Introduction
Amos reçoit une quatrième vision. Il y voit que le peuple est mûr pour le jugement. Il en reconnaît la justice, car il n’intercède plus en sa faveur. Le comportement du peuple est décrit une fois de plus comme un argument supplémentaire justifiant le jugement. Leur conduite l’exige. Dieu va bouleverser complètement leur situation. Il obscurcira le jour clair avec les nuages de son jugement et transformera leurs fêtes en lamentations.
En plus de cela, Il leur donne faim et soif de sa Parole. Mais ils se sont trop égarés de l’Éternel pour venir à Lui afin d’étancher cette faim et cette soif. Pour étancher leur faim et leur soif, ils se tournent vers les idoles de Béthel, Dan et Beër-Shéba.
1 Un panier de fruits d’été
1 Ainsi m’a fait voir le Seigneur, l’Éternel, et voici, un panier de fruits d’été !
Le roi méchant, Jéroboam, et le faux prophète, Amatsia, ne peuvent empêcher le jugement de venir. Au contraire, ils l’accélèrent. Après la confrontation décrite dans le chapitre précédent, Amos continue sans crainte à se laisser utiliser par l’Éternel. Celui qui est appelé ne peut faire autrement. Il ne se retient pas, mais transmet son message avec la même ferveur. Il continue simplement là où il s’est arrêté. Il transmet la vision suivante.
Un vrai prophète ne peut être réduit au silence que si on le tue. Sinon, il ne se tait pas. Il ne le peut d’ailleurs pas, car l’Éternel ne se tait pas et il est sa bouche. Et même si un vrai prophète est tué, ce qu’il a dit reste intact. Après tout, il a prononcé la parole de Dieu, et celle-ci « demeure éternellement » (1Pie 1:25).
Cette quatrième vision s’inscrit dans la lignée de l’attitude d’Amatsia, qui montre une totale réticence à se soumettre au Dieu vivant. Son attitude est celle de tout le peuple. Cela montre que le peuple est mûr pour le jugement qui a été prononcé dans le verset précédent sur Amatsia et sa maison. Ce jugement est représenté dans le panier de fruits d’été, comme l’Éternel va maintenant l’expliquer à Amos.
2 Mûr pour le jugement
2 Et il dit : – Que vois-tu, Amos ? Et je dis : – Un panier de fruits d’été. Et l’Éternel me dit : – La fin est venue pour mon peuple Israël ; je ne passerai plus par-dessus lui.
La question « Que vois-tu, Amos ? » (cf. Am 7:8) oblige Amos à regarder attentivement et à répondre. Il est ainsi intensément impliqué dans la vision. Dieu veut que nous voyions réellement ce qu’Il nous montre et que nous ne donnions pas notre propre vision de ce qu’Il montre. Cela est aussi important au regard de ce qu’Il dit dans sa Parole. Il ne nous appartient pas de dire ‘je ne vois pas les choses ainsi’ lorsque Dieu a clairement montré dans sa Parole ce qu’Il pense de certaines choses. Aussi, chaque fois que nous lisons la parole de Dieu, la question de l’Éternel nous est posée, et Il nous appelle par notre nom, comme Il l’a fait avec Amos : « Que vois-tu... ? »
La question posée à Amos est claire et facile à répondre. Sa réponse correspond exactement à ce que Dieu montre. C’est pourquoi il apprend la signification. C’est là que réside pour nous le secret pour grandir « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » (2 Pie 3:18). Lorsque nous ‘voyons’ dans la Bible ce que Dieu nous montre, Il nous en explique la signification. Il nous donne alors intelligence de ses pensées.
Les fruits d’été montrent que la fin est certaine et aussi proche. En hébreu, il y a un jeu de mots. Les mots pour ‘fruits d’été’ se prononce presque de la même manière que le mot pour « fin » dans : « La fin est venue pour mon peuple Israël. »
Le jugement « Je ne passerai plus par-dessus lui » (cf. Am 7:8) apportera le deuil sur Israël, comme autrefois sur l’Égypte (verset 10). Si les hommes ne mettent pas fin au péché dans leur vie, Dieu doit mettre fin à l’homme, aussi s’il s’agit de son peuple Israël.
3 Le chant se transforme en lamentation
3 Et, en ce jour-là, les cantiques du palais seront des hurlements, dit le Seigneur, l’Éternel. Les cadavres seront en grand nombre ; en tout lieu on les jettera dehors… Silence !
La fête qu’ils célèbrent à l’occasion de la moisson dans leur temple idolâtre se transformera en lamentation à l’approche de la fin. Mais ils ne pensent pas à cette fin. Ils ne s’attardent pas un instant sur le jugement imminent. Ils continuent à vivre joyeusement dans l’illusion du ‘après nous, le déluge’.
Nous trouvons aussi cette même pensée malsaine dans la chrétienté, comme le montre la parabole de l’esclave fidèle et de l’esclave méchant (Mt 24:45-51). Il n’y a pas de cantique qui endorme autant le peuple apostat de Dieu que le cantique « mon maître tarde à venir » (Mt 24:48).
Nous pouvons comparer cela à l’attitude du peuple décrite par Amos, qu’il reproche d’éloigner « le mauvais jour » (Am 6:3). Dieu présente souvent le jour de la fin à Israël, et les chrétiens doivent aussi se voir rappeler sans cesse la venue du Seigneur. Cette fin viendra à un moment où les gens seront dans une ambiance de fête et où toute pensée de jugement aura été bannie, car « le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront : “Paix et sûreté”, alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n’échapperont pas » (1Th 5:2b-3).
Nombreux sont ceux qui seront victimes de ce jugement (Psa 110:6). Les cadavres ne sont pas enterrés, ils ne sont même plus brûlés (Am 6:10), mais jetés. La mort règne partout. Le repos indolent et la vie hédoniste ont cédé la place à une agonie douloureuse.
Le silence convient à cet événement inhabituel, devant lequel l’homme ne peut qu’éprouver une crainte respectueuse. Toute parole de l’homme témoignerait d’une insensibilité totale à l’égard de l’horreur qui s’est produite. Il ne convient pas, en ces moments de la plus grande gravité de l’intervention divine, d’entendre quoi que ce soit de la part de l’homme (Soph 1:7 ; Hab 2:20). C’est le silence effrayant dû aux jugements de Dieu.
4 Encore une fois : Écoutez !
4 Écoutez ceci, vous qui êtes acharnés après les pauvres pour faire disparaître les humbles du pays,
Le silence est utilisé pour appeler une fois de plus à écouter la voix de Dieu qui doit être entendue (Am 7:16). Non plus pour écouter un moyen d’échapper au châtiment, mais pour écouter les accusations et le jugement. L’accusateur prend à nouveau la parole et reprend ses accusations avant que le juge ne prononce le jugement. Il faut écouter ! Amos a plaidé deux fois en tant qu’avocat du peuple auprès de Dieu. Cela n’a servi à rien.
5 La vantardise de l’homme
5 disant : “Quand sera passée la nouvelle lune, pour que nous vendions du blé ? et le sabbat, pour que nous ouvrions nos greniers ?” faisant l’épha petit et le sicle grand, et falsifiant la balance pour frauder ;
Amos expose ici la pensée de ces gens. Nous pouvons appliquer cela directement à notre époque. Si nous nous connaissons un peu et osons nous examiner honnêtement, nous nous reconnaissons dans cette description. Cela nous concerne lorsque nous utilisons le temps passé à l’église ou à la réunion pour réfléchir à des méthodes qui nous permettraient de gagner encore plus d’argent. Le jour de l’Éternel ne peut pas passer assez vite pour pouvoir recommencer à faire du commerce et augmenter nos possessions par des pratiques méchantes.
En Israël, ils le font en trafiquant l’épha, le sicle et la balance. Un épha est une mesure de capacité utilisée pour mesurer le blé. Sa contenance est probablement comprise entre 20 et 45 litres. Ils font un épha qui contient moins de litres. Le sicle, qui pèse entre dix et treize grammes, avec laquelle ils pèsent leurs marchandises, est trop lourde, de sorte que le client en a aussi moins pour son argent. Ils vendent du blé en utilisant leur propre mesure, tout en faisant semblant de respecter la mesure courante. Ils font aussi de même avec la pesée. Leur poids est plus lourd, de sorte que le prix à payer est plus élevé. Leur tromperie est double. Ils donnent moins et demandent plus. De plus, la balance n’indique pas le poids correct. Ainsi, les gens sont trompés de trois manières.
Cette manière d’agir est une abomination pour Dieu (Deu 25:13-16 ; Pro 20:10). Il est question ici des gens qui comptent sur tout, sauf sur Dieu, et qui ont donc fait un mauvais calcul pour l’éternité. Ne connaissons-nous pas cela ? Chanter avec élégance que Jésus est le bien suprême, alors que la vie témoigne que toutes les richesses terrestres sont le bien suprême. Le temps passé à l’église et le travail pour le Seigneur ne rapportent pas d’argent comptant, et ce qui ne rapporte rien est une perte. Après tout, le temps, c’est de l’argent. Alors qu’ils observent le sabbat en apparence, ils sont intérieurement sur la place du marché. Même si la place du marché est vide, ils sont occupés dans leur esprit à leurs affaires. Mammon, le dieu d’argent, est leur dieu. Celui qui préfère vendre du blé plutôt que d’adorer Dieu est un étranger à Dieu et un ennemi de lui-même.
6 La soif de plus
6 afin d’acheter les chétifs pour de l’argent, et le pauvre pour une paire de sandales, et de vendre les déchets du grain.
Cette accusation est une répétition (Am 2:6). Ils veulent s’approprier tous les biens. Pour cela, ils n’hésitent pas à s’approprier même des hommes. C’est la loi du plus fort qui prévaut (Job 22:8 ; Ésa 5:8 ; cf. Néh 5:2-5). D’abord, ils s’emparent des biens, puis de la liberté. Ils se vantent de vendre des déchets, tout en prétendant qu’il s’agit de céréales nutritives. Ils le font en plus de leurs escroqueries en matière de mesures, de prix et de poids.
En fournissant des déchets, ils privent aussi de leur santé ceux qu’ils ont soumis à leur pouvoir. Plus ils ont escroqué quelqu’un de manière ignoble, plus ils se vantent de leur habileté. Ils manquent de décence, d’honnêteté et de tout sens de l’humanité.
Une personne sous l’emprise de l’argent cherchera à s’enrichir à tout prix, sans reculer devant aucun moyen pour atteindre cet objectif. Ces personnes confirment la véracité de la parole : « Mais ceux qui veulent devenir riches tombent en tentation et dans un piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car c’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent : en s’y livrant, certains se sont égarés de la foi et se sont eux-mêmes transpercés de beaucoup de douleurs » (1Tim 6:9-10).
7 Un autre serment de l’Éternel
7 L’Éternel a juré par la gloire de Jacob : Je n’oublierai jamais aucune de leurs œuvres !
Une fois de plus, l’Éternel jure qu’Il jugera. Auparavant, Il a juré par sa sainteté (Am 4:2) et par Lui-même (Am 6:8). Ici, Il jure « par la gloire de Jacob », qui est finalement aussi Lui-même. Ainsi, l’Éternel est appelé « leur gloire » (Psa 106:20 ; Jér 2:11). Jacob, c’est-à-dire le peuple d’Israël, a rejeté cette gloire et l’a foulée aux pieds par toutes les actions coupables mises en avant par Amos. Cependant, Dieu maintiendra sa gloire et son honneur dans le jugement.
Il n’est pas comme un juge terrestre à qui échappent certaines fautes commises. Il ne connaît pas une prescription. Sa gloire est tout ce qui est visible de Lui. Il est glorieux dans le maintien de la justice, par lequel Il rendra justice à chaque acte. Aucun acte ne restera impuni ou sans récompense. S’Il ne le ferait pas, Il renierait sa gloire.
Pour exécuter le jugement, Dieu tient une comptabilité précise. Tous les actes de l’homme sont consignés avec une précision douloureuse (Apo 20:11-15). Lorsque les livres s’ouvriront et que l’accusation sera lue, personne ne songera à contester sa justesse. Le jugement qui sera rendu sera juste, sans une apparence d’erreur.
8 La réaction normale et appropriée
8 Pour cela, le pays ne tremblera-t-il pas ? Et chacun de ses habitants ne mènera-t-il pas deuil ? Et il montera tout entier comme le Nil, et enflera ses flots, et s’abaissera comme le fleuve d’Égypte.
L’annonce des jugements que Dieu infligera à Israël ne peut laisser la terre indifférente. Elle doit bouleverser tous ceux qui l’entendent. Amos pose la question. Il décrit quelle est la réaction appropriée à la parole de Dieu. Si aucune réaction n’est perceptible à ce que Dieu a dit, cela prouve l’indifférence. Tout le pays est soumis au jugement de Dieu.
Il en sera du peuple comme du Nil en Égypte : tantôt il déborde de ses rives et inonde tout, tantôt il se retire dans son lit. La terre tremblera, comme si elle sautait de sa place. Il en sera de la terre comme du fleuve d’Égypte, qui est poussé hors de son lit habituel et chassé hors de son lit, pour ensuite retomber dans son lit.
9 Les ténèbres en plein jour
9 Et il arrivera en ce jour-là, dit le Seigneur, l’Éternel, que je ferai coucher le soleil en plein midi, et que j’amènerai les ténèbres sur la terre en plein jour.
L’expression « en ce jour-là » fait généralement référence à la fin des temps, à laquelle Amos fait allusion ici pour la première fois dans sa prophétie. Il ne s’agit pas d’une journée de 24 heures, mais d’une période au cours de laquelle le grand décompte de l’Éternel aura lieu. Ce qu’Amos décrit ici est identique à ce à quoi le Seigneur Jésus fait allusion dans son discours sur le temps de la fin (Mt 24:29-30). Il s’agit du moment où le Seigneur Jésus apparaîtra sur les nuées pour juger la masse méchante de son peuple, ce qui signifiera en même temps la délivrance du reste fidèle, ‘ses élus’.
L’application à la génération qui entend les paroles d’Amos est que sa gloire prendra fin à un moment où elle ne s’y attendra absolument pas. Alors que tout semble radieux, l’obscurité s’installe soudainement. C’est comme un avion qui s’écrase soudainement ou explose en plein vol. Ce sera comme le soleil qui se couche alors que ce n’est pas encore l’heure. De la même manière, le soleil se couche pour chaque homme à midi, lorsqu’il est soudainement arraché à la vie par la mort. Il en est de même pour des nations entières.
10 Le deuil au lieu de la fête
10 Et je changerai vos fêtes en deuil, et toutes vos chansons en lamentation ; et sur tous les reins j’amènerai le sac, et chaque tête je la rendrai chauve ; et je ferai que ce sera comme le deuil d’un [fils] unique, et la fin sera comme un jour d’amertume.
Amos a déjà parlé de « vos assemblées solennelles » (Am 5:21). Dieu y exprime son profond mépris. Ici, Amos indique ce qui remplacera leurs fêtes. Lorsque les jugements de Dieu s’abattront sur Israël, toutes les fêtes se transformeront en deuil le plus profond. Les chansons joyeuses feront place à des chants funèbres. Leurs vêtements de fête seront remplacés par des vêtements de deuil. Ils raseront toutes leurs belles coiffures (Ésa 3:24). Toute pensée de fête aura disparu. La foule en liesse se sera transformée en une foule en deuil.
Les lamentations qu’ils pousseront ne seront pas celles du repentir et de la contrition pour les péchés commis. Ce sera le deuil du jugement que Dieu accomplit et auquel il n’y a pas d’échappatoire possible. Quand un fils unique meurt, la continuité de la famille est exclue, ce qui est une cause de deuil profond (Jér 6:26). La fin du deuil n’est pas en vue ; le jour reste amer.
11 Une famine envoyée par l’Éternel
11 Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai une famine dans le pays ; non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de l’Éternel.
En ces jours de profonde douleur, ils manqueront aussi de la lumière et de la consolation de la parole de Dieu. Ils ressentiront le besoin de ce qu’ils ont toujours méprisé. Pour satisfaire ce besoin, ils chercheront des prophètes qui pourront leur annoncer la Parole.
Il n’y a rien de mal à cela. Au contraire, cela semble être un très bon objectif. Après tout, Dieu aime voir son peuple avoir faim et soif de sa Parole, n’est-ce pas ? Il nous incite à la désirer ardemment (1Pie 2:2). Mais Dieu envoie ce désir à son peuple comme un jugement supplémentaire. C’est ce que montre clairement le verset suivant.
12 Chercher et ne pas trouver
12 Et ils erreront d’une mer à l’autre, et du nord à l’est ; ils courront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas.
Ils erreront sans aucun sens de l’orientation. Ils vagabonderont sans repères, car ils sont privés de toute direction de la part de l’Éternel. « D’une mer à l’autre » signifie de la mer Morte à la mer Méditerranée, c’est-à-dire d’est en ouest, mais aussi sur toute la terre. Ils chercheront Celui qu’ils ont toujours méprisé. L’appel « cherchez-moi, et vous vivrez » s’est tu et ne résonne plus (Am 5:4). Ce temps est révolu. La faim et la soif qu’ils ressentiront et qu’ils ne pourront plus étancher augmenteront l’amertume du temps du châtiment. Sur la terre, ils connaîtront déjà quelque chose des horreurs de l’enfer.
Si le Seigneur retient maintenant sa Parole, la lumière de la révélation, à quelqu’un, cela signifie que le jugement est définitif. Rien ne peut plus y être changé. Toutes les chances ont été offertes, mais elles ont été rejetées avec mépris. Dans la Bible, nous rencontrons des chercheurs qui n’ont pas trouvé. Le roi Saül est l’un de ces chercheurs qui n’ont pas trouvé (1Sam 28:6,15). Les personnes comme Saül sont les plus tragiques que le monde ait connues.
C’est pourquoi, à tous ceux qui lisent ceci et qui ont jusqu’à présent ignoré le Seigneur Jésus, je dis : « Cherchez l’Éternel tandis qu’on le trouve ; invoquez-le pendant qu’il est proche » (Ésa 55:6). Le jour peut venir où il sera trop tard et où tu chercheras sans trouver. Alors tu crieras, mais Il ne te répondra plus (Mic 3:7 ; Ézé 7:26 ; Lc 17:22 ; Jn 7:34).
Il en sera aussi de même pour la chrétienté apostate lorsque l’église et le Saint Esprit auront été enlevés de la terre. Dieu se taira alors, et son silence sera pire que ses paroles.
13 La jeunesse belle et forte succombe
13 En ce jour-là, les belles jeunes filles et les jeunes gens défailliront de soif, –
La faim et la soif seront généralisées. Les jeunes gens, généralement insouciants, chercheront eux aussi les paroles de l’Éternel. Mais quelle que soit l’énergie qu’ils consacreront à cette recherche, eux aussi chercheront sans trouver. Leur charme juvénile ne les aidera pas à obtenir ce qu’ils désirent et leur force juvénile ne suffira pas à les maintenir debout. Si tel est le sort de la jeunesse, cela scelle le sort de tout le peuple.
14 Cherché aux mauvais lieux
14 ceux qui jurent par le péché de Samarie et qui disent : “Dan, ton Dieu est vivant !” et : “La voie de Beër-Shéba est vivante !” Et ils tomberont, et ne se relèveront jamais.
La jeunesse succombe et périt parce qu’elle cherche son soutien aux mauvais lieux. Ils tentent d’assouvir leur soif des paroles du Seigneur en consultant les idoles. Jurer « par le péché de Samarie » signifie jurer par le veau d’or de Béthel, aussi appelé le veau de Samarie (Osé 8:6 ; 10:5). Le dieu de Dan est le veau d’or de Dan. Ils jurent aussi par « la voie de Beër-Shéba », comme les Arabes jurent par le pèlerinage à La Mecque.
De nos jours, d’innombrables personnes sont à la recherche d’un dieu. Ce peut être Marie ou un gourou, pourvu que ce ne soit pas le Dieu de la Bible, le Dieu qui ne peut être trouvé et connu que par son Fils Jésus Christ.
La soif des paroles de l’Éternel qu’Il a Lui-même mises dans leur cœur révèle leur attachement aux idoles qu’ils ont servies. Ils partageront le sort des idoles, car ils tombent et ne se relèvent jamais. Leur fin définitive est ainsi scellée.