Daniel

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Daniel 4

Le temps de la fin

Introduction 1 - 2 Nebucadnetsar voit un songe 3 - 6 Qui connaît l’interprétation du songe ? 7 - 9 L’arbre 10 - 13 Ce qui arrive à l’arbre 14 But de l’ordre 15 - 16 Daniel doit interpréter le songe 17 - 23 L’interprétation du songe 24 Conseil de Daniel 25 - 30 Accomplissement du songe 31 - 34 Nebucadnetsar retrouve son intelligence

Introduction

En Daniel 4, nous n’entendons rien au sujet du reste fidèle. Ce chapitre traite du dominateur de l’empire. Il fait toutefois suite à Daniel 3, où nous voyons, dans ce qui est arrivé aux trois amis de Daniel, ce qui est arrivé au reste. Un ‘reste fidèle’ est celui dans lequel Dieu trouve la vraie foi ; les caractéristiques de tout le peuple s’y trouvent. Avec Daniel 3, ce chapitre décrit les vicissitudes des deux protagonistes du temps de la fin, le reste fidèle et le souverain mondial.

Comme déjà mentionné, l’avènement de Nebucadnetsar marque un tournant dans l’action de Dieu envers son peuple et les nations. Dieu a remis la domination du monde, qu’Il avait initialement attribuée à Israël, entre les mains d’un souverain païen et d’un empire païen. C’est ainsi que « les temps des nations » ont commencé (Lc 21:24). Ces temps des nations prendront fin avec la délivrance de Jérusalem. Cette délivrance viendra grâce à la propitiation et à la venue du Messie. Nous le verrons en Daniel 9.

Que Dieu ait remis la domination entre les mains d’un souverain païen et retiré ses mains de son peuple ne signifie pas qu’Il abandonne le monde à lui-même. Dans un certain sens, c’est bien le cas, car le monde suit son propre cours et court ainsi à sa perte. En même temps, Dieu détient l’autorité suprême. Nous le voyons dans ce qui arrive à Nebucadnetsar.

Le sujet de Daniel 4 est l’orgueil du dominateur et la manière dont Dieu agit à cet égard. L’orgueil est le péché originel (1Tim 3:6). Tous les autres péchés en découlent. Ce péché est souvent mis en garde et nous devons nous aussi être attentifs au danger de l’orgueil dans notre vie (Jac 4:6 ; 1Pie 5:5 ; Pro 3:34 ; 16:18 ; 18:12).

1 - 2 Nebucadnetsar voit un songe

1 Moi, Nebucadnetsar, j’étais en paix dans ma maison, et florissant dans mon palais. 2 Je vis un songe, et il m’effraya, et les pensées que j’avais sur mon lit, et les visions de ma tête, me troublèrent.

Après sa proclamation introductive sur la grandeur de Dieu, Nebucadnetsar raconte ce qui lui est arrivé. Il revient au moment où il vivait sans souci dans sa maison et dans la prospérité de son palais. Il semble avoir tout sous contrôle. Il n’a rien à craindre de ses ennemis, car ceux-ci ont été vaincus. Dans son palais, c’est-à-dire son gouvernement, tout va pour le mieux. En interne aussi, tout va bien. Son règne est bien établi. Il est au sommet de sa puissance.

En même temps, une situation de paix est une situation dangereuse (cf. Ézé 16:49 ; 2Sam 11:1-4) si cette paix est attribué aux propres efforts. Dieu doit alors montrer qu’Il est là. Il le fait par un songe. Nebucadnetsar est dérangé dans son repos insouciant et sa prospérité. Cela n’est pas causé par un ennemi extérieur qu’il a négligé ou par un confident qui déclenche une révolution au sein du palais, mais par quelqu’un dont il n’a absolument pas tenu compte.

Un homme peut tout contrôler, mais il n’a aucun pouvoir sur son esprit dans l’état inconscient. Le seul qui puisse approcher l’esprit d’un homme contre sa volonté, c’est Dieu. Il peut le faire de différentes manières. Ici, Il le fait par un songe. Souvent « le songe vient de beaucoup d’occupations » (Ecc 5:2a). Ce n’est pas le cas ici. Dieu entre à nouveau dans sa vie par un songe. Le songe précédent, en Daniel 2, concerne son royaume. Le songe qu’il reçoit maintenant le concerne personnellement.

L’homme qui n’a pas peur de rien est saisi de frayeur à cause des visions qui lui apparaissent. Sur son lit moelleux, qui est certainement bien gardé, quelqu’un qui a quelque chose à lui dire pénètre jusqu’à lui. Quand Dieu veut approcher un homme, Il pénètre au plus profond de son être, même si cet homme s’est doté de mécanismes de défense pour empêcher Dieu de le ‘dérange’.

3 - 6 Qui connaît l’interprétation du songe ?

3 Et par moi fut donné un ordre qu’on amène devant moi tous les sages de Babylone pour qu’ils me fassent connaître l’interprétation du songe. 4 Alors vinrent les devins, les enchanteurs, les Chaldéens, et les augures ; et je dis le songe devant eux, mais ils ne m’en firent pas connaître l’interprétation ; 5 mais, à la fin, entra devant moi Daniel, dont le nom est Belteshatsar, selon le nom de mon dieu, et en qui est l’esprit des dieux saints ; et je dis le songe devant lui. 6 – Belteshatsar, chef des devins, puisque je sais que l’esprit des dieux saints est en toi, et qu’aucun secret ne t’embarrasse, dis-moi les visions du songe que j’ai vu, et son interprétation.

Comme pour le premier songe, Nebucadnetsar comprend clairement que ce deuxième songe n’est pas un simple songe. Il réalise qu’il s’agit d’un songe qui contient un message. Il veut connaître ce message. Afin de découvrir la signification du songe, il convoque tous les sages de Babylone. Ils se tiennent en grand nombre autour de lui. Contrairement au premier songe (Dan 2:4-11), qu’il avait peut-être réellement oublié, il raconte maintenant ce qu’il a songé.

Mais tous ses savants échouent ; ils ne peuvent lui donner l’interprétation. Lorsqu’ils avaient été appelés à propos de son premier songe, ils avaient encore prétendu que Nebucadnetsar n’avait qu’à raconter le songe et qu’ils lui en donneraient l’interprétation (Dan 2:4,7). Il est clair pourquoi ils ne peuvent pas non plus interpréter le songe maintenant, même qu’il l’a raconté. En effet, le songe vient de Dieu et seul Dieu peut en donner l’interprétation, car personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu (1Cor 2:11).

Enfin, Daniel arrive. A-t-il oublié Daniel ? Ou est-ce trop humiliant pour lui d’être à nouveau aidé par un fils de la captivité ? Quoi qu’il en soit, il ne peut l’ignorer. Daniel apparaît sur scène alors que toute la sagesse du monde a échoué et n’a pu apporter aucune solution. Après son expérience antérieure dans l’interprétation des songes, il aurait été compréhensible que le roi ait d’abord pensé à Daniel. Mais l’homme oublie vite, et certainement l’homme qui ne vit pas avec Dieu, les actions passées de Dieu dans sa vie. La leçon doit être réapprise.

Les derniers auxquels le monde pense seront les premiers à être reconnus par Dieu. Nous le voyons aussi chez la femme qui a dépensé tout son argent chez les médecins pour guérir de sa maladie. Quand personne n’a pu l’aider, quand toutes les ressources auxquelles elle a fait appel n’ont donné aucun résultat, elle se tourne finalement vers le Seigneur Jésus. C’est auprès de Lui qu’elle trouve la guérison tant recherchée et désirée (Mc 5:25-34). Ainsi, beaucoup de gens ne se réfugient dans la Bible que lorsque tous les autres livres n’ont pas donné ce qu’ils cherchaient. La parole de Dieu est le dernier recours.

Lorsque Nebucadnetsar parle de Daniel et s’adresse à lui, il se montre encore idolâtre. Il associe Daniel à son dieu, il voit en lui quelqu’un qui est habité par l’esprit des dieux saints et s’adresse à lui en tant que « chef des devins ». Il ne doute pas que Daniel ait l’intelligence des choses les plus cachées. Confiant dans ‘l’habileté’ de Daniel à interpréter les songes, il lui raconte son songe.

7 - 9 L’arbre

7 Or les visions de ma tête, sur mon lit, [étaient celles-ci] : je voyais, et voici, un arbre au milieu de la terre, et sa hauteur était grande. 8 L’arbre grandit et devint fort, et sa hauteur atteignit les cieux, et on le voyait jusqu’au bout de toute la terre. 9 Son feuillage était beau et son fruit abondant, et en lui il y avait de la nourriture pour tous ; sous son ombre se tenaient les bêtes des champs, et dans ses branches habitaient les oiseaux des cieux ; et de lui tout être vivant se nourrissait.

Nebucadnetsar voit un arbre. Il commence par nommer l’endroit où se trouve cet arbre, « au milieu de la terre ». Il parle ensuite de sa hauteur : sa hauteur est grande. Mais l’arbre grandit en taille et en force. Il devient si haut qu’il atteint les cieux. En raison de sa hauteur énorme, « on le voyait jusqu’au bout de toute la terre ». Partout où vivent les hommes, ils peuvent voir l’arbre.

C’est aussi un arbre très beau à regarder. De plus, l’arbre produit de nombreux fruits qui servent de « nourriture pour tous ». Enfin, l’arbre semble offrir de l’ombre aux bêtes de la terre et une habitation pour les oiseaux des cieux. Ainsi, cet arbre est une bénédiction pour toutes les créatures.

L’interprétation montre clairement que cet arbre représente Nebucadnetsar. Les arbres sont plus souvent utilisés comme image de l’homme (Ézé 17:22-23 ; 31:3,18 ; Psa 1:3 ; 92:13). Dans l’image qui lui est donnée dans l’arbre, nous voyons Nebucadnetsar comme le centre de la terre. Il est le souverain du monde. Son pouvoir s’accroît encore. En même temps, nous voyons que son pouvoir s’étend jusqu’au ciel, ce qui indique qu’il veut même étendre son pouvoir jusqu’au ciel.

Cela rappelle la construction de la tour de Babel (Gen 11:4). Cette tour devait aussi atteindre le ciel et être visible sur toute la terre. C’est une expression de l’orgueil de l’homme et de sa rébellion contre Dieu. Nous voyons cela aussi ici chez Nebucadnetsar, le roi de Babylone. Babylone est le symbole de l’orgueil et de la désobéissance associés à l’idolâtrie.

La domination de Nebucadnetsar a apporté la prospérité à son empire et une vie agréable à tous ses sujets qui se soumettent à son autorité. Mais en même temps, nous voyons comment son empire abrite toutes sortes de créatures, tant des animaux terrestres que des animaux qui vivent dans les cieux, les oiseaux. Les oiseaux des cieux représentent souvent des puissances et des influences démoniaques qui exercent une influence pernicieuse sur l’esprit de l’homme (Apo 18:2 ; Mt 13:32).

10 - 13 Ce qui arrive à l’arbre

10 Je voyais, dans les visions de ma tête, sur mon lit, et voici un veillant, un saint, descendit des cieux. 11 Il cria avec force, et dit ainsi : “Abattez l’arbre et coupez ses branches, faites tomber son feuillage et dispersez son fruit ; que les bêtes s’enfuient de dessous lui, et les oiseaux, de ses branches. 12 Toutefois, laissez dans la terre le tronc de ses racines, avec un lien de fer et de bronze [autour de lui], dans l’herbe des champs ; et qu’il soit baigné de la rosée des cieux, et qu’il ait, avec les bêtes, sa part à l’herbe de la terre ; 13 que son cœur d’homme soit changé, et qu’un cœur de bête lui soit donné ; et que sept temps passent sur lui.

C’est comme si Nebucadnetsar après la description de l’arbre respire pour un moment. Il y a encore plus. En effet, quelque chose va arriver à l’arbre. Cela lui est révélé dans la suite de sa vision ou de son songe. Il raconte à Daniel qu’il voit dans son songe « un veillant, un saint », descendre des cieux. Il semble que nous devions ici penser à un ange. L’ange dit ce qui doit arriver à l’arbre. Il ne le dit pas d’une voix douce, mais il crie avec force.

La force avec laquelle il parle correspond au contenu de ses paroles. L’arbre doit être abattu avec force, et toute bénédiction qui lui est associée doit prendre fin. Il ne doit plus rien rester de son impressionnante stature visible partout sur terre. Tout ce que l’arbre offre en termes d’ombre, d’habitat et de nourriture doit disparaître. Il en sera de même pour toute la prospérité à laquelle l’homme fait confiance.

Mais abattre l’arbre ne signifie pas sa fin définitive. Cela ressort clairement de l’ordre de laisser le tronc avec ses racines dans la terre. Cela contient la promesse d’une restauration future (cf. Job 14:7-9 ; Ésa 6:13 ; 11:1). Jusque-là, le tronc est maintenu « avec un lien de fer et de bronze [autour de lui] » afin d’empêcher une floraison prématurée. Jusqu’à ce moment-là, le tronc se trouve « dans l’herbe des champs ». Il ne reste plus rien de l’arbre qui s’élevait bien au-dessus de l’herbe. Il est devenu semblable à l’herbe et, pour la poursuite de la vie, il dépend autant de la rosée que l’herbe fragile et éphémère.

Le tronc est ainsi ramené à son insignifiance originelle. « Toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe : l’herbe sèche et sa fleur tombe, mais la parole du Seigneur demeure éternellement » (1Pie 1:24-25). Cela rend moins étrange le passage, au verset 16, de l’image de l’arbre à celle d’un homme et d’une bête. L’arbre, qui représente l’homme Nebucadnetsar, a un cœur. Mais comme son cœur n’est pas tourné vers Dieu, son cœur doit se transformer en cœur d’une bête.

L’arbre abattu, dont seul le tronc reste, est comparable à une bête. Un arbre est relié à la terre. Un arbre n’a aucune conscience de Dieu. Il en est de même pour une bête. Une bête est relié à la terre et n’a aucune conscience de Dieu. Nebucadnetsar doit faire vivre cela personnellement (Ecc 3:18).

Dans cette situation, il restera sept temps, c’est-à-dire sept ans. Une période complète – dont le nombre sept est le symbole – s’écoulera, avant que Nebucadnetsar ne soit rétabli. La discipline de Dieu doit avoir un effet parfaite.

14 But de l’ordre

14 Cette sentence est par le décret des veillants, et la chose, par la parole des saints, afin que les vivants sachent que le Très-haut domine sur le royaume des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et y élève le plus vil des hommes.”

Le songe se termine par la mention que la décision est prise dans les cieux. Les anges y consentent. Toute décision prise par Dieu reçoit toujours l’assentiment de tous les êtres célestes. Ce qui arrivera à Nebucadnetsar fait droit à « la chose, par la parole des saints ». Il se peut que cela revienne à dire la même chose que dans la première partie de la phrase. Nous en trouvons une indication dans l’utilisation du mot « veillants » dans la première partie de la phrase et dans l’utilisation du mot « saints » dans la deuxième partie.

Au verset 10, il est question d’« un veillant, un saint », ce qui montre clairement que « vaillant » et « saint » désignent une seule et même personne. Le contraste avec « les vivants » mentionnés dans la phrase suivante est une autre indication qu’il s’agit d’êtres célestes. Ce terme désigne tous les êtres humains vivant sur la terre.

Le but de l’action de Dieu envers Nebucadnetsar est que tous les hommes sur la terre reconnaissent qu’Il règne. Cela vaut non seulement pour les hommes en général, mais aussi pour tous les hommes en position élevée (cf. 1Tim 2:1-2). Il s’agit ici de Nebucadnetsar et de la royauté que Dieu donne à qui Il veut. Pour les enfants de Dieu, c’est un encouragement, car ils ont souvent affaire à des gouvernements qui ne se soucient pas de Dieu et leur interdisent de vivre selon la volonté de Dieu.

Les gouvernants ne peuvent exercer leur pouvoir que dans l’espace que Dieu leur donne. En fait, c’est Lui qui décide à qui Il donne le pouvoir de gouverner (Dan 2:21 ; Rom 13:1b). Il peut même donner la position d’honneur au plus humble (1Sam 2:8a ; Job 5:11 ; Psa 113:7-8 ; 75:7-8). David, qui est le plus humble parmi ses frères, en est un bel exemple.

15 - 16 Daniel doit interpréter le songe

15 Ce songe, moi, le roi Nebucadnetsar, je l’ai vu ; et toi, Belteshatsar, dis-en l’interprétation, puisque tous les sages de mon royaume n’ont pas pu me faire connaître l’interprétation ; mais toi, tu le peux, car l’esprit des dieux saints est en toi. 16 Alors Daniel, dont le nom est Belteshatsar, fut stupéfié pour une heure environ, et ses pensées le troublèrent. Le roi prit la parole et dit : – Belteshatsar, que le songe et son interprétation ne te troublent pas. Belteshatsar répondit et dit : – Mon seigneur ! que le songe soit pour ceux qui te haïssent, et son interprétation pour tes ennemis.

Après avoir raconté le songe qu’il a vu, Nebucadnetsar dit à Daniel de lui dire l’interprétation. Il ajoute que tous ses sages ont failli à leur tâche de lui faire connaître l’interprétation. D’un côté, Daniel est son dernier espoir, de l’autre, il ne doute pas que Daniel lui dira l’interprétation. Il attribue cela aux dieux saints. En même temps, il se rend compte que ce ne sont pas les dieux de Daniel.

Lorsque Daniel a entendu le songe, il en comprend immédiatement l’interprétation. Il en est stupéfait. On ne sait pas combien de temps dure cette stupéfaction qui l’empêche de prononcer un mot. En tout cas, elle est suffisamment longue pour que le roi remarque que l’interprétation du songe effraie Daniel et qu’il doit l’exhorter à faire connaître l’interprétation.

Nous pouvons peut-être être surpris que Daniel ait été stupéfié par le songe. Après tout, celui-ci annonce que Nebucadnetsar va recevoir une leçon redoutable. Ne devrait-il pas plutôt se réjouir ? C’est une belle occasion de dire sarcastiquement à Nebucadnetsar ce qui va lui arriver. Cet homme a fait tant de mal à son peuple, qui est le peuple de Dieu. Et il l’a lui-même déporté du pays de Dieu. Mais il n’y a aucune trace de vengeance ou de joie maligne. Au contraire, Daniel est stupéfié par le jugement qui va s’abattre sur le roi.

Cela nous amène à nous interroger sur notre compassion pour tous ces gens qui sont en route vers l’enfer et qui y arriveront aussi s’ils ne se repentent pas. D’une manière générale, nous avons peut-être cette compassion et, poussés par l’amour de Christ, nous appelons les hommes à se repentir. Mais cette compassion est-elle aussi présente pour ceux qui nous font souffrir, qui nous rendent la vie difficile, voire presque insupportable ?

Par la grâce de Dieu, Daniel ne ressent aucune haine envers Nebucadnetsar, mais de la compassion. Paul appelle à prier pour tous les hommes, et en particulier pour ceux qui sont en haute position, comme le cruel César de Rome (1Tim 2:1-2). Si nous avons un cœur comme celui de Daniel et de Paul, nous prierons pour de tels dominateurs. Nous ne leur souhaiterons pas l’enfer, mais leur salut (Act 26:29).

17 - 23 L’interprétation du songe

17 L’arbre que tu as vu, qui grandissait et devenait fort, et dont la hauteur atteignait les cieux, et qu’on voyait de toute la terre, 18 et dont le feuillage était beau et le fruit abondant, et qui avait de la nourriture pour tous, sous lequel habitaient les bêtes des champs, et dans les branches duquel demeuraient les oiseaux des cieux : 19 c’est toi, ô roi, qui t’es agrandi et es devenu puissant ; et ta grandeur s’est accrue et atteint les cieux, et ta domination [s’étend] jusqu’au bout de la terre. 20 Et quant à ce que le roi a vu un veillant, un saint, descendre des cieux et dire : “Abattez l’arbre et détruisez-le ; toutefois laissez dans la terre le tronc de ses racines, avec un lien de fer et de bronze [autour de lui], dans l’herbe des champs, et qu’il soit baigné de la rosée des cieux, et qu’il ait sa part avec les bêtes des champs jusqu’à ce que sept temps passent sur lui,” – 21 c’est ici l’interprétation, ô roi, et la décision du Très-haut, ce qui va arriver au roi, mon seigneur : 22 On te chassera du milieu des hommes, et ta demeure sera avec les bêtes des champs, et on te fera manger l’herbe comme les bœufs, et tu seras baigné de la rosée des cieux, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Très-haut domine sur le royaume des hommes, et qu’il le donne à qui il veut. 23 Et quant à ce qu’on a dit de laisser le tronc des racines de l’arbre, ton royaume te demeurera, quand tu auras reconnu que les cieux dominent.

Dans son interprétation du songe, Daniel commence par une répétition presque mot pour mot de la première partie du songe. Il montre ainsi à Nebucadnetsar qu’il a bien entendu et compris le songe. En répétant le songe, le roi en comprendra encore mieux l’application. Immédiatement après avoir répété cette partie du songe, Daniel dit à propos de l’arbre : « C’est toi, ô roi. »

C’est ainsi qu’il a aussi entendu Daniel dire lors de l’interprétation du premier songe : « Toi, tu es cette tête d’or » (Dan 2:38). Cela l’aura flatté. Il aurait aussi entendu avec plaisir l’application de l’arbre à lui-même s’il n’y avait pas eu la suite. Sa grandeur est écrasante, tant en hauteur – « atteint les cieux » – qu’en largeur – « jusqu’au bout de la terre ».

Daniel répète ensuite la partie du songe qui concerne le veillant et ce qu’il a dit. Il le fait en des termes plus forts que dans le récit de Nebucadnetsar. Daniel parle de « détruisez-le ». Dans les paroles du veillant, nous voyons ce que le ciel pense de cet arbre formidable, de ce Nebucadnetsar formidable, qui est impressionné par lui-même et qui impressionne les hommes.

Le ciel dit : « Ce qui est haut estimé parmi les hommes est une abomination devant Dieu » (Lc 16:15). C’est pourquoi la voix du ciel dit : ‘Abattez cette chose, et que rien ne reste de son apparence extérieure.’ Toutefois, le tronc de l’arbre doit rester debout. La vie de Nebucadnetsar n’est pas définitivement terminée. Cela est indiqué par le mot « jusqu’à ce que ». Il s’agit d’une humiliation temporaire, pour une durée de sept temps.

Après avoir répété la deuxième partie du songe, Daniel en donne la signification. Il commence son interprétation en affirmant solennellement que ce qui arrivera à Nebucadnetsar, selon l’interprétation, est « la décision du Très-haut ». Il place ainsi le roi, qu’il appelle avec le respect qui lui est dû « roi, mon seigneur », en présence de Dieu, le Très-haut. Il s’agit de convaincre Nebucadnetsar de l’existence et de la souveraineté de Dieu. Ce qui lui arrivera est une décision du Très-haut et ne peut donc être modifiée ou ignorée par aucun homme.

Le contenu de la décision est que Nebucadnetsar sera chassé du domaine des hommes et vivra parmi les bêtes. Il perdra sa place parmi les hommes, il se joindra à la compagnie des bêtes et se comportera comme l’un d’eux. Il perdra sa maison, sa nourriture, ses vêtements, sa dignité, tout ce qui fait sa grandeur en tant qu’être humain. À la place, il sera dans les champs, sans couverture, et il fera manger l’herbe comme les bœufs. Il n’étanchera plus sa soif avec des vins fins, mais devra se contenter de la rosée des cieux.

L’humiliation est complète et prend fin jusqu’à ce qu’il reconnaît « que le Très-haut domine sur le royaume des hommes, et qu’il le donne à qui il veut ». Avant qu’il n’en soit là, sept temps passeront, une période complète. La fin de cette période d’humiliation est contenue dans les mots « qu’on a dit de laisser le tronc des racines de l’arbre », mots que Nebucadnetsar a aussi entendus. Daniel ajoute que son royaume le demeurera, quand il aura reconnu « que les cieux dominent ».

Pour chaque être humain, ce n’est que lorsqu’il reconnaît que Dieu est le Très-haut qui domine sur tout qu’il peut entrer en relation avec Dieu. Dieu est souverain. Reconnaître cela apporte la paix à l’esprit. En tant que croyants, nous devons aussi apprendre cela régulièrement dans notre vie, où tant de choses peuvent arriver qui montrent que nous l’avons oublié.

24 Conseil de Daniel

24 C’est pourquoi, ô roi, que mon conseil te soit agréable ; et romps avec tes péchés par la justice, et avec ton iniquité, par la compassion envers les affligés, si ce peut être un prolongement de ta paix.

Après avoir interprété le songe, Daniel ajoute encore quelques mots personnels. Sans qu’on le lui demande, mais par pure compassion, il conseille à Nebucadnetsar de rompre avec ses péchés. Le règne de Nebucadnetsar, considéré comme une bénédiction par tous ceux qui lui sont soumis, ne signifie pas qu’il n’est pas pécheur et qu’il ne commet pas d’injustices. Son règne n’est pas un règne juste. Il vit pour lui-même. Daniel lui fait remarquer qu’il ne fait pas compassion envers affligés. S’il veut que sa prospérité se prolonge, il doit changer cela. Cela n’est possible que s’il se repent et reconnaît de tout son cœur que Dieu est le Dominateur de tout.

Ce que dit Daniel ne signifie pas que Nebucadnetsar peut effacer ses péchés en agissant désormais de manière juste et en faisant preuve de compassion. Il n’est pas possible d’être purifié de ses péchés sur la base de bonnes œuvres. L’homme ne peut se débarrasser de ses péchés qu’en les confessant et en croyant à la mort expiatoire de Christ. À l’époque où le Seigneur Jésus n’est pas encore venu, Dieu peut pardonner les péchés en vue du sacrifice que Christ va offrir (Rom 3:23-26). Pour l’homme, rien n’a changé avant et après la croix. Dieu pardonne les péchés uniquement sur la base de la confession (1Jn 1:9), le fondement du pardon étant le sacrifice de Christ (Héb 9:22b).

25 - 30 Accomplissement du songe

25 Tout cela arriva au roi Nebucadnetsar. 26 Au bout de douze mois, il se promenait sur le palais du royaume de Babylone. 27 Le roi prit la parole et dit : – N’est-ce pas ici Babylone la grande, que j’ai bâtie pour être la maison de mon royaume, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? 28 La parole était encore dans la bouche du roi, qu’une voix tomba des cieux : – Roi Nebucadnetsar, il t’est dit : Le royaume t’a été retiré ; 29 et on te chassera du milieu des hommes, et ta demeure sera avec les bêtes des champs ; on te fera manger de l’herbe comme les bœufs, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Très-haut domine sur le royaume des hommes et qu’il le donne à qui il veut. 30 Au même instant la parole s’accomplit sur Nebucadnetsar : il fut chassé du milieu des hommes, et il mangea de l’herbe comme les bœufs, et son corps fut baigné de la rosée des cieux, jusqu’à ce que ses cheveux soient devenus longs comme [les plumes] de l’aigle, et ses ongles, comme ceux des oiseaux.

La décision est prise, ainsi en a été informé Nebucadnetsar. Mais il a aussi reçu l’avertissement de Daniel. Si la décision de Dieu est prise qu’un pécheur ira en enfer, mais que le pécheur se laisse avertir, alors son destin peut être changé. Ainsi, ce qui avait été prédit n’aurait pas dû arriver à Nebucadnetsar s’il s’était laissé avertir. Mais il n’a pas pris cet avertissement à cœur. Au bout d’un certain temps, c’est-à-dire après un an, ce qui est dans le cœur de Nebucadnetsar est révélé et ce qui lui a été annoncé dans son songe et interprété par Daniel s’accomplit.

Il marche avec une grande satisfaction sur le toit de son palais et regarde Babylone. Son cœur se gonfle d’orgueil. Il exprime son orgueil en prenant la parole et en s’honorant lui-même. Tout ce qu’il voit, il le doit à lui-même, il l’a fait de son propre chef, par sa propre force, et tout l’honneur lui revient.

Il n’a aucune pensée pour Dieu, il ignore Dieu tout simplement, ne Le mentionne pas, ne tient pas compte de Lui. Il ne reconnaît pas qu’il doit son pouvoir à Dieu. Toutes ses constructions annoncent sa gloire. Il voit son propre nom sur tout ce qui est Babylone. Nous voyons ici un exemple d’orgueil. L’orgueil est le péché du diable (1Tim 3:6). C’est le premier péché dans la création.

Beaucoup de gens ont leur propre petit royaume, par exemple dans une entreprise avec différents départements où chaque chef dirige son département comme son propre royaume. Cela peut aussi s’appliquer à un père qui considère sa famille comme son propre royaume et attribue tout ce qui y est beau à son propre mérite. Peut-être avons-nous nous-mêmes quelque chose dans lequel nous pensons être un peu meilleurs que les autres. Si nous nous en glorifions, c’est de l’orgueil.

Nous devons apprendre que la parole est vraie : « Et qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1Cor 4:7). Le Seigneur Jésus est parmi ses disciples comme Celui qui sert. Il ne s’est jamais glorifié de quoi que ce soit. Au contraire, Il s’est humilié Lui-même. Nebucadnetsar fait l’expérience de la vérité de la parole : « Dieu résiste aux orgueilleux » (Jac 4:6). Nous en ferons aussi l’expérience si nous sommes orgueilleux.

Le roi n’a pas encore fini de parler, le son de ses paroles ne s’est pas encore éteint, qu’une autre voix se fait entendre, une voix tombant des cieux. Cette voix proclame : « Le royaume t’a été retiré » Dès l’instant où il se glorifie de ses exploits, il perd son royaume. Un croyant qui se vante de ses propres œuvres perd aussi sa dignité royale et voit le ciel se retourner contre lui.. Quel contraste avec le Seigneur Jésus. Au-dessus de Lui, la voix de « Dieu le Père » retentit du ciel, qui témoigne de Lui : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (2Pie 1:17).

Tout ce qui a été dit à propos de Nebucadnetsar s’accomplit sur lui. Il est privé de son intelligence au même moment. Il devient soudainement fou et son comportement devient « comme les bêtes qui périssent » (Psa 49:21). Comme annoncé, il est chassé du milieu des hommes et prend place parmi les bêtes comme un bœuf. Il se tient là, dans le champ, et mange de l’herbe. Ainsi passent sept temps sur lui.

À la description du songe par Nebucadnetsar et à sa répétition par Daniel s’ajoute maintenant que ses cheveux et ses ongles continuent de pousser pendant tout ce temps. Il n’est pas question de soins corporels. L’image du dominateur autrefois si puissant s’estompe de plus en plus.

Même l’homme le plus puissant sur la terre est insignifiant lorsqu’il s’élève contre Dieu en se mettant à la place de Dieu. Une bête n’a pas conscience de son Créateur. Lorsqu’un homme rompt sa relation avec Dieu, il devient semblable à une bête. Telle est la situation de tout homme qui n’a pas Dieu à l’esprit, mais seulement lui-même.

31 - 34 Nebucadnetsar retrouve son intelligence

31 Et à la fin de ces jours, moi, Nebucadnetsar, j’élevai mes yeux vers les cieux, et mon intelligence me revint, et je bénis le Très-haut, et je louai et magnifiai celui qui vit éternellement, duquel la domination est une domination éternelle, et dont le royaume est de génération en génération ; 32 et tous les habitants de la terre sont pour lui comme néant, et il agit selon son bon plaisir dans l’armée des cieux et parmi les habitants de la terre ; et il n’y a personne qui puisse arrêter sa main et lui dire : “Que fais-tu ?” 33 Dans ce temps-là, mon intelligence me revint, et, pour la gloire de mon royaume, ma magnificence et ma splendeur me revinrent, et mes conseillers et mes grands me cherchèrent, et je fus rétabli dans mon royaume, et ma grandeur fut extraordinairement augmentée. 34 Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue et j’exalte et je magnifie le roi des cieux, dont toutes les œuvres sont vérité, et les voies, jugement, et qui est puissant pour abaisser ceux qui marchent avec orgueil.

Quand les jours où Nebucadnetsar est une bête sont passés, il élève les yeux vers les cieux. Une bête ne regarde que la terre et n’a pas conscience du Créateur. Si Nebucadnetsar élève les yeux vers les cieux, c’est parce qu’il a retrouvé l’intelligence. Dieu lui a retiré son intelligence et la lui rend. Il a atteint son but par son châtiment. Cela ressort des premiers mots prononcés par Nebucadnetsar. Ce sont des paroles de louange et de gloire adressées au Très-haut. Il Le glorifie.

Le nom « Très-haut » est le nom de Dieu dans le royaume de paix. Ce nom apparaît pour la première fois quand Melchisédec va à la rencontre d’Abraham qui, au cours d’une bataille, a délivré son neveu Lot de l’emprise de plusieurs rois. Melchisédec est « sacrificateur du Dieu Très-haut » et bénit Abraham au nom de « Dieu Très-haut » (Gen 14:18-20). Cette situation rappelle la délivrance par le Seigneur Jésus du reste fidèle d’Israël dans l’avenir. Après sa victoire, Il est le véritable Melchisédec qui distribue le pain et le vin pour fortifier et réjouir. Le royaume de paix en sera rempli.

Nebucadnetsar reconnaît aussi Dieu comme « celui qui vit éternellement, duquel la domination est une domination éternelle ». Non seulement Il règne pour l’éternité, mais Il règne aussi dès qu’il y a quelque chose à régner, c’est-à-dire dès qu’Il a créé quelque chose. Il n’y a jamais eu un temps où Il n’avait pas la domination, et il n’y en aura jamais.

Face à cette grandeur, Nebucadnetsar reconnaît la nullité de l’homme, non seulement en tant qu’individu, mais en tant qu’humanité tout entière. Tous les hommes réunis ne peuvent rien contre Lui. Tous les habitants du ciel sont aussi sous son autorité, tout comme tous les habitants de la terre. Personne n’est assez fort pour repousser sa main et se soustraire ainsi à son autorité. Quel homme est assez impudent pour prendre la parole contre Lui et Lui demander des comptes ? (cf. Rom 9:20) ? Quiconque agit ainsi pèche contre sa vie.

Après cette reconnaissance, qui est le résultat du retour de son intelligence, il retrouve aussi la royauté. Ses grands le cherchent à nouveau. Il reçoit alors plus de grandeur qu’il n’en avait auparavant (Pro 29:23). Souvent, nous perdons plus que nous ne gagnons lorsque nous empruntons une mauvaise voie. Mais il arrive aussi que Dieu nous donne plus que ce que nous avions.

Nous le voyons chez Pierre. Après son rétablissement, il reçoit une grande tâche parmi les croyants. Ses deux lettres en sont la preuve. Quelqu’un qui s’est véritablement repenti d’une mauvaise voie ou d’une mauvaise action moissonne parfois plus de louanges que dans la vie qu’il a menée auparavant.

Nebucadnetsar termine sa proclamation par une nouvelle louange. Il appelle Dieu « le roi des cieux », Celui qui a toute autorité dans les cieux. Il relie cette position à ses actes et à ses voies sur la terre. Tout ce qu’Il fait est vérité et en accord avec le ciel où tout est vérité. Chaque voie qu’Il emprunte, que ce soit avec un homme ou avec un peuple, est une voie de justice, c’est-à-dire la justice du ciel. Tout dans le ciel correspond à son Être de vérité et de justice. Nous en voyons les conséquences sur la terre.

Quand le Seigneur Jésus règne sur la terre, tous les actes et toutes les voies sur la terre sont le reflet du ciel. Celui qui règne dans le ciel, dont le trône est dans le ciel, régnera alors sur la terre et son trône sera sur la terre. Alors s’accomplira la prière : « Que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre » (Mt 6:10). En vue de cette époque, nous prions pour que cela devienne visible dans notre vie personnelle, même aujourd’hui.

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© 2023 Licence: CC BY-ND. Texte de la Bible: Traduction révisée. Traduction légèrement moins littérale que la version J.N. Darby, dans la langue française actuelle. Bibles et Publications Chrétiennes, Valence https://editeurbpc.com/bible/traduction-revisee.

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