Osée

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Osée 14

La fidélité de Dieu

Introduction 1 Samarie est punit 2 Conversion 3 Confession 4 La brèche avec le passé 5 La réponse de Dieu à la confession 6 Gloire future pour Israël 7 Israël comme l’olivier 8 Israël comme la vigne 9 Un dialogue 10 Sage et intelligent

Introduction

Le verset 1 de ce chapitre fait encore partie du chapitre précédent. À partir du verset 2, nous trouvons une magnifique description de l’avenir d’Israël. Cette description est comme l’arc-en-ciel après un orage qui s’est éloigné. Le verset 2 laisse entendre que le jugement annoncé par Osée s’est aussi produit.

Puis vient le revirement. L’appel à la conversion a enfin trouvé un écho dans le cœur du peuple. Le peuple vient avec une confession de ses péchés, il se convertit à l’Éternel. La réponse de l’Éternel est : la gloire pour Israël, une gloire qui vient de Dieu Lui-même.

Le dernier verset, le verset 10, est un résumé de la prophétie. Dans sa prophétie, Osée a parlé des voies droites de l’Éternel mentionnées dans ce verset, tant dans le jugement que dans la bénédiction.

1 Samarie est punit

1 Samarie portera son iniquité, car elle s’est révoltée contre son Dieu ; ils tomberont par l’épée, leurs petits enfants seront écrasés, et on fendra le ventre à leurs femmes enceintes.

Samarie représente ici les dix tribus. La révolte constante contre son Dieu est la raison pour laquelle Dieu doit exécuter le jugement qu’Il a si longtemps reporté. Ainsi, la punition annoncée (Osé 9:11-12) est effectivement exécutée. Le jugement est radical.

L’épée accomplira son œuvre destructrice en trois étapes de la vie :
1. Les adultes seront les premiers à succomber à l’épée, en particulier ceux qui sont capables de résister ;
2. puis les petits enfants, car ils pourront résister à l’avenir ;
3. enfin, les enfants à naître, afin d’empêcher la croissance du peuple.

Les atrocités décrites ici ne se produisent pas seulement à l’époque primitive ou chez les peuples primitifs. Elles ne sont pas seulement le fait de cette époque, elles existent aussi à notre époque et elles existeront également au temps de la fin.

2 Conversion

2 Israël, reviens à l’Éternel, ton Dieu, car tu es tombé par ton iniquité.

La longue dispute que l’Éternel a eue avec son peuple dans les chapitres précédents se termine par un dialogue magnifique et positif. Dans la partie qui suit maintenant , nous voyons le dénouement des voies de Dieu avec son peuple. Ici, nous ne trouvons plus d’annonces de jugement.

Sans retour vers Dieu, il n’y a pas de salut pour l’homme déchu. C’est pourquoi la bénédiction commence par un appel à la conversion et à l’écoute qui est donnée à cet appel. Il semble qu’Osée ait déjà vu dans son esprit la chute du peuple et qu’il l’appelle à la conversion à partir de cette position. Cela peut être déduit du mot « tombé », qui implique la chute effective et complète d’Israël.

Revenir ou se convertir signifie : faire demi-tour sur le chemin que l’on suit et marcher dans la direction opposée. D’abord, l’homme marche dos à Dieu. Lorsqu’il se convertit, il se retourne, regarde Dieu et Lui demande ce qu’il doit faire pour être sauvé. C’est ainsi qu’Israël reviens à l’Éternel.

3 Confession

3 Prenez avec vous des paroles et revenez à l’Éternel ; dites-lui : – Pardonne toute iniquité, accepte ce qui est bon, et nous [te] rendrons les sacrifices de nos lèvres.

La conversion est la première étape. Elle doit être suivie d’une confession. Cette confession exprime la conversion. Il faut bien sûr que ces paroles reflètent véritablement ce qu’il y a dans le cœur. Le cœur doit, pour ainsi dire, dicter à la langue. Le péché doit être nommé. La confession du peuple exprime clairement la reconnaissance de l’iniquité. Ils ont fait des choses sans tenir compte de Dieu. Les paroles avec lesquels ils prononcent leur confession leur sont donnés par Osée. De même, nous pouvons aussi aider les gens à exprimer leur confession.

Leur confession prononcée est comparée à l’offrande de sacrifices. Littéralement, il est écrit : « Et nous [te] rendrons les taureaux de nos lèvres. » Cela indique la conscience que Dieu acceptera leur confession comme un sacrifice, avec dans leur cœur le respect qui s’impose. Ils sont conscients que leurs péchés sont grands et nombreux et qu’un grand sacrifice – un taureau est un grand sacrifice – est nécessaire pour que toutes ces transgressions puissent être pardonnées. Ce sacrifice a en réalité été apporté par le Seigneur Jésus. Son sacrifice est suffisamment grand pour pardonner tous les péchés, y compris le plus grand.

L’auteur de la lettre aux Hébreux cite ce verset d’Osée pour exhorter les croyants à honorer Dieu (Héb 13:15). Il dit ainsi que Dieu mérite d’être loué et glorifié en tout temps, et pas seulement lors de la confession des péchés ou pendant certains cultes. N’avons-nous pas toutes les raisons de le faire ?

Le peuple, et cela vaut pour chaque personne qui sait qu’elle est coupable devant Dieu, est encouragé à aller vers Dieu et à Lui demander pardon. Le peuple est en quelque sorte appelé à avoir confiance qu’il a affaire à un Dieu miséricordieux. Aussi aujourd’hui, chacun peut savoir que notre Dieu est « un Dieu de pardons » (Néh 9:17b). Le pardon est un sentiment qui Lui est propre, qui est présent en Lui. Il est « un Dieu qui pardonnait » (Psa 99:8). Il est « bon, prompt à pardonner » (Psa 86:5). « Il pardonne abondamment » (Ésa 55:7). Il pardonne et ne se souvient plus du péché (Jér 31:34).

Le mot ‘pardonner’ signifie d’abord que la punition méritée par le comportement pécheresse est relâchée ; ensuite, ce mot implique que la cause de la transgression est complètement éliminée. Dieu peut traiter le péché de manière aussi radicale parce qu’Il dispose d’une base juste pour cela, à savoir le sacrifice substitutif et expiatoire de Christ. Car « sans effusion de sang il n’y a pas de rémission » (Héb 9:22).

Après avoir été si impressionné par le Dieu miséricordieux, on ne peut s’empêcher de l’admirer : « Qui est un Dieu comme toi, pardonnant l’iniquité et passant par-dessus la transgression du reste de son héritage ? » (Mic 7:18). C’est à un tel Dieu qu’Israël a affaire. C’est ainsi qu’Osée Le connaît et c’est pourquoi il peut exhorter le peuple à aller vers ce Dieu. Le peuple peut aussi compter sur un pardon total, où aucun péché ne reste impuni. « Toute iniquité » est pardonnée.

4 La brèche avec le passé

4 L’Assyrie ne nous sauvera pas ; nous ne monterons pas sur des chevaux et nous ne dirons plus : “Notre Dieu”, à l’œuvre de nos mains ; car, auprès de toi, l’orphelin trouve la miséricorde.

Après la confession et le pardon, une brèche radicale avec le passé s’impose. Finie l’ancienne vie, la vie dans le péché ! Dieu ne pardonne pas les péchés si nous avons l’intention de continuer à les commettre. Nous devons vraiment rompre avec le péché (Pro 28:13). Il est important dans la confession que le péché soit nommé. C’est ce que fait Israël ici.

Ils ne compteront plus sur l’Assyrie pour leur salut (Osé 5:13 ; 7:11 ; 8:9), mais sur Dieu. Ils ne compteront plus aussi non plus sur leur propre force ou sur celle de leurs chevaux (de guerre). Il est possible que le fait de monter à cheval fasse référence au soutien qu’ils ont cherché auprès de l’Égypte (Deu 17:16 ; Ésa 30:16 ; 31:1,3). Par « l’œuvre de nos mains », le peuple désigne les idoles. Ils renoncent aussi à celles-ci.

Dans sa confession, Israël se compare à un orphelin et compte sur la miséricorde de Dieu pour un enfant sans père (Exo 22:22 ; Deu 10:18). Ils trouveront leur consolation dans les paroles de David : « Même si mon père et ma mère m’abandonnaient, l’Éternel me recueillera » (Psa 27:10). Par cette confession, le peuple montre qu’il a perdu tout droit d’être un enfant et qu’il ne lui reste plus qu’à faire appel à la miséricorde de Dieu. Cet appel n’est pas vain.

Dieu est toujours prêt à aider les démunis. Il veut protéger ceux qui n’ont pas de protection. Il prend soin de ceux dont personne ne s’occupe et a pitié de ceux qui sont livrés à eux-mêmes. C’est dans cette situation que se trouvera Israël au temps de la fin, et il trouvera en Dieu ce dont il a besoin.

5 La réponse de Dieu à la confession

5 Je guérirai leur abandon [de moi], je les aimerai librement, car ma colère s’est détournée d’eux.

Après leur confession, Dieu leur assure de son amour. Il les a de nouveau acceptés comme son peuple. Il efface toutes les conséquences de leurs péchés et remplace leur misère par les bénédictions qui accompagnent la nouvelle vie. Son amour a toujours été là, mais Il ne pouvait le manifester à cause de leur rébellion. Maintenant, son amour peut à nouveau se manifester sans entrave.

Leur abandon de l’Éternel a été la cause de toute leur misère. Il y met fin pour toujours. Il le fait en les purifiant et en leur donnant un cœur nouveau et un esprit nouveau (Ézé 36:25-26).

Aux versets 5-6, l’Éternel dit trois fois ce qu’Il fera. La première fois concerne le passé, le péché qu’Il a ôté. La deuxième fois concerne le présent, son amour qu’ils peuvent expérimenter à ce moment-là. La troisième fois concerne la gloire future d’Israël, quand ils s’épanouiront dans le royaume millénaire de paix grâce à son rafraîchissement.

6 Gloire future pour Israël

6 Je serai pour Israël comme la rosée ; il fleurira comme le lis et il s’enracinera comme le Liban.

Pour la troisième fois, Osée utilise l’image de la rosée. En Osée 6, il l’utilise pour illustrer la vanité de l’amour d’Israël (Osé 6:4) et en Osée 13, dans la perspective de leur jugement (Osé 13:3). Dans les deux cas, il est précisé qu’il s’agit d’une rosée qui disparaît au petit matin. Ici, la rosée est une image de bénédiction et Dieu Lui-même est comme la rosée. Il est le Dieu éternel, chez qui c’est toujours matin, chez qui la rosée ne disparaît jamais. Lorsque Dieu sera comme la rosée pour son peuple – le peuple qui a été si longtemps privé de la moindre goutte d’humidité –, celui-ci fleurira comme le lis. Alors prendra fin la période où le vent d’orient brûle tout ce qui fleurit et pousse (Osé 13:15).

Si le chrétien connaît des périodes de sécheresse dans sa vie spirituelle, c’est souvent le résultat d’une voie pécheresse. Après la confession et le pardon, le désir de lire la parole de Dieu revient. C’est alors comme la rosée (Deu 32:2), qui fait que sa vie recommence à croître et à fleurir. Avec la rosée vint aussi la manne (Exo 16:14 ; Nom 11:9). La manne est une image du Seigneur Jésus (Jn 6:48-51).

Israël fleurira comme le lis. Le lis symbolise la beauté et la grâce, la gloire qu’Israël rayonnera dans le royaume de paix. Mais ce n’est pas tout. Le lis est une fleur délicate et fragile. C’est pourquoi il est aussi dit qu’il « s’enracinera comme le Liban ». Le Liban évoque une image de stabilité, d’immobilité. La gloire visible d’Israël repose sur le fondement inébranlable du règne sans fin de Christ (Dan 2:44). La gloire d’Israël sera comme le lis et ce peuple sera, pendant 1000 ans, aussi inébranlable que le Liban grâce à Celui qui régnera alors.

7 Israël comme l’olivier

7 Ses rejetons s’étendront, sa magnificence sera comme l’olivier, et son parfum, comme le Liban :

La gloire dont Israël jouira alors ne sera pas pour lui-même seul. Ses rejetons fraîches s’étendront vers les autres afin d’être aussi une bénédiction pour eux. Après le lis comme image de la gloire (Mt 6:28-29), une autre belle image apparaît maintenant : l’olivier. Cela fait également référence à Israël (Jér 11:16a). L’olivier est lié au fait d’être témoin de Dieu sur la terre (Rom 11:17-24). L’olivier montre ce qu’Israël vaut pour l’Éternel : vert, toujours frais, avec de beaux fruits.

Dieu souhaite que nous rendions aujourd’hui le même témoignage de Lui dans le monde qu’Israël rendra dans le royaume de paix. Le parfum qui se dégage d’un tel témoignage est attrayant. Le fruit que produit l’olivier est l’huile d’olive. Lorsqu’elle est versée, elle répand un parfum agréable (Can 1:3). Le parfum qu’Israël répandra sera aussi agréable.

Ici aussi, comme dans le verset précédent, le Liban est mentionné, cette fois pour souligner le caractère immuable et durable du parfum qu’Israël répandra autour de lui. Tant que le peuple sera sous le règne béni de Christ, il continuera à répandre un parfum agréable.

En tant que chrétiens vivant déjà sous la domination de Christ, la question se pose : quel parfum diffusons-nous ? Il faut espérer que le parfum que nous diffusons ressemble à celui dont il est question pour les croyants de Rome (Rom 1:8). Ces croyants répandent véritablement le parfum de leur foi autour d’eux. Les gens de notre entourage nous connaissent-ils comme des personnes qui vivent selon leur foi ? Alors nous répandons un parfum agréable. On dit la même chose des croyants de Thessalonique (1Th 1:8).

8 Israël comme la vigne

8 ils reviendront s’asseoir sous son ombre, ils feront vivre le blé et ils fleuriront comme une vigne ; leur renommée sera comme le vin du Liban.

Le « ils » qui commence ce verset désigne les Israélites individuellement. « Son ombre » est l’ombre de tout le peuple, la nation d’Israël. Israël offrira abri et protection à ses habitants parce que la bénédiction de l’Éternel repose sur lui. À cette époque, ils pourront à nouveau semer et profiter eux-mêmes du revenu de la terre (cf. Osé 2:11,23-25).

La vigne est une autre image d’Israël, que nous avons aussi rencontrée auparavant (Osé 10:1). Pendant longtemps, elle n’a produit que de mauvais fruits, malgré les soins que l’Éternel lui a prodigués (Ésa 5:1-7). Aujourd’hui, c’est une vigne florissante qui produit du vin pur. Cela est dû à son union avec Christ, « la vraie vigne » (Jn 15:1). Le vin représente la joie et l’allégresse (Psa 104:15). À l’avenir, Israël sera une fontaine de joie pour toute la terre, mais surtout pour Dieu et le Seigneur Jésus.

C’est à cette époque que le Seigneur Jésus fait référence dans ses paroles sur le vin de la cène (Mt 26:29). Au moment où Il dit cela, Il est sur le point d’être mis à mort par son peuple. Sa mort signifie en même temps la propitiation pour chaque seule personne pour qui Il a versé son sang. Le vin dans la coupe de la cène symbolise son sang (1Cor 10:16a ; 11:25). Cette coupe remplie de vin symbolise aussi le résultat merveilleux qui découle de l’effusion de son sang.

Cela vaut non seulement pour la seule personne qui croit, mais aussi pour le peuple dans son ensemble lorsqu’il L’acceptera à l’avenir. C’est de cela qu’il s’agit ici. Le Seigneur Jésus et Dieu se réjouiront avec joie à leur sujet (Soph 3:17). Cette joie est aussi solide que le Liban. Personne ne peut ôter cette joie (Jn 16:22).

9 Un dialogue

9 Éphraïm [dira] : – Qu’ai-je encore à faire avec les idoles ? Moi, je lui répondrai et je le regarderai. – Moi, je suis comme un cyprès vert. – De moi provient ton fruit.

Dans ce verset, nous entendons un dialogue entre l’Éternel et Éphraïm. Dans la première phrase, c’est Éphraïm qui parle. Celui qui a été attaché aux idoles (Osé 4:17) dira cela. Quand quelqu’un est vraiment converti, le Seigneur Jésus Christ lui suffit. Que pourraient donc encore signifier pour lui ses anciennes idoles ?

Dans la deuxième phrase, l’Éternel donne une double réponse à l’attitude d’Éphraïm. Tout d’abord, il est question d’un réponse. L’Éternel répond, ce qui signifie qu’Éphraïm ne se réfugie effectivement plus dans les idoles, mais demande tout à l’Éternel. Celui qui s’adresse à Lui avec confiance reçoit ce dont il a besoin.

Deuxièmement, la réponse de l’Éternel concerne regarder Éphraïm. Cela renvoie à la position favorable dans laquelle Éphraïm peut se savoir placé. Dieu le regarde avec amour et bonté, et Éphraïm peut en être conscient (cf. Job 35:13). Il en est de même pour le chrétien qui ne veut rien avoir à faire avec l’idolâtrie et qui veut se confier uniquement en Dieu. Il peut aussi savoir que Dieu lui donnera ce dont il a besoin et que Dieu l’a «rendu agréable dans le Bien-aimé » (Éph 1:6) et qu’Il le regarde donc avec faveur.

Nous entendons ensuite Éphraïm parler à nouveau. Dans le prolongement de ce que l’Éternel a dit, il peut affirmer que vivre dans la faveur de Dieu est le meilleur terreau pour être « comme un cyprès vert ». Le cyprès est l’arbre qui remplacera l’épine dans le royaume de paix (Ésa 55:13). Un buisson épineux n’est généralement pas très vert. Il symbolise la mort causée par le péché. Le fait qu’Éphraïm se compare ici à « un cyprès vert » signifie qu’il symbolisera la vie dans le royaume de paix. Il ne reste plus aucune trace de la grisaille mentionnée précédemment (Osé 7:9). Il y a une fraîcheur et une force éternelles, sans déclin.

Puis, l’Éternel reprend la parole. Tout vient de Lui. Rien de ce qui se trouve chez Éphraïm ne lui est dû. La dernière partie du verset le montre clairement. Tout ce qu’Israël produit vient de l’Éternel. Ce n’est que par la communion avec Lui que tout ce qui est bon en Israël se trouve et sera maintenu.

10 Sage et intelligent

10 Qui est sage ? il comprendra ces choses ; et intelligent ? il les connaîtra ; car les voies de l’Éternel sont droites, et les justes y marcheront, mais les transgresseurs y tomberont.

« Ces choses » sont celles mentionnées par Osée dans les chapitres précédents. En résumé, elles signifient : « Les voies de l’Éternel sont droites. » Ces voies sont ce que Dieu a déterminé pour le cours de l’histoire humaine. Dieu a donné des règles fixes à cet effet. C’est sur cette base que le bien-être et le malheur de chacun sont déterminés. Tout le monde peut connaître les règles selon lesquelles Dieu agit. Que nous marchions ou trébuchions dépend de notre attitude envers les voies droites de l’Éternel. En d’autres termes, que nous marchions bien ou que nous nous égarions du chemin dépend de la norme de Dieu, de ses règles, c’est-à-dire de la « voie droite » de l’Éternel.

Une personne sage et intelligente est quelqu’un qui a été enseigné dans son cœur de manière divine sur les voies de Dieu (cf. Psa 84:6). La voie par laquelle l’Éternel accomplit ses actions est toujours droite. Toutes ses voies sont droites, aussi grande que soit sa miséricorde. Il en est de même pour le ‘char du gouvernement de Dieu’ dont il est question en Ézéchiel 1. Ce char ne s’égare pas, mais avance toujours droit devant et rien ni personne ne peut l’arrêter. Ses voies sont droites. Nous le voyons dans le châtiment que Dieu inflige au péché et dans l’honneur qu’Il accorde à ceux qui Le servent.

Le gouvernement de Dieu sur le monde aboutit à la glorification de ceux qui Le craignent et à la ruine des méchants. Toutes ces actions auront pour but premier de glorifier Dieu et son Fils Jésus Christ. « Car de lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses ! À lui la gloire éternellement ! Amen » (Rom 11:36).

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

© 2025 Auteur G. de Koning
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