Matthieu

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

Kingcomments
Nederlands Deutsch English Français Português
  • Accueil
  • Informations
  • Études bibliques
  • Ancien Testament
    • Genèse
    • Exode
    • Lévitique
    • Nombres
    • Deutéronome
    • Josué
    • Juges
    • Ruth
    • 1 Samuel
    • 2 Samuel
    • 1 Rois
    • 2 Rois
    • 1 Chroniques
    • 2 Chroniques
    • Esdras
    • Néhémie
    • Esther
    • Job
    • Psaumes
    • Proverbes
    • Ecclésiaste
    • Cantique des Cantiques
    • Ésaïe
    • Jérémie
    • Lamentations de Jérémie
    • Ézéchiel
    • Daniel
    • Osée
    • Joël
    • Amos
    • Abdias
    • Jonas
    • Michée
    • Nahum
    • Habakuk
    • Sophonie
    • Aggée
    • Zacharie
    • Malachie
  • Nouveau Testament
    • Matthieu
    • Marc
    • Luc
    • Jean
    • Actes des Apôtres
    • Romains
    • 1 Corinthiens
    • 2 Corinthiens
    • Galates
    • Éphésiens
    • Philippiens
    • Colossiens
    • 1 Thessaloniciens
    • 2 Thessaloniciens
    • 1 Timothée
    • 2 Timothée
    • Tite
    • Philémon
    • Hébreux
    • Jacques
    • 1 Pierre
    • 2 Pierre
    • 1 Jean
    • 2 Jean
    • 3 Jean
    • Jude
    • Apocalypse

Matthieu 2

Voici ton roi

1 - 2 Les mages de l’Orient 3 - 8 La réaction d’Hérode 9 - 12 Les mages auprès de l’enfant 13 - 18 Fuite en Égypte 19 - 23 Retour en Israël

1 - 2 Les mages de l’Orient

1 Après que Jésus fut né à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, voici, des mages arrivèrent de l’Orient à Jérusalem 2 et dirent : Où est le roi des Juifs qui a été mis au monde ? Car nous avons vu son étoile en orient et nous sommes venus lui rendre hommage.

Le roi Hérode est au pouvoir. Cela indique la situation en Israël à l’époque, au moment de la naissance du Seigneur Jésus. Hérode représente l’homme qui recherche son propre honneur, une image de l’Antichrist, qui s’attribuer le pouvoir. Lors de la seconde venue du Seigneur Jésus, avec son retour en puissance et en majesté, l’Antichrist, ce faux roi, s’assiéra sur le trône et sera jugé par Lui.

La naissance de Christ a échappé à l’ensemble d’Israël. Le peuple ne L’attendait pas. Dieu, cependant, veille à ce qu’Il soit honoré. Pour ce faire, Il utilise des nations venues d’un pays lointain. Nous avons déjà vu combien Dieu porte attention aux nations dans cet Évangile, qui a pourtant été écrit spécialement pour les Juifs, aussi dans la généalogie. Dans cette généalogie, nous trouvons le nom de deux femmes des nations : Rachab et Ruth.

Les mages pensent que Jérusalem est l’endroit où le roi est né. Il y régnera, mais Il n’y est pas né. Dieu conduit les mages par différents moyens, démontrant bien que tout est à son service. Il utilise une étoile, un Hérode jaloux, des chefs religieux insensibles et l’Écriture.

Dieu a montré aux mages l’étoile, « son » étoile, c’est-à-dire l’étoile de Christ, qui surgira : « Une étoile surgira de Jacob » (Nom 24:17b). Ils entreprennent le long voyage pour saluer le roi des Juifs qui vient de naître.

3 - 8 La réaction d’Hérode

3 L’ayant appris, le roi Hérode fut troublé et tout Jérusalem avec lui ; 4 il assembla tous les principaux sacrificateurs et scribes du peuple et leur demanda où devait naître le Christ. 5 Ils lui dirent : À Bethléem de Judée ; car il est ainsi écrit par le prophète : 6 “Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es nullement le plus petit des chefs-lieux de Juda, car c’est de toi que sortira un conducteur qui fera paître mon peuple Israël”. 7 Alors Hérode appela secrètement les mages et s’informa exactement auprès d’eux du temps où apparaissait l’étoile ; 8 puis il les envoya à Bethléem en disant : Allez vous renseigner exactement au sujet du petit enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, pour que moi aussi j’aille lui rendre hommage.

Hérode se sent menacé, quant à sa position, par ce qu’il entend au sujet de la naissance d’un roi. C’est compréhensible de la part de ce méchant roi Hérode. Ce n’est pas seulement Hérode qui est troublé, mais tout Jérusalem est troublé avec lui. Au lieu de la jubilation, c’est la consternation qui règne, lorsqu’ils entendent parler de sa naissance ! Toute leur attitude est dédaigneuse. Les chefs religieux ont fait leur choix. Ils sont du côté d’Hérode, et non pas du côté de Christ. Le roi qui vient de naître est un intrus indésirable et non l’accomplissement d’une espérance chérie. Le Messie est encore un bébé. Il n’a encore rien fait. Pourtant, ils sentent que sa venue va bouleverser leurs plaisirs.

Tous ceux qui vivent à Jérusalem sont les descendants de ceux qui sont revenus de Babylone en Israël. Ils auraient dû attendre le Messie avec un grand désir. Mais le Sauveur est parmi eux depuis plus d’un an et ils ne L’ont pas remarqué parce que leur cœur n’est pas tourné vers Lui.

Hérode fait venir « tous les principaux sacrificateurs et scribes », les chefs religieux, pour leur demander où le Christ – en hébreu, le Messie ; le sens des deux mots est ‘oint’ – devait naître. C’est la première fois que les principaux sacrificateurs et les scribes sont présentés dans cet Évangile. Ici, ils se montrent indifférents, mais cette indifférence va se transformer en haine, au fur et à mesure que le Seigneur accomplit son œuvre en Israël.

Les chefs peuvent répondre immédiatement et précisément à la question. Ils connaissent l’Écriture, du moins en ce qui concerne la lettre, et ne l’utilisent que comme source d’informations. Ils mettent au service de l’adversaire ce qu’ils savent. En s’appuyant sur l’Écriture, ils indiquent à Hérode le chemin à suivre. Eux-mêmes refusent de s’engager sur cette route, bien que cette route mène à Bethléem, la ville de leur prophète. Alors que les mages sont venus saluer le Messie, les chefs religieux conspirent avec Hérode, en vue de tuer le roi.

Après avoir été guidés par l’étoile, les mages sont maintenant guidés par la Parole. Les chefs précisent le lieu de la naissance du Messie, en citant ce qu’a dit le prophète Michée (Mic 5:1). Michée parle de Lui comme d’un conducteur qui va en même temps paître son peuple, c’est-à-dire être un berger. Les deux aspects de cette merveilleuse association s’appliquent uniquement au Fils de Dieu (cf. 1Chr 11:2).

Hérode connaît maintenant le lieu de la naissance, mais il veut plus d’informations pour mener à bien, de manière efficace, son complot meurtrier. Par un mensonge, il s’enquiert auprès des mages du déroulement de la naissance. Il les envoie ensuite à Bethléem, devenant par inadvertance un panneau indicateur de l’enfant. Cependant, il veut que, quand ils auront trouvé l’enfant, ils viennent le lui dire. Il leur demande de le faire en annonçant hypocritement que lui aussi veut aller Lui rendre hommage.

9 - 12 Les mages auprès de l’enfant

9 Après avoir entendu le roi, ils partirent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en orient allait devant eux, jusqu’au moment où elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où était le petit enfant. 10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. 11 Une fois entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère ; alors, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; ils ouvrirent leurs trésors et lui offrirent des dons : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. 12 Mais, avertis divinement en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin.

Sans dire un mot à Hérode, les mages partent. Lorsqu’ils sont dehors, ils revoient l’étoile qu’ils ont vue au moment de la naissance du Seigneur Jésus. Par cette étoile qu’ils sont partis pour se mettre en route vers Jérusalem, mais l’étoile ne les a pas guidés tout au long du chemin. L’étoile va maintenant devant eux, jusqu’au lieu où se trouve le Seigneur Jésus. La vue de l’étoile leur procure une grande joie. Dieu guide toujours tous ceux qui marchent selon la lumière qu’ils ont, aussi petite soit-elle. La lumière présente et ajoutée mène toujours vers Christ et provoque une grande joie.

Ils entrent dans une maison et non dans une étable (cf. Lc 2:7). Cela indique aussi qu’un certain temps s’est écoulé depuis la naissance du Seigneur Jésus. Ils voient « le petit enfant avec Marie sa mère » et Lui rendent hommage. Ce n’est pas Marie qui est objet d’hommage. Les trésors qu’ils ont apportés sont ouverts. Ils offrent des cadeaux au petit Enfant. Ces dons conviennent à ce petit enfant et symbolisent la gloire de sa personne ainsi que l’excellence et la fin de sa vie sur terre. L’or représente sa gloire divine. L’encens est le parfum odorant qui émane de sa vie vers son entourage et qui monte vers Dieu. La myrrhe symbolise la souffrance et la mort qu’Il subira.

Christ se trouve dans une maison. Nous pouvons appliquer cela à la maison de Dieu à cette époque, qui est l’église de Dieu (1Tim 3:15). L’Esprit conduit toujours les personnes qui Le recherchent vers l’église. C’est là seulement qu’Il se trouve. C’est là qu’Il est l’objet de l’adoration. Les mages représentent les nations. Christ est « l’espérance de la gloire » pour les nations (Col 1:27). Cette scène fait également référence à la période qui suivra l’enlèvement de l’église, quand les nations viendront Lui rendre hommage (Psa 72:11).

Après leur hommage rendu au roi des Juifs qui vient de naître, les mages reçoivent un avertissement de Dieu leur disant de ne pas retourner auprès d’Hérode. À nouveau, ils se laissent guider par ce que Dieu dit. Ils ne retournent pas à Jérusalem, mais retournent dans leur pays par un autre chemin.

13 - 18 Fuite en Égypte

13 Après leur départ, voici, un ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte et demeure là jusqu’à ce que je te le dise ; car Hérode va chercher le petit enfant pour le faire périr. 14 Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère et se retira en Égypte. 15 Et il fut là jusqu’à la mort d’Hérode, afin que soit accompli ce que le Seigneur avait dit par le prophète : “J’ai appelé mon fils hors d’Égypte”. 16 Quand Hérode vit que les mages s’étaient joués de lui, il fut très en colère ; il envoya tuer tous les garçons qui étaient dans Bethléem et dans tout son territoire, depuis l’âge de deux ans et au-dessous, d’après le temps qu’il s’était fait préciser par les mages. 17 Alors fut accompli ce qui a été dit par le prophète Jérémie : 18 “Une voix a été entendue à Rama, des lamentations, et des pleurs et de grands gémissements : Rachel pleurant ses enfants ; et elle n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus”.

Joseph reçoit l’ordre de Dieu – encore une fois dans un songe (verset 13 ; Mt 1:20) – de fuir en Égypte. Il doit y demeurer « jusqu’à ce que je te le dise ». Il s’agit d’une annonce importante pour tout croyant. Elle signifie que le croyant ne doit agir que lorsque Dieu dit quelque chose. Ici, Joseph est toujours la personne à qui Dieu donne ses ordres.

Joseph est obéissant et fait immédiatement, dans la même nuit, ce que Dieu lui a dit. Le Seigneur Jésus, qui est encore un tout petit enfant, doit déjà fuir. Les anges, qui ont annoncé sa naissance, ne forment pas une escorte pour Le protéger. Il est ici dans l’humilité. Il n’a jamais utilisé son pouvoir pour se protéger du danger. Soit Il fuit, soit Il se cache. En cela, Il ne prend pas une place à part au milieu des hommes, mais prend part à leurs circonstances. Il subit toutes les humiliations, car Il ne veut pas que son peuple souffre de quoi que ce soit sans y participer.

Ce n’est qu’après la mort d’Hérode que Joseph revient dans son pays. Il ne défie pas le danger. Lorsqu’il revient, c’est une autre parole prophétique qui s’accomplit. Nous voyons, une fois encore, comment Dieu utilise l’ennemi pour accomplir sa Parole. Dieu sait comment concilier les actions des hommes avec ses propres actions, des actions si opposées les unes aux autres, pour accomplir ses plans. C’est un grand encouragement pour tous ceux qui Lui appartiennent.

La parole prophétique est une citation d’Osée. Il s’agit d’une parole prononcée par Osée au sujet d’Israël et de l’appel de ce peuple à sortir de l’esclavage en Égypte. Dieu appelle Israël « mon fils » (Osé 11:1 ; Exo 4:22-23). Matthieu l’applique maintenant au Seigneur Jésus. Cela montre clairement que Christ veut commencer son histoire sur la terre, là où son peuple a commencé. Il s’identifie à eux.

Mais son chemin est très différent du leur. Là où le peuple a échoué dans son appel en tant que fils, Christ va répondre parfaitement à cet appel. Ainsi, en Ésaïe 49, Il devient le vrai serviteur et en Jean 15, la vraie vigne – des positions dans lesquelles Israël se trouvait autrefois, mais qu’il n’a pas vécues conformément. Il est le vrai Israël. Dans un sens plus large, Il recommence l’histoire du premier homme, c’est-à-dire de toute l’humanité. Il le fait en tant que second Homme, et en tant que dernier Adam (1Cor 15:45-47) en communion avec Dieu.

Hérode devient furieux lorsqu’il découvre qu’il a été trompé par les mages. En lui, nous reconnaissons le Dragon qui cherche l’enfant mâle pour Le dévorer (Apo 12:3-5). Sa haine envers le roi qui est né s’exprime par un terrible massacre. Des enfants innocents sont la proie de la haine contre Christ. Nous voyons ici que la moindre relation où Christ est présent fait réagir Satan par la haine. Les enfants de deux ans et moins Lui ressemblent tellement qu’ils partagent le même sort qui Lui est assigné. Dieu n’empêche pas Hérode d’être un meurtrier d’enfants. Tous ces petits enfants sont empêchés de grandir et de tuer plus tard le Seigneur Jésus en tant que membre du peuple. Tous ces enfants sont dans le ciel.

Avec son massacre, Hérode accomplit une parole du prophète Jérémie (Jér 31:15). Le chagrin est grand à cause de la mort de ces enfants. Les enfants sont imputés à Rachel, la femme de Jacob, la mère de Joseph et de Benjamin. Elle est inconsolable à cause de cette perte. Il semble que tout soit terminé. Mais Dieu ne perd pas le contrôle. Il garde sa main protectrice sur Lui, par qui et en qui toutes ses promesses pour son peuple s’accompliront.

À l’avenir, pendant la grande tribulation, beaucoup de ceux qui Lui sont associés seront aussi tués et il y aura aussi des pleurs et de grands gémissements. Ensuite, le Seigneur Jésus apparaîtra, apportera le salut et conduira son peuple dans la bénédiction.

19 - 23 Retour en Israël

19 Après la mort d’Hérode, voici, un ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph, en Égypte, 20 et lui dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans la terre d’Israël ; car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant. 21 Il se leva, prit le petit enfant et sa mère, et vint dans la terre d’Israël. 22 Mais ayant appris qu’Archélaüs régnait en Judée à la place d’Hérode son père, il craignit d’y aller ; averti divinement en songe, il se retira dans la région de la Galilée 23 et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, de sorte que soit accompli ce qui avait été dit par les prophètes : “Il sera appelé Nazaréen”.

Quand Hérode, le meurtrier des enfants, est mort, Joseph reçoit, dans un autre songe, l’ordre de retourner en Israël. Dieu l’encourage en lui disant que ceux qui voulaient tuer le petit enfant sont morts (cf. Exo 4:19). La terre est appelée « la terre d’Israël » par Dieu, parce qu’Il en a repris le fil avec le peuple en la visitant. Ce nom rappelle les promesses données par Dieu.

Comme toujours, Joseph obéit immédiatement. Mais, lorsqu’il apprend qui est le successeur d’Hérode, il craint d’y retourner. Puis, dans un nouveau songe, Dieu lui donne une nouvelle instruction. Dieu vient aussi à notre rencontre dans nos faiblesses, quand nous ne sommes pas au niveau de ses pensées. Cette nouvelle instruction donnée à Joseph est conforme à sa Parole et sert à l’accomplir, car Joseph va habiter avec Jésus et Marie à Nazareth, dans la région de Galilée.

Les prophètes ne disent nulle part que Christ allait habiter à Nazareth. Cependant, plusieurs prophètes ont mentionné qu’Il serait méprisé. Cela s’est réalisé dès le début de son séjour à Nazareth. Après avoir été le roi rejeté – Il a dû fuir – Il est maintenant le méprisé en allant habiter dans la ville la plus méprisée de la province la plus méprisée (Jn 1:46).

En habitant à Nazareth, il sera appelé Nazaréen. Ce mot est dérivé du mot hébreu ‘nezer’ qui signifie ‘germe’ ou ‘rejeton’. C’est le mot utilisé par le prophète Ésaïe pour désigner le Messie annonçant sa naissance en tant que descendant d’Isaï, c’est-à-dire en tant que véritable David (Ésa 11:1). Dans ce sens, son séjour à Nazareth est un accomplissement de ce qui a été dit par les prophètes.

Lis la suite dans Matthieu 3

© Copyright

© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

© 2025 Auteur G. de Koning
© 2025 Conception du site web E. Rademaker


Privacy policy

Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite et/ou publiée – autrement que pour un usage personnel – par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans l'autorisation écrite préalable de l'auteur.

Google Play