamment ; 16 la [main] droite de l’Éternel est haut élevée, la [main] droite de l’Éternel agit puissamment ; 17 Je ne mourrai pas, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres de Yah. 18 Yah m’a sévèrement châtié, mais il ne m’a pas livré à la mort.

Plus le danger est grand, plus la délivrance est grande. Plus la délivrance est grande, plus la joie est grande. La joie du psalmiste n’est plus une joie personnelle, mais elle est partagée par d’autres. Le chant de joie pour la délivrance remplit « les tentes des justes » (verset 15). Dans les tentes est « la voix de triomphe et de salut ».

Le contenu du cantique est « la [main] droite de l’Éternel » (versets 15-16 ; cf. Exo 15:6,12). Sa triple répétition exprime l’exubérance de la joie. Deux fois, on chante avec joie que cette main « agit puissamment » et une fois qu’elle est « haut élevée». Par « la [main] droite de l’Éternel », on peut penser au Seigneur Jésus, qui est haut élevé à la droite de Dieu (Psa 110:1). C’est par Lui que Dieu agit puissamment.

Pour le psalmiste ou le reste, la joie des actes puissants de l’Éternel est liée à la certitude qu’ils ne mourront pas, mais vivront (verset 17 ; cf. 2Cor 6:9b). En même temps, ils mentionnent aussi le but de leur vie : c’est de raconter « les œuvres de Yah [c’est-à-dire l’Éternel] ».

Ils sont aussi conscients qu’ils n’ont pas le droit à la vie. Ils ont été « sévèrement châtié » par l’Éternel à cause de leurs péchés (verset 18). Ils reconnaissent ainsi sa justice. Cependant, le châtiment n’a pas pour but de les faire périr, mais de les purifier (Héb 12:5-11). La discipline n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Ils l’ont compris. C’est pourquoi ils ajoutent avec gratitude, « mais il ne m’a pas livré à la mort ». Tout parle de la bonté de l’Éternel.

19 - 21 L’entrée triomphale

19 Ouvrez-moi les portes de la justice ; j’y entrerai, je célébrerai Yah. 20 C’est ici la porte de l’Éternel, les justes y entreront. 21 Je te célébrerai, car tu m’as répondu, et tu as été mon salut.

Et cette bonté ne s’arrête pas à leur joie d’être délivrés. Quand le reste aura été rétabli dans sa relation avec Dieu grâce à l’œuvre de son Fils, ils demanderont avec hardiesse qu’on leur ouvre « les portes de la justice » (verset 19). Ce sont les portes qui donnent accès à la justice. Ce sont les portes de Jérusalem, qui est maintenant la « ville de justice », la « cité fidèle » (Ésa 1:26).

Le psalmiste entre, suivi des justes (verset 20) qui ont d’abord loué l’Éternel dans leurs tentes (verset 15). Seuls les justes peuvent entrer (Psa 24:3-6). Ils y « célébreront Yah [c’est-à-dire l’Éternel] » pour tous les bienfaits qu’Il leur a accordés.

Les portes de la justice mènent à « la porte de l’Éternel », c’est-à-dire la porte du temple. C’est là qu’habite l’Éternel. Les portes et la porte sont une image de Christ. Les justes doivent entrer par Lui, comme Christ est la porte pour les brebis dans le Nouveau Testament (Jn 10:7-9).

Chacune des douze portes de la ville (Ézé 48:30-35a) mène vers Celui qui est le centre de la ville. C’est pourquoi le nom de la ville dans le royaume de paix est « L’Éternel est là » (Ézé 48:35b). Le reste – « ton peuple, – eux tous, seront justes » (Ésa 60:21) – entrera par cette porte.

Dans la ville, dans le temple, le reste Le louera parce qu’Il les a répondus, car Il a été leur salut (verset 21). Il les a délivrés de la misère et les a amenés dans le salut du royaume de paix. À Lui reviennent toute la louange et toute la reconnaissance.

22 - 26 Le jour que l’Éternel a fait

22 La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la pierre maîtresse de l’angle. 23 Ceci est venu de l’Éternel : c’est une chose merveilleuse devant nos yeux. 24 Voici le jour que l’Éternel a fait ; égayons-nous et réjouissons-nous en lui ! 25 Ô Éternel, sauve, je te prie ! Éternel, je te prie, donne la prospérité ! 26 Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! Nous vous avons bénis depuis la maison de l’Éternel.

Le Seigneur Jésus, le Messie, est « la pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée » (verset 22). Cela ressort clairement de ce qu’Il dit Lui-même à ce sujet à ‘ceux qui bâtissaient’, c’est-à-dire les chefs spirituels corrompus du peuple de Dieu pendant sa vie sur la terre (Mt 21:33-46). Il a été fait par Dieu la pierre maîtresse de l’angle en Le ressuscitant des morts et en Le glorifiant à sa droite (Act 4:11). Là, Dieu L’a fait la pierre maîtresse de l’angle de l’église (Éph 2:20).

Mais ici, Il est la pierre maîtresse de l’angle sur laquelle l’Israël rétabli est bâti (Ésa 28:16). Une pierre maîtresse de l’angle – en hébreu ‘la tête de l’angle’ – est soit une grosse pierre dans les fondations qui maintient ensemble deux ou plusieurs rangées de pierres, soit la dernière pierre d’un arc ou d’un bâtiment (Mc 12:10).

Auparavant, Israël avait trébuché sur cette pierre. Christ est la pierre de touche pour chaque être humain. C’est recevoir ou tomber. L’Israël incrédule a trébuché sur Lui et est chuté. Ce qui est le plus précieux pour le croyant est le plus odieux pour l’incrédule. Pierre souligne dans sa première lettre que la parole de Dieu a prédit que les Juifs incrédules chuteraient sur Lui (1Pie 2:7-8 ; Ésa 8:14 ; Rom 9:31-33).

Quand Christ reviendra, Il brisera tous ceux qui sont tombés sur Lui et L’ont méprisé (Mt 21:42-44 ; Mc 12:10 ; Lc 20:17-18 ; Dan 2:34-35,44-45). Ensuite, Il établira son royaume. Quand le reste fidèle le verra, il dira avec admiration : « Ceci est venu de l’Éternel », puis il exprimera son étonnement : « C’est une chose merveilleuse devant nos yeux » (verset 23).

Ils ajouteront immédiatement que c’est « le jour que l’Éternel a fait » (verset 24). C’est un jour nouveau, le jour du royaume de paix, qui vient de la main de Dieu et où tout est en parfaite harmonie avec les pensées de Dieu. Ses desseins pour le ciel et la terre se sont alors accomplis. Pour son peuple et tous ceux qui partagent cette époque merveilleuse de bénédiction, c’est un motif de joie et d’allégresse. Il en sera ainsi pendant toute la durée du royaume de paix.

En même temps que cette certitude, il y a aussi une prière : « Ô Éternel, sauve, je te prie ! Éternel, je te prie, donne la prospérité ! » (verset 25). « Sauve, je te prie » est la traduction du mot ‘hosanna’ (Mt 21:9 ; Mc 11:9-10 ; Lc 19:38 ; Jn 12:13). Cette prière montre que le reste fidèle est conscient que la survie et la jouissance de cette situation merveilleuse dépendent entièrement et uniquement de l’Éternel. Il a donné la bénédiction, mais il doit aussi la maintenir. Cette attitude de dépendance est caractéristique de tous ceux qui connaissent leurs bénédictions et les jouissent en communion avec Dieu.

Si l’on peut dire « béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! Nous vous avons bénis depuis la maison de l’Éternel », le temps du rejet du peuple de Dieu et du Christ de Dieu est révolu (verset 26). Sur la base de ce verset, les Juifs donnent au Messie le titre de ‘baruch ha-ba’, c’est-à-dire ‘béni soit celui qui vient’. Nous entendons cela dans la question posée au Seigneur Jésus en Matthieu 11 : « Es-tu celui qui doit venir ? » (Mt 11:3a).

La foule a crié ça quand le Seigneur Jésus est allé à Jérusalem pour la dernière fois pendant sa vie sur la terre (Lc 19:38). C’était le jour où la ville a été « visitée », c’est-à-dire : visitée en grâce par le Messie (littéralement : le jour de ta visitation) (Lc 19:44). Mais ça n’a pas été un jour de salut pour eux, parce qu’ils n’ont pas reconnu le Sauveur.

Il en sera autrement lors de la seconde venue du Seigneur Jésus sur la terre. Le peuple se sera alors converti et accueillera le Messie, car c’est Lui et nul autre qui vient au nom de l’Éternel (Mt 23:39). Ils sont dans la maison de l’Éternel pour Lui offrir des sacrifices et Lui souhaiter tout le bien. Il le mérite, car Il a tout fait pour eux.

27 - 29 Offrandes volontaires

27 L’Éternel est Dieu, et il nous a donné la lumière. Liez avec des cordes le sacrifice aux cornes de l’autel. 28 Tu es mon Dieu, et je te célébrerai ; mon Dieu, je t’exalterai. 29 Célébrez l’Éternel ! car il est bon, car sa bonté demeure à toujours.

Le reste reconnaît franchement et de tout son cœur : « L’Éternel est Dieu » (verset 27 ; cf. 1Roi 18:39). Il n’y a plus aucune pensée pour les idoles qu’ils adoraient autrefois. Il leur « a donné la lumière », conformément à la bénédiction sacerdotale (Nom 6:25). C’est la lumière du jour qu’Il a fait, le jour où ils se réjouissent et sont heureux (verset 24 ; cf. Est 8:16).

La délivrance par l’Éternel et l’entrée dans le royaume de paix sont l’occasion d’une grande fête. C’est une fête pour et avec l’Éternel. Une offrande s’impose. Ils s’appellent les uns les autres à Lui offrir un sacrifice, un « [sacrifice de] fête », comme il est littéralement écrit (cf. Exo 10:9 ; 12:14). Ce sacrifice doit être lié « avec des cordes [...] aux cornes de l’autel ». Les cordes symbolisent le lien étroit entre le sacrifice et l’autel. L’autel est le lieu où l’animal sacrifié était brûlé comme sacrifice par feu pour Dieu. Les cornes de l’autel symbolisent la puissance du sacrifice.

Le sacrifice est une image de Christ. C’est uniquement grâce à son sacrifice que le peuple de Dieu est béni. Dans le royaume de paix, des sacrifices seront à nouveau offerts. Il s’agira alors de sacrifices commémoratifs en souvenir de l’œuvre accomplie par Christ, dont la valeur et la puissance demeurent pour l’éternité.

L’Éternel qui est Dieu (verset 27) est aussi le Dieu de chacun individuellement, « mon Dieu » (verset 28). Cette relation personnelle avec Dieu est mentionnée deux fois. Le fait de la vivre conduit à « célébrer » et à « exalter » Dieu. Le reste dans son ensemble et chacun personnellement célèbre et exalte Dieu pour qui Il est et pour ce qu’Il a fait.

Le psaume se termine par le même appel et la même expression d’appréciation de l’Éternel que ceux avec lesquels il a commencé (verset 29 ; verset 1). Tout ce qui a été dit entre les deux versets donne une multitude de raisons de célébrer l’Éternel. C’est une succession de témoignages qui montrent qu’Il est bon et que sa bonté demeure à toujours. Cette célébration résonnera à toujours.

Lis la suite dans Psaumes 119

© Copyright

© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

© 2025 Auteur G. de Koning
© 2025 Conception du site web E. Rademaker


Privacy policy

Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite et/ou publiée – autrement que pour un usage personnel – par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans l'autorisation écrite préalable de l'auteur.

Google Play